Hello tout le monde ! Comme on se retrouve hein ? Je ne vais rien vous cacher, cette fic est une des plus excentriques que j'ai jamais écris mais ce n'est pas seulement des gaffes et autre, non, ceci est une fic extrêmement sérieuse et respectable (ça sonne bizarre mais c'est très sérieux, il faut me croire D:).

Peneloo, toi et moi, encore. Que demandé de plus ? x3


Give me a second...


Je m'appelle John Watson. J'ai trente-six ans et je vis à Cardiff, seul, enfin, pour l'instant. Je travaille dans une petite société de vente. Je vends des photocopieuses. Ou j'essaie, du moins. Le problème, mon plus grand malheur même, est que je suis extrêmement maladroit. Je n'arrive pas à l'expliquer. Cela provient peut-être du fait qu'à l'accouchement, le docteur m'a entaillé le front lors de la césarienne. C'est pour dire, à la naissance, j'avais déjà la guigne.

« Watson, le boss veut te voir, encore, » informe Donovan, une vendeuse à la main de fer, lorsqu'elle fait irruption dans mon bureau.

« J'arrive, » je soupire, en me levant prestement.

Mon genou va violemment rencontrer le dessous de mon bureau et en jurant, j'essaie de m'extirper de mon siège à grande peine mais dans un mouvement de bras importun, je renverse la totalité des dossiers reposant sur mon bureau. Déconfit, j'observe le chaos que j'ai créé en moins d'une minute, non sans parler du fait que j'ai violenté ma jambe malade. Ça m'apprendra à faire la guerre en étant affublé d'une malchance aussi ridicule.

«Bonjour patron,» j'essaye de sourire, une fois arrivé dans l'énorme pièce qui sert de bureau au PDG de l'entreprise.

Celui-ci est calmement assis dans son fauteuil, son regard ne présageant rien de bon. Carl Powers est un brave qui a réussi en suant sang et eau dit-on. D'ailleurs, il accorde toujours une chance aux employés les plus boiteux (comme moi), arguant que tout le monde a droit à un coup de main. C'est très humble de sa part. Surtout quand on sait que je travaille dans cette boîte depuis trois ans maintenant et que j'ai à mon compteur une fenêtre brisée, une porte fracassée, trois photocopieuses fichues ainsi qu'un ordinateur anéanti. Non sans parler des autres fautes bénignes que j'ai commises et de tous les accidents que j'ai causés par mégarde.

« Watson, je ne vais pas y aller par quatre chemins, vous êtes le pire employé que je n'ai jamais eu. Peut-être le pire de la terre entière, » commence le blond, un air grave embrasant ses traits.

« Je suis désolé. »

« Je sais, Watson. Vous ne le faites pas exprès mais sincèrement… est-ce tout bonnement possible d'être aussi malhabile ? Qu'est-ce qui ne va pas chez vous ? »

« Je… » Je tente avant d'être interrompu.

« C'est une question rhétorique. Ne répondez pas et pour l'amour de la Sainte-vierge, restez immobile sinon vous allez malencontreusement casser un objet de valeur ou pire, vous faire mal. »

Je n'ajoute rien et garde une immobilité totale. Je déteste me sentir aussi idiot. Tout ça c'est de la faute de mes parents. On dit toujours que les gens élevés en campagne sont d'incroyables empotés. Mais non, mes parents eux, voulaient le grand air, la mer et les mouettes.

« Je vous ai gardé aussi longtemps que possible mais vous commencez à me coûter franchement cher. Je ne parle pas seulement de tout le matériel que vous réduisez à néant. Si ce n'était que ça. Mais il faut en plus que vous embarquiez vos collègues dans vos catastrophes et que j'aie à payer des congés ET des remplaçants. Si seulement vous étiez un bon employé en guise de compensation. Non. Vous, vous ratez le moindre contrat. Avez-vous jamais réussi à vendre une seule photocopieuse ? »

