Salut tout le monde ! Bon, voilà, le premier chapitre de la première fiction ! J'espère que ça va vous plaire ! Et j'espère aussi qu'il n'est pas trop court ! Je ne suis pas un grand auteur, certes, mais pas de plagia ! Je m'excuse d'avance s'il y a des erreurs de conjugaison, d'orthographe, de synthaxe etc .. Voilà, bonne lecture :)
Chapitre 1
Amitié : Mariage de deux êtres qui ne peuvent pas coucher ensemble. Jules Renard.
-Non, je ne suis pas d'accord ! Quand on aime, on ne compte pas !
-Une bague à 15000 euros pour la St- Valentin, ça fait un peu cher quand même, Bella !
Je levai les yeux au ciel, quel radin celui-là !
-15000 euros ! T'exagères, Jake ! Elle en vaut à peine 13000 !
-Hi-la-rant, Isabella Marie Swan ! Bon, je dois te laisser, Leah m'appelle ! Bisous, ma belle !
-Bisous, Jake !
Je rangeai mon portable dans mon sac, après avoir entendu la tonalité, signe que Jacob avait raccroché.
Je connaissais Jacob depuis toujours. En effet, nos mères se sont liées d'amitié à la maternité. Partager les souffrances de la grossesse à deux, c'est bien mieux ! Renée et Clara, la mère de Jacob, se trouvaient dans la même chambre. Ma mère, pipelette, avait su détendre l'atmosphère, et depuis, elles se retrouvent chaque dimanche pour une partie de poker. Je suis née quelques heures avant ce grand gaillard qui me sert de meilleur ami. Jacob était avec Leah depuis 9 mois. Bien évidemment, je ne cautionnai pas l'achat d'une bague à 13000 euros, je vous rassure ! Ils sont tellement bien ensemble ! A croire que ça ne m'arrivera jamais …
L'histoire de ma vie ? Eh bien,je suis la bonne copine ! Vous savez, celle qui fait rire les mecs, qui se comporte comme un mec ! Celle qui ne peut pas s'empêcher de leur faire croire qu'elle ne s'intéresse pas à eux pour s'en rapprocher sans qu'ils ne soupçonne quelque chose .. Débile, n'est-ce-pas ? Je sais, mais c'est moi .. A croire que je suis anormale .. Dès que quelqu'un me plait, on commence à parler, et m'avoue qu'une de mes amies ou une de mes connaissances lui plait .. Ça a commencé avec Ben pour Angela, Mike pour Jessica ( qui heureusement, n'est plus une amie ! ), Jared pour Kim et j'en passe ! D'ailleurs, ces derniers ont quitté le lycée, et sont désormais à la fac, heureux comme jamais ! Il y a un autre problème ! Je me suis souvent demandé si c'est à cause de certaines « rondeurs » de mon corps qui me dérangent qu'il y a un blocage .. Si par malheur, je sens qu'un « potentiel petit ami » commence à s'attacher plus qu'amicalement à moi, je fuis ! Je ne sais même pas pourquoi ! Ma meilleure amie, Rosalie Hale, et accessoirement petite amie de mon frère Emmett, ne comprend même pas mon raisonnement .. Peut-être un manque de confiance en moi, qui sait ..
-Bella, t'as terminé avec Jacob ?
Quand on parle du loup .. Rosalie se dirigeait vers moi, magnifique comme toujours. Ses longs cheveux blonds ondulés se balançaient sur ses épaules, ses grands yeux bleus soulignés par de longs cils recourbés se fixaient sur moi, son corps de mannequin recouvert d'une robe rose pale avançait dans ma direction. Non, je ne suis pas attirée par les femmes, juste envieuse ! Moi, la petite brune aux yeux marrons, nous sommes bien opposées !
-Oui, c'est bon, on y va ! J'ai croisé James, au fait ..
J'ai rencontré James lors d'une soirée. Grand, blond, yeux bleus, sourire à tomber … Très sympa ... Et très chaud lapin surtout !
-Laisse-moi deviner ! Soit tu l'as royalement évité, en lui foutant le plus gros vent de sa vie, soit tu lui a donné une tape amicale dans le dos en disant : « Ça va, mec ? »
Je rougis à l'annonce de ma meilleure amie. Elle me connaissait trop bien ..
-Première réponse, réussi-je à marmonner.
Elle souffla bruyamment, me montrant son irritation.
-Montre-lui que tu es une fille ! Que tu as un utérus ! Comment crois-tu que j'ai fait pour avoir Emmett ? Je lui ai sauté dessus !
-C'était le jour de son anniversaire, et vous étiez complètement bourrés ! Je veux un truc plus romantique, moi !
-Oh, Bella ! Arrête de faire ta mijaurée !
-D'où je suis mijaurée, moi ? Je veux seulement d'une belle histoire !
-Oui, si tu veux, ma Belle En tout cas, commence par arrêter de fuir, on en reparlera ensuite ! Allez, viens, on va au stade ! Ton frère termine l'entrainement à 18h.
