Haha j'ai honte si vous saviez. La dernière mise à jour date de 2013 et je n'ai malheureusement aucunes excuses à vous soumettre pour cette looooooooooongue absence. Ah si. Le lycée. Ce truc à ruiné ma vie sans déconner . Plus sérieusement, j'espère reprendre un rythme correcte, mais bon, n'espérez pas trop, Juishi n'est jamais à l'heure. -w-


Time for a rest.


[ Quelque part, sur le continent Ninja.]

La nuit était tombé depuis quelques heures déjà sur le Pays du Fer, rendant le paysage plus sombre et effrayant que jamais. La température froide semblait baisser avec rapidité incongru, depuis que le soleil avait décliné, laissant parfois penser que quiconque oserait mettre le nez dehors, se transformerait immédiatement en statue de glace. Cependant, loin d'impression les quelques courageuses personnes qui vivaient dans les petits villages alentours au Sommet des Kage ne se gênaient certainement pas pour sortir malgré les 60 centimètres de neiges qui semblait recouvrir sols et toitures. Loin de toute cette joyeuse normalité, plus exactement en direction d'une chaîne de montagnes légèrement éclairées par la lune pleine, se trouvait néanmoins l'une des bases les plus secrètement et jalousement gardée par des troupe de Ninja et Samouraï. Une personne totalement normal, parfaitement dénudée de tout entraînement Shinobi, n'aurait évidemment jamais pût, ne serait-ce que remarquer les quelques ombres qui semblaient se hâter au pied de cette chaîne de montagne, l'agitation en cette soirée, semblait de mise, et à raison d'ailleurs.

Peu parlaient, mais tous savaient; l'équipe d'extraction était revenue la veille au matin et avec elle, les membres à moitié mort de la Team M&M'S et ces simple faits, suffisaient à en faire frémir plus d'un. Mais en cette nuit de deuil, ce n'était pas la peur qui comblait les esprits non, mais les souvenirs. Personne n'avait eut vent, du moins pour le moment, de l'état de la situation. Qui était en vie? Qui était mort? Dans quel état demeuraient les survivant? Comment s'en sortiraient-ils? Les questions pourtant silencieuses demeuraient toutefois dans toutes les têtes. Certains s'attendaient au pire, d'autre se butaient à se dire que tout irait bien. Mais personnes hormis les concernés, ne possédait de réponses exactes. Alors les esprits les plus craintifs, ou tout simplement les plus sages, se laissaient aller à fermer les yeux un instant pour se souvenir. Se souvenir de ces trois Joyeux Lurons si bien sûr nous pouvions les appeler ainsi.

Il y avait ce petit brun aux yeux adorablement bleu qui, quand il ne se planquait pas derrière les jupes de son aînée, pouvait se laisser aller aux taquineries. Combien de fois certains Samouraï c'étaient retrouvés affublés de fausses moustaches gracieusement offerte par le gamin tantôt innocent tantôt vicieux? Ses yeux d'un bleu outremer n'avait cesse de pétiller comme si un million d'étoiles y avaient élues domiciles et son rire! Bon sang il avait un tel rire, que le simple fait de l'entendre, vous décrochez un immense sourire tout à fait communicatif. Shinkirô était sans doute l'élément le plus enfantin-joyeux et optimiste qu'il eut été donné de voir, en soit le presque total opposé de son aînée. Cette dernière pourtant, était aussi souriante que le cadet, même si ce n'était pas vraiment les mêmes, les mimiques faciales de Merudy, elles avaient plus tendances à exprimer son côté un peu grande gamine moqueuse de tous. Toujours en train d'embêter son monde, elle aimait plus que tout plonger ses longs doigts fins dans la tignasse des gens, histoire de leurs administrer un décoiffage total en bonne et dû forme. Jamais à court de répliques narquoises ou d'allusions perverses il lui arrivait cependant de savoir se poser un instant et alors, l'excitée de service qu'était la brunette, devenait le parfait sosie d'une maman qui, dés la nuit tombée, s'armait de sa voix pour se faire entendre des cieux. Sans doutes aucuns que les plus belles mélodies avaient étés entendus de toute la planque, sous le regard presque protecteur de la dernière femme du groupe.

Megumi était, aux premiers abords un femme froide qui ne semblait apprécier rien ni personne, du moins c'est ce que les gens se disaient. Toutefois, en creusant un peu plus, en grattant la carapace qui l'a recouvrait, on y découvrait une jeune femme protectrices, aussi féroces que les lionnes envers leurs proies. Elle ne supportait pas l'idée de savoir ses deux cadets malades, ou déprimés. Elle n'avait pourtant aucuns liens de sang ou autre avec les deux Shinobi. Ils s'étaient rencontrés par le plus grands des hasard lors d'un raide contre un village de bandit et de fil en aiguilles, leurs relations avaient évolués en quelques chose de familiale, si bien qu'il n'était pas rare d'entendre les échos d'une scène entre eux trois, depuis lors tout à fait banales et amusantes pour le reste des troupes, qui s'en amusaient bien de ce genre de divertissements.