Je ravale difficilement l'objection que je m'apprêtais à rétorquer. Je vends au moins une photocopieuse tous les deux mois. Qu'il vente ou qu'il neige, une machine sera vendue. D'accord, c'est toujours le même client qui me les achète. Dieu seul sait pour quelle raison. Il doit crouler sous les photocopieuses. Le blond se passe une main lasse sur le visage, desserre le nœud de sa cravate avant de reprendre énervé ou frustré, je ne saurais le dire :

« Comment peut-on être aussi…Watson ? Parce qu'il n'y a pas d'autre mot ! Vous déviez toutes les lois du bon sens et parfois même de la gravité. Et puis non ! On ne peut décemment pas être aussi gauche ! Savez-vous que je me suis retrouvé à avoir peur pour vous à chaque fois que vous finissez le travail ? Tous les soirs, je me dis : Ça y est. Sur ce coup, il va se tuer en nouant ses lacets. »

Powers est si excédé qu'il finit par dénouer sa cravate et la lance négligemment dans un coin de la pièce. J'avoue être quelque peu troublé par ses confessions. Jamais je n'aurais imaginé être si gaffeur. À vrai dire, je ne pense pas que le fait que j'aie deux mains gauches, deux pieds du même exemplaire et assurément un équilibre quasi inexistant puisse porter atteinte à ma vie. J'ai passé le cap de la trentaine, ce qui prouve qu'il n'y a pas de quoi en faire tout un mélodrame.

« Je me dois, toutefois, de vous accorder une dernière chance. Parce que vous êtes un homme qui le mérite. Comparé à tous ces faux jetons qui remplissent mes bureaux, vous, vous avez eu le courage de servir votre pays malgré le fait que, vu votre handicap, c'était presque du suicide. Il y a une agence à Londres - il soulève quelques papier avant de lire - The Science of deduction. C'est une grosse boîte, de quoi refourguer une petite dizaine de photocopieuses. Allez là-bas et je vous en prie Watson, ne me décevez pas. »

« Vous pouvez compter sur moi monsieur, » j'affirme, authentique.

« Bien. Vous pouvez rentrer chez vous. Prenez le train de sept heures quatre, demain matin. - Après un regard, il ajoute - Il y en a un deuxième à et demie au cas où. »

« Merci monsieur, » dis-je, reconnaissant.

Il a vraiment l'air affligé. Cependant, il n'y a pas de quoi. Je serai à l'heure. Quand le train de sept heure quatre quittera la gare, je serai dedans et bon Dieu, je vais les vendre ces fichues machines.


XXX


« Retenez ce train ! » Je hurle à m'en rompre un poumon.

D'accord, ce n'est pas du tout l'idée que je me faisais du : « Je serai à l'heure etcetera etcetera... » Je manque de renverser un étendard de cartes postales et en l'évitant de me tordre la cheville. Ma canne dans une main, je boitille, cours, traîne la patte aussi vite que possible. Devant moi, le dernier wagon du train de sept heures et demie vient de fermer ses portes. Une employée de gare tient son sifflet en main, prête à souffler à l'intérieur du cylindre métallique.

« NON ! » Je crie vivement en plongeant devant elle. « Oh ne sifflez pas le départ je vous en prie ! Je dois être dans ce train, s'il vous plaît. »

Elle me fixe longuement, surprise. Il faut dire que je ne suis pas dans le meilleur état. Ma veste est déchirée du côté droit, je me suis encore scarifié en me rasant et mes cheveux ressemblent à un nid de moineaux.

« Je ne sais pas si… » Commence-t-elle lorsque je la coupe.

« S'il vous plaît. »

Je me mords la lèvre inferieur, mimant l'air que je prenais la veille de Noël, suppliant pour qu'on ouvre les cadeaux à huit heures à peine. Elle me sourit, rouge de gêne, se saisit de sa clé afin d'ouvrir la porte du wagon.

« Oh merci ! » J'éclate avant de l'embrasser sur la joue.

J'allais monter dans le fameux train puis me ravise en me retournant, charmeur :

« Vous n'auriez pas un numéro par hasard ? »

« Haha vous alors ! » Rit-elle comme elle sort un papier sur lequel, d'une écriture fine, tout en courbes, elle inscrit son numéro et me le tend.