Nous prîmes donc le chemin du stade. Rosalie assistait à tous les matchs et à tous les entrainements de mon frère. Pourquoi ? Cette garce de Lauren Mallory, capitaine des pom-pom girls, drague tout ce qui se trouve sur un terrain de sport. Elle fait les yeux doux à Emmett depuis 2 ans, ce qui met Rosalie hors d'elle, c'est évident. Je me souviens du jour où l'équipe de notre lycée, les Red Rockets, gagna le match contre les Hot Wild. Cette salope de Mallory avait sauté au coup de mon frère, et l'avait embrassé à peine bouche. J'étais hébétée devant ce spectacle, jusqu'à qu'un cri aigu me sorte de ma léthargie. Rosalie avait attrapé Mallory par les cheveux, l'avait tiré le plus fort possible et s'en suivit des coups digne d'un Rocky. Rosalie en fureur, ça fait vraiment peur. En revenant, j'avais remarquais qu'il lui restait une touffe de cheveux dans la main. Je souris à ce souvenir marquant.
Arrivées au stade, nous prenions place sur les gradins, pas très loin des joueurs. Nous aperçûmes Emmett et tout l'équipe sur le terrain, en plein échauffement. A leur gauche, Mallory et 3 de ses pompom girls se dandinaient encore et encore, balançant leurs hanches de droite à gauche, en fixant les garçons, une moue sur les lèvres. Je ramenai mes mains sur ma bouche, les positionnant sur le côté et criai :
-Chaudasses en action !
L'équipe de foot riait, tandis que les pétasses me fixaient avec rage. Lauren pointa son doigt parfaitement manucuré et enduit de rose fuchsia vers moi.
-Fais gaffe, Swan ! Mais je t'avoue une chose. Sur ce coup, on a bien plus de propositions que toi !
-Peut-être ! Je suis d'ailleurs fière de ne pas écarter les cuisses dès que une personne dotait d'un pénis fait son apparition dans un rayon de 5 kilomètres !
Plus rien ne bougeait. Enfin, les « Ouh » des personnes présentes se firent entendre, et surtout la voix stridente d'hystérique de Lauren.
-Espèce de salope ! Je vais te tuer !
-Ne me traite pas de salope, pourriture !
Je commençai à descendre des gradins et courait sur la pelouse du stade, projettant de la lui faire bouffer. Emmett me retint à temps en m'entourant de ses bras solides, formant un étau autour de moi. J'essayai tant bien que mal de me débattre avec mes pieds, mais c'était peine perdue. Lauren était retenue par ses clones enduits de peinture et de graisses de baleines ( elles appellent ça se « maquiller » )
La fin de l'entrainement se déroula plutôt bien, malgré les regards entre moi et Mallory. Je sais, je n'ai pas vraiment une attitude féminine en l'insultant et en voulant me battre. Mais c'est comme ça, je suis comme ça. En attendant qu'Emmett sorte des vestiaires, Rose attaqua la conversation :
-Tu sais, commença-t-elle, j'ai bien réfléchi à ta situation concernant les garçons qui te plaisent ..
-Ah … Et ?
-Est-ce-que tu parles avec ces mecs ? Est-ce-qu'ils t'attirent au-delà du physique ? Quand tu leur parles, c'est des discussions sérieuses ? Réponds-moi franchement, Isabella !
-Plus des mondanités, je dirai, avouai-je. Je sais pas quoi leur dire ! Il y a un blocage ! Rosalie, c'est grave !
-Alors, c'est qu'ils ne t'attirent pas réellement ! Et puis, ce James là ! C'est un dragueur immature ! T'as le chic pour trouver les mecs cons toi !
Rosalie ne sait pas prendre de gants …
-Je le sais, Rose...
-Et puis, tu n'essaies même pas de leur faire comprendre ce que tu ressens envers eux ! Qui ne tente rien n'a rien !
-Oui, mais ..
-Mais, mais, mais ! Ta vie se résume à ça, Bella. Arrête et fonce ! Arrête de penser, vis ta vie ! Mais pas avec James ! Tu verras, ça te tombera dessus le jour où tu ne t'y attendra pas !
Je laissai tomber cette discussion, en entamant une autre.
-Au fait ! Entamai-je. La maison à côté de la mienne a été vendu il y a plus d'une semaine ! D'après l'agent immobilier, les nouveaux propriétaires arrivent dans 2 jours ! Ce qui veut dire plus de petites soirées improvisées avec Emmett en amoureux dans le jardin des voisins !
Rosalie parut déçue. C'est drôle comme faire l'amour au grand air peut paraître divertissant !
Sur ces mots, mon frère arriva, et les yeux des deux amoureux s'illuminèrent ! Ils se jetèrent dans les bras l'un de l'autre et s'embrassèrent à pleine bouche. Je détournai le regard mal à l'aise ( c'est mon frère tout de même ! ) et me raclai la gorge. Ils se décalèrent et nous entrâmes dans la voiture de Rosalie.
[...]