Passé ces pensées, tous étaient loin de se douter que le seul garçon de l'équipe était désormais, aussi réactif d'un mort devant la fin du monde. Il ne supportait le regard de personne, ne voulait être en présence de personne, si bien qu'il était allé jusqu'à se cloître dans un des multiples placards qui constituaient l'ancienne chambre de sa défunte sœur. Ainsi adossé contre le bois dur, il avait replié ses jambes contre son torse et déposé son visage sur ses genoux. Et depuis, il n'avait pas bougé, refusant de se nourrir, de parler, de vivre tout simplement. Tous ignoraient que la dite sœur reposait sans vie sur une table d'examen dans la section Médicale plus exactement au sous-sol, là ou avait été placé la morgue. Elle avait été soigneusement examiné au cours de son autopsie et seigneur que les dégâts avaient été terrible. L'Iryō-nin qui l'avait prise en charge, avait été grandement soulagé de savoir que la jeune femme avait succombé à ses blessures. C'était tout à fait inhumain. Quand à la dernière, Megumi.. Et bien il avait fallut de longues heures avant de décider par qui elle serait prise en charge. Certains haussaient que sa place étaient en Psychiatrie et d'autre huaient qu'il fallait l'envoyer en Obstétrique. Le tout, dans un joyeux bordel. Alors non, personne ou presque ne savait et tous attendaient, que ce soit un mot, ou une indication, de la part de la Chef de tout ça.

Cette dernière débarqua justement comme une flèche, suivit de la Team Taka et de quelques autres Ninja sûrement là pour veiller sur la jeune femme. Plus elle semblait s'avancer vers la cours extérieur qu'ils avaient fait creuser entre quatre immenses montagne, plus les habitant de ces mêmes montagnes s'entassaient à sa suite, un poids angoissant dans l'estomac. Lorsqu'elle fût arrivée au centre de ce qui semblait être un parc quelconque, elle vint se hisser sur la scène. Aussitôt, Yamazaru surplomba toutes les personnes présentes. Qu'ils soient Shinobi, Samouraï, ou quelconques hommes, femmes et enfants, elle darda sur eux tous, un regard douloureux. Ce fût seulement à cet instant qu'ils surent. Il surent que quoique que dirait la grande brune, personne n'aimerait ça..


Suigetsu en avait plus qu'assez. Combien de temps encore, devrait-il attendre que cette foutu bonne femme lui donne la permission de voir sa belle-sœur?! Bon sang! Ce n'était pas non plus comme s'il n'était pas un membre de la famille. Noooon bien-sûr. Agacé, il shoota furieusement dans la roche qui gronda de façon sourde. Non, c'est faux. Il n'était absolument pas en train de péter les plombs là de suite.

« Oi Hozûki, c'pas en cognant le mur que l'Doc` bougeras plus vite son ass. » Le Nukenin de Kiri fit volte-face vers une certaine rouquine, qu'il ne manqua pas de foudroyer du regard.

« Quand j'aurais décidé d'avoir ton putain d'avis je te sonnerais. En attendant la putain de toi. Ta gueule Karin. »

Loin de se voir vexée par les mots de son coéquipier, la jeune femme se contenta de soupirer mollement, avant de venir s'asseoir sur l'appui de fenêtre, qui faisait indéniablement barrage entre un certain albinos et la femme qu'il souhaitait voir. Cette dernière justement n'avait lâchée aucunes paroles, se contentant de darder tête basse, tendis que les divers Iryō-nin s'employaient à lui faire passer toute une batteries de test, follement insupportable. Il allait devenir dingue. Rageur, l'Hozûki abattit son poings sur la vitre qui ne trembla même pas d'un iota.
« Vous foutez quoi vous la d'dans hein! OUAIS C'EST À VOUS QUE J'PARLE BANDE D'ENFANTS DE PUTE! »

Irrité, l'un des médecins vêtu d'une blouse blanche qui laissait franchement à désirer, se hissa hors de la pièce, les bras croiser sur son torse visiblement particulièrement exaspéré par l'entrain que faisait preuve l'assassin de la Team Taka. Oh, bien-sûr il comprenait parfaitement que ce dernier pète un peu les plombs. Ce n'était pas la première fois d'ailleurs, combien de fois avait-il eut le droit à ce spectacle? Il était peu être lié à la blonde, toutefois, cela ne les empêchaient tout deux pas, de piquer de grosses gueulantes à propos de sujets parfois sérieux, parfois non.