« Ravi de faire votre connaissance… Charline, » je salue après avoir consulté l'inscription. « Je m'appelle John, John Watson. »

« Je vous souhaite donc un bon voyage, John. »

Je lui souris une dernière fois comme je monte dans le train. Ce n'est pas une si mauvaise journée ! Je vais en vendre des tonnes de ces photocopieuses, c'est moi qui vous le dis. Je prends place dans un siège et voulant consulter le dossier du potentiel acheteur, je me rends compte que je l'ai oublié chez moi. Mazette. Carl va me tuer. Le train démarre, quittant lentement la gare dans un bruit aigu accompagné de vives secousses. Affecté, je sors mon portable. Autant le lui avouer tout de suite. Je déverrouille l'appareil, prêt à me trouver un autre job quand un message me stoppe dans ma démarche, il vient de Carl : « Watson, votre rendez-vous est à dix heures pile, soyez à l'heure. Ci-joint, les informations sur le potentiel acheteur. Ce n'est pas que je ne vous fait pas confiance, ce message n'est qu'une mesure de sécurité. Bonne chance. -CP »

Powers s'investit toujours autant avec ses employés. C'est un très bon patron, exigeant tout en restant étrangement humain. Toutefois, il semble devoir puiser dans ses ressources les plus profondes pour faire preuve d'une patience colossale envers moi. J'ai bien conscience que cela ne durera pas indéfiniment. C'est pourquoi je suis si déterminé à faire les choses bien. Au moins pour cette fois (on ne peut pas être parfait en continu non plus). Fort de cette conclusion, je télécharge le dossier avec empressement. J'ai deux heures avant d'arriver à Londres. Il faut que je prépare une technique d'attaque. La plupart des Londoniens aiment se croire meilleurs que leurs confrères campagnards. Par moments, il est ingénieux de jouer sur ce trait écœurant de leur personnalité. Ils se sentiront justes et bons d'accorder le moindre intérêt à un être qui leur est si inférieur. Généralement, c'est à ce point même de la discussion que je fais tout capoter. Ils sont là, au creux de ma main, prêts à signer et moi dans un geste malencontreux ou autre dégringolade, je brise un vase, détruis un cadre et pire encore. Cette fois, ça n'arrivera pas, je vais les lui vendre ces saloperies.

Déterminé, j'examine le dossier avec attention. Le PDG de The Science of deduction est un certain Sherlock Holmes. Il a trente et un an et est de ce fait plus jeune que moi. Avec un peu de chance, je pourrais user du respect envers les aînés afin qu'il ne rejette pas mon offre au premier mot proféré. The Science of deduction est une espèce d'agence qui s'occupe de rétablir la vérité. J'avoue ne rien y comprendre. Poussé par une envie incroyable de réussite, je tape leur nom dans la barre de recherche internet de mon Smartphone et tombe sur le site officiel de l'entreprise. « On observe tout et de nos observations coulent des déductions immanquablement justes car une fois que l'on élimine l'impossible, ce qui reste, si improbable soit-il, est nécessairement la vérité ». Je me gratte légèrement la nuque, refoulant une énorme envie d'éclater de rire. Jésus. Ils m'ont l'air totalement à côté de la plaque !

On dirait que leur discours sort tout droit de la bouche des hippies qui squattent des après-midis durant dans le parc devant chez moi. La vérité par-ci, la vérité par-là, ils n'ont que ce mot à la bouche. Je devrais essayer de leur faire acheter quelques photocopieuses à eux aussi. Non, plus sérieusement. Elle a l'air d'être réellement capable de faire ce qu'elle avance, l'agence donc. Des comptes rendu exhaustifs de certaines affaires sont tout simplement incroyables et par cela, je soutiens que je peine à y croire un tant soit peu. Non sans parler du fait qu'ils prétendent venir en aide à la police anglaise en tant que détectives consultant ou que sais-je encore. D'accord, on peut dire que je fais preuve d'étroitesse d'esprit, ce à quoi je répondrais, qu'en tant que vendeur de photocopieuses, je n'ai nullement besoin de croire à toutes les insanités présentes en ce bas monde. Les haut-parleurs installés en bout de wagon crépitent alors qu'ils précèdent une voix annonçant l'entrée en gare de Londres. Je délaisse mes documents, quitte internet et rassemble mes affaires à la hâte. Peut-être devrais-je ôter ma veste en lambeaux mais je crains que me présenter en chemise ne fasse pas très sérieux. Dans tous les cas, avec ou sans veste, je n'aurai pas l'air crédible.

