Note: Voilà. This is it, comme on dit. La fin de la fanfic qui nous a accompagné durant cette année, chers lecteurs. Je voudrais tous vous remercier d'avoir été là, pour vos reviews (je n'aurais jamais cru en recevoir autant!), vos ajouts en favoris, etc., etc., etc... C'est... la première fanfiction longue que je termine. Et c'est étonnant parce que je n'arrive jamais à rien terminer.

Je voudrais également adresser un remerciement spécial à Jun Wksnn. Je ne sais pas si tu lis ceci mais je t'ai perdue en cours de route et je voudrais te faire savoir qu'il y a un an, environ, je t'ai promis que j'écrirais une schoolfic et que je la terminerais. Je pense que sans toi, je n'aurais jamais fini (ni même commencé, en fait) ce truc. Tu m'as motivée comme jamais. Merci.

Je n'ai pas envie de vous faire le coup de "grâce à cette fanfic, j'ai rencontré des gens géniaux" parce que ça paraît cliché comme jamais mais pourtant, c'est vrai (entre-autres, I'm looking at u, Coz Juyu).

Encore une fois, je le répète, il y a une suite du nom de SIDEWALK BLUES (que je publierais vers mi-août) qui se passe dix ans après les événements de cette fanfic-ci et qui sera un happy end, no worries.

Je songe cependant, en exclusivité, à publier un premier jet du premier chapitre de Sidewalk Blues sur le groupe When Dellsey Writes