« Ce n'est pas en hurlant à qui veux bien l'entendre que vous voulez l'a voir, Hozûki-san, que ça ira plus vite.. » Commença le Doc, un homme charmant à la peau matte et aux yeux étrangement fauve. Il adressa une moue contrarié à l'adresse du sabreur, tendis que Karin de son côté, lançait un regard parfaitement équivaux à son coéquipier.

« C'est ce que je lui ai dit Oharu-san. » Haussa la jeune femme. Elle croisa nonchalamment ses jambes et vint s'accouder sans plus de pression contre l'un de ses genoux, comme si désormais elle semblait attendre la suite des événements.

« La ferme. Ça vas faire plus de 18 heures que vous êtes cloîtrés là-dedans comme des putains de singes! » Un grondement sourd fit vibrer a gorge du Shinobi qui dés lors, vint empoigner le métisse par la blouse qu'il portait. Il se mit ensuite en tête de le secouer comme un pruneau. « Je veux des réponses bordel! DES RÉPONSES! JE PARLE CHINOIS OU COMMENT ÇA C'PASSE?! Vous êtes des putains de chiens! MÊME UN MORT BOSSERAIT PLUS QUE ÇA PUTAIN! »

Ce fût un peu près à ce moment, que Yamazau apparût au coin d'un couloir, accompagné d'un certain Uchiha et de quelques Samouraï qui ne semblaient jamais la quitter. À la vue immédiate du blanc, ses sourcils se froncèrent désagréablement, tendis qu'une grimace à mis chemin entre le mépris et l'irritation totale, venait squatter ses lèvres pleines. Sans plus d'explications, elle fit un signes à ses subordonnés et l'instant suivant, le Démon de Kiri se retrouvait doté de chaînes, alors qu'on le tirait vers les étages inférieurs.

« Foutez-le moi au frais. Merde j'ai pas que ça à faire à gérer les crises d'ado hormonaux. » Lâchât-elle d'un ton sec.

Les cris de rages du jeunes adultes, futur détenu se firent entendre durant quelques secondes encore, puis le silence revint. Personne n'avait eut l'audace de contester les ordres de la brune et accessoirement, chef de l'endroit. Toutefois, si personne n'avait haussé la voix, les deux autres membres présents de la Team Taka, ne purent qu'échanger un regard angoissés. Sasuke avait posé par instinct sa main sur la garde de Kusanagi et Karin, avait dés lors, remonté nerveusement ses lunettes sur son nez.

« Détendez-vous, putain on croirait jamais qu'vous êtes des fucking Shinobi. » Elle renifla de façon dédaigneuse, les yeux rivés sur la salle d'auscultation, pleinement active. « Je sais ce que vous pensez.. Mais croyez-moi, quand je vous dit qu'en ce moment, Hozûki sera bien mieux en isolement, qu'à user le sol sous ses pieds. » Une énième grimace déforma ses traits. « Pas b'soin de putains d'boulets. »

Ses mots restèrent en suspend un moment, toutefois, elle fini par se détourner de la scène sous ses pupilles bleuté, pour faire face à l'Uchiha. Cette fois, toute trace de mépris ou quoiqu'elle avait pût afficher plus tôt, avait tout simplement déserté son visage. Il n'en restait qu'une profonde tristesse.. Et de la douleur. S'approchant d'un pas hésitant de l'unique brun, elle posa nerveusement sa main sur son épaule avant de lui servir une esquisse de sourire rassurant.. Qui échoua lamentablement, sous les regards surpris des deux autres.

« Je pense.. » Se lança t-elle avec hésitation palpable. « Je pense que tu devrais aller voir Shin'.. Il s'est plongé dans un silence total.. Et puisque c'est toi qui l'a ramené à la maison, je me suis dis qu'à toi, peut-être s'ouvrirait-il. »


Cette nuit-ci, Sasuke Uchiha, Nukenin redouté autant de par son nom que ses capacités, se rendit presque à reculons dans l'aile réservés aux dortoirs, là ou d'après la patronne, se trouvait Shinkirô, plus jeune membre de la Team M&M'S et possiblement définitivement mort à l'intérieur. Comme si lui pouvait y faire quelque chose hein? Il n'aimait pas les gens, du moins les faibles et encore moins les gosses. Alors ouais, peut-être avait-il eut quelques discutions avec le jeune homme avant mais là. Clairement, il ne se sentait pas vraiment d'aller parler avec un grand traumatisé. C'était dégueulasse certes, mais il n'était pas médecin et encore moins magiciens. Alors comment, par les couilles de Susanoo, pourrait-il bien avoir une putain de quelconque influence sur une foutue coquille vide? Un grognement peu aimable passa ses lèvres alors qu'il venait, pour la énième fois de la journée, pincer l'arrête de son nez entre ses doigts. Bon sang, pourquoi lui?