Arrivée chez nous, j'embrassai ma meilleure amie sur la joue et rentrai à la maison, laissant un moment à deux aux tourteraux. Ma mère m'accueillit, des traces de farine sur les joues, le sourire aux lèvres et les yeux pétillants :
-Eh bonjour, toi ! Ton père et moi étions en train de faire des crêpes !
En effet, ce dernier arriva, de la farine et du lait plein les cheveux ! Crasseux ! Mais le tee-shirt de mon père rentré dans son pantalon et la robe de ma mère non fermée derrière me mit la puce à l'oreille.
-Ah, mais vous êtes vraiment dégueulasse ! Dans la cuisine, à côté de la nourriture ! Sales, va !
Ils éclatèrent de rire, et mon père se précipita sur la robe de ma mère, remontant sa fermeture éclair.
Je gravis les marches, un sourire aux lèvres, pour enfin atterrir dans ma chambre. J'ouvris mon sac de cours et entamai mes devoirs. Littérature, fait, histoire, fait, mathématique .. Je les ferai demain, dans la voiture .. Un coup léger retentit. La porte s'ouvrit et la tête de mon père m'apparut.
-Ma fille chérie, c'est ta semaine !
Après un long et interminable soupir, je descendis, et attrapai la laisse de Maxell, le gros terre-neuve me servant de chien. Emmett l'avait choisi pour l'anniversaire de ses 15 ans. Il a 3 ans et ait énorme ! Et bien sûr, chacun doit le sortir une semaine sur deux ! Sachant que ce chien était destiné à Emmett au départ ! A peine eus-je ouvert la porte que Maxell cavala dans le quartier. Heureusement qu'aujourd'hui, le temps était potable. A Forks, le beau temps n'est pas vraiment au rendez-vous ! Je rentrai à la maison un quart d'heure plus tard, apercevant à la fenêtre mon ours de frère.
-Bella ! Maxell ! Nous apostropha-t-il, la bouche remplie de crêpes. Enfin de retour ?
-Ah, ah, ah ! Non, ne les mange pas ! Lui criai-je, approchant désespérément ma main de sa bouche.
-Beh pourquoi ?
Et soudain, je me rappelai du jour où il m'avait fait manger de la boue, prétextant que c'était une tarte au chocolat. Pour ma défense, j'étais petite ! Le sourire malicieux, je lui dis que je pensais qu'elles étaient trop chaudes.
-Pas grave ! Au fait, tu t'es remise de l'accrochage avec Mallory ? Me demanda-t-il, la bouche encore pleine.
-Ouais, ouais, fis-je en craquant mes doigts. T'en a pas marre de la voir à chaque entrainement ?
-Non, pas vraiment .. Ça me permet de voir Rosie un peu plus, avoua-t-il, des couleurs s'installant sur ses joues.
Les rougeurs, c'est de famille lui souris et partis mettre la table. Durant le diner, nous parlâmes de nos futurs voisins, vu que mon père connaissait le père de famille qui allait habiter la maison voisine.
-Le père s'appelle Carlisle, il est médecin. C'est un ami d'enfance ! Je l'ai croisé vendredi dernier, il venait installer des affaires dans la maison avec sa femme ! Nous avons parlé et il m'a dit qu'ils avaient deux enfants ! De votre âge, d'ailleurs, ajouta-t-il en nous montrant de sa fourchette.
-Ils viennent d'où ? Demanda Emmett.
-Phoenix, mais ils ont dû partir.
-Partir de Phœnix pour venir à Forks ? C'est débile !
-Isabella ! Me réprimanda ma mère.
-Comment s'appellent leurs enfants ? Demanda Renée à son mari.
-Alice et Edward ! Répondit mon père. Ils m'ont l'air très gentils ! Comme leur mère, Esmée !
-Prénom vieillot bonjour! Edward et Esmée ! Fis-je.
-C'est clair ! Approuva Emmett
Ma mère nous fit les gros yeux. Mon frère et moi échangeâmes un clin d'oeil.
Une fois le repas terminé, je pris une douche et enfilai un débardeur ainsi qu'un shorty propre en guise de pyjama. Mon téléphone sonna : Leah.
-Bella, c'est Leah ! Ça va ?
Ah là là, elle est tellement prévisible ..
-Oui, Leah. Et oui, je lui ai parlé de la bague !
-Alors ?
Je savais qu'elle accrochait son téléphone à deux mains, attendant une réponse.
-Alors, c'est non, Leah ! Désolée ! Mais je me range du côté de Jacob. La bague est vraiment trop chère !
-Oui, je sais, mais elle est tellement belle …
Nous discutâmes durant une demi-heure, avant qu'elle ne raccroche. Je pûs enfin me plonger dans mes draps. Après avoir jeté un dernier coup d'oeil à la fenêtre voisine qui allait bientôt être habitée, je m'endormis paisiblement.
Bon, voilà ! Pour info, j'aime BEAUCOUP les REVIEWS ! :P J'accepte toutes critiques :) En espérant que ça vous ait plu ! Bisoux !