D'un pas aussi vif que le permet ma canne et ma jambe, je quitte mon train et me jette dans la foule sauvage, pressée des Londoniens. J'ai une heure pour trouver l'emplacement exact de The Science of deduction. Autant dire que je ne suis pas dans la mouise. Surtout quand on sait que je suis arrivé par Paddington et que l'agence se trouve à l'autre bout de la ville : Old Street. Je n'ai plus qu'à prendre le métro tout en suppliant Dieu de ne pas me mettre des bâtons dans les roues.


XXX


C'est assez étonné que j'observe l'énorme bâtiment de l'agence. Il me reste encore dix bonnes minutes avant d'être en retard. De plus, je n'ai causé aucun accident quelconque et ne me suis pas égaré en ville comme un vulgaire péquenot. Oh bien sûr, il y a eu l'épisode des oiseaux. Mais il m'est arrivé bien pire que de me faire attaquer par des moineaux enragés. J'avoue tout de même avoir eu peur pour mes globes oculaires, ils étaient si déchaînés que je les ai pensés tout droit sortis de l'esprit d'Hitchcock. Néanmoins satisfait par mon avance, j'ôte mon ersatz de veste, le fourre dans ma mallette et franchis les portes du bâtiment. La décoration est simple. Une déco si peu présente qu'on la croirait inexistante. Moderne, épurée. J'approche de la réceptionniste (franchement jolie soit dit en passant) :

_Bonjour, je m'appelle John Watson, j'ai rendez-vous.

Elle ignore proprement mon salut tout en prenant l'air pincé qu'ont souvent les réceptionnistes détestables. « Anthea », je lis sur son badge.

« Bien. John Hamish Watson. Vous êtes en avance, monsieur Holmes est encore en rendez-vous. Prenez l'ascenseur jusqu'au onzième étage et patientez, » déclare-t-elle d'une voix lente, ennuyée.

Seigneur ! Je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi blasé. Personne ne l'oblige à travailler ! Si son job lui déplaît tant que cela, elle n'a qu'à démissionner plutôt que d'imposer sa mauvaise humeur au monde. Pour peu, elle m'énerverait presque. Sans un mot je me dirige vers l'ascenseur. Je suis d'une humeur trop joyeuse pour me laisser abattre. Je suis en avance ! À un tel point que Holmes est toujours en rendez-vous ! Cela ne m'était encore jamais arrivé auparavant ! Les portes métalliques s'ouvrent devant moi et c'est tout émoustillé que j'appuie sur le bouton du onzième. Oh cela mériterait une petite danse ! C'est un truc que m'ont appris les hippies devant chez moi. Danser pour extérioriser sa joie. Je suis sûr que ça marche aussi avec la victoire. Il n'y a personne dans l'ascenseur… Un sourire jovial embrase mes traits et je lève ma canne afin d'effectuer quelques pas chassés tout en suivant un rythme s'apparentant au twist, ou au boogie avec la pointe d'un moonwalk bancal.


XXX


POV SHERLOCK

« Non Anderson, vous avez tort. C'est la tante qui a fait le coup, » je souffle, irrité.

« Mais non ! C'est sa stupide cousine ! Elle est si cupide et avare qu'elle serait prête à arracher les dents en or d'un mort, » s'énerve le brun.

Je le regarde avec mépris comme je lance irrité à mon tour :

« Rappelez-moi un peu pourquoi je vous paie ? »

« Moi je me demande pourquoi je bosse encore pour vous, » répond-il seulement.

J'allais me lancer dans une diatribe des plus explicatives sur son incapacité à reconnaître une vulgaire empoisonneuse lorsque le téléphone sonne (sauvé par le gong, le bougre).

« Oui ? » Dis-je dans le combiné.