« C'est qu'un gosse merde, ça doit pas être si terrible. » Songea-t-il peu amène.

Sur ces charmantes pensées, il fit coulisser le panneau en face de lui avant de pénétrer dans la chambre. Une chambre de fille pour être exacte.. Enfin c'était relatif, mais au vus des sous vêtements féminins qui semblait traîner près du futon.. Le possesseur du Sharingan soupira longuement. Évidemment, quel avait été le pourcentage de chance pour qu'il tombe sur une personne normal, boudant dans une chambre normal et non pas décorés de posters tout à fait..

« Est-ce que c'est sérieusement Koyuki Kazahana en.. Petite culotte? Bon sang je rêve.. »

Détournant avec hâte le regard, de l'affiche pourtant clairement non censuré aux yeux du public, l'Uchiha jeta un rapide coup d'oeil circulaire et fût presque surprit de l'y découvrir vide.. Enfin, avant qu'il ne se souvienne qu'effectivement, l'adolescent s'était cloîtré dans le placard. À reculons donc, Sasuke s'avança vers le fameux placard, qu'il ouvrit lui aussi avec lenteur extrême. Il ne fût même pas surprit d'y voir un adolescent tremblant, parfaitement calé au fin fond du meuble. Bon d'accord, il n'allait pas se mentir, voir le petit brun dans cet état lui était insupportable. Il avait beau se donner un genre, il avait tout de même passé du temps avec le jeune homme. Et bon sang qu'il lui avait rappelé sur certain point un certain Uzumaki. Aussi, en voyant ce visage défait, Sasuke ne pût s'empêcher d'y superposer celui de son.. Meilleur ami? Une boule se forma automatiquement dans la gorge et il secoua vivement la tête. Non, ce n'était pas l'Uzumaki. Lui était juste.. Mort? Disparût? Qui pouvait réellement en être sûr? Un sanglot attira cependant bien vite son attention et un soupire plus tard, le possesseur du Sharingan avait délaissé son sabre sur le futon, pour venir s'accroupir avec lenteur exagérée vers Shinkirô qui trembla de plus belle.

« .. N'ai.. N'ai pas peur veux-tu? » haussa doucement l'Uchiha non sans grimacer.

Bon sang, ça n'était tellement pas lui tout ça. Depuis quand devait-il être aimable, ou même réconforter les blesser de guerres!? Aussitôt pensé qu'il se mit une baffe mentale. Ce n'était pas n'importe quel gamin. Non, lui, il le supportait. Il aimait l'entendre rire et voir ses yeux pétiller. Il voulait le voir rire aux éclats après l'une de ses énièmes blagues.. Sasuke mordit férocement l'intérieur de ses joues, bouleversé par ses propres pensées, il glissa néanmoins sa main sur l'épaule du garçon, qui tressauta vivement, un son pathétique entre la panique totalement et les pleurs, faisant vibrer sa gorge.

« Shhh. Je suis là petit. Tout ira bien. » murmura le jeune homme, conscient que cela ne pouvait être qu'un odieux mensonge, il profita cependant du fait que l'enfant c'était un instant éloigné du fond de l'armoire, pour se glisser derrière lui. Il referma ensuite ses bras autour des épaules de son cadet, dans une tentative maladroite mais cependant forte, de calmer le blessé. Si ce dernier se débattit furieusement pendant de longues minutes, il fini toutefois par se laisser aller à de longues crises de sanglots, jusqu'à ce que la fatigue eusse raison de lui. Pourtant, Sasuke ne bougea pas. Il resta là, durement assis contre ce bois totalement inconfortable, à passé sa main de façon réconfortante, dans le dos de ce gosse.

« Tout ira bien. » Répéta t-il. Il semblait à cet instant avoir autant besoin de ses mots que le jeune garçon. « Tout ira bien..»


Voilà voilà.

Je suis parfaitement consciente que ce chapitre est loin d'être long et sans action, je voulais justement poser un peu les choses, leurs laisser le temps de souffler un moment haha. Avant que tout ne parte en couille!

J'espère que ce court chapitre vous aura tout de même plût parce que voilà, je l'aime assez, malgré sa nature un peu tristoune.

Sooo sur ces charmantes paroles, je remercies touts ceux et celles qui me suivent, qui me mettent en alertes, prennent le temps de me donner leurs avis et surtout, qui me lisent encore après ce temps.

Alors voilà.

MERCI MES POULETS -Keurstoutpleinpartoutetvoilà;-

Biz'

Juishi.