« Bonjour mon garçon ! Je téléphone uniquement pour vous signaler qu'un homme est en train de danser dans l'ascenseur. Il a un sacré pas chassé ! On dirait du Mickie Jeckson ! »

« Michael Jackson, Mrs Hudson, » je corrige naturellement. « Mettez-le en visuel. »

« C'est quel bouton ? »

« Le vert. »

Un sourire naît sur mes lèvres quand un petit blond muni d'une canne apparaît sur mon écran d'ordinateur.

« Qui est-ce ? » Je m'enquiers.

« Anthea m'a signalé que c'était votre prochain rendez-vous. Eh bien ! Ça risque de swinguer ! » S'émerveille la vielle dame.

« En effet, » j'acquiesce, sourire aux lèvres.

L'homme tournoie sur lui-même avec gaucherie, lève sa canne au-dessus de sa tête avant de rouler énergiquement du bassin. Il sursaute violement quand l'ascenseur s'arrête puis éclate de rire en remettant de l'ordre dans ses vêtement. Dès l'instant où il délaisse la cabine métallique, je salue brièvement Hudson, raccroche et me tourne vers Anderson resté debout devant mon bureau, surpris par mon expression.

« Foutez le camp. C'est la tante qui a fait le coup, » je déclare froidement en défroissant ma chemise du plat de la main.

« Ce n'est pas elle ! » S'écrie-t-il, à bout.

« Oh vraiment ? » Gémis-je, une moue enfantine pesant sur mes traits. « Je m'en fiche. Je suis le patron et si je dis que c'est la tante, c'est elle. À présent sortez immédiatement, j'ai rendez-vous. »

« Mais… » Commence le brun avant d'abandonner. « Je vous déteste. »

« Moi de même. Dehors. »

Anderson me fixe avec une haine sauvage et intérieurement, je note de ne jamais lui ordonner de m'apporter mon café. Cette hyène serait capable d'y ajouter un filet de salive. Il quitte la pièce d'un pas rageur et je cache un éclat de rire en simulant une quinte de toux au souvenir du blond s'agitant comme un hyperactif. Cela fait une éternité que je n'ai pas souri et encore moins pour quelque chose d'aussi idiot. Je veux dire, cet homme vient de gesticuler dans mon ascenseur, l'air de rien et moi je m'amuse de le voir se prendre pour Adam Garcia. C'est un comble ! On toque à la porte, je passe une main légère dans mes cheveux, prend une expression neutre et lance d'une voix si traînante qu'elle en devient mécanique, grinçante :

« Entrez. »

Le blond pénètre dans la salle le pas claudiquant, le visage aussi innocent que celui d'un enfant sage, bien élevé et c'est presque instantanément que je manque à mon grand dam d'éclater de rire. Il faut que je me reprenne.

« Bonjour, » je lance, indifférent.

« Bonjour, je m'appelle John Watson. Je suis le représentent de J.A.M corporation. »

« Sherlock Holmes, » je réponds en lui serrant la main. « Ravi. »

« Moi de même. »

« Asseyez-vous, je vous en prie, » fais-je en indiquant le siège me faisant face.

Un léger silence s'installe alors que je le fixe intensément, collectant toutes les informations possibles à son sujet. Cet homme est encore plus rafraîchissant que je le pensais.

« Café ? » Je propose, calme.

« Oui, s'il vous plaît. »

« Anthea ? » J'appelle après avoir décroché mon téléphone.

« Oui Mr. Holmes ? »

« Deux cafés. Un noir au possible, le second avec un nuage de lait et deux sucres, » je commande, enroulant négligemment le câble du combiné autour de mon doigt.

« Bien, Monsieur. »

À peine ai-je raccroché que Watson s'étonne :

« Comment savez-vous de quelle façon je bois mon café ? »

« C'est mon métier, » souris-je.


Voilà ! Je tiens tout de même à souligner à quel point les moineaux sont des animaux répugnants, maléfiques et odieux. Ils m'ont déjà attaqué à plusieurs reprises et je leur voue une haine incommensurable.

Bref, j'espère que ce début vous à plu ! Laissez-moi un petit mot ;)

Bisous

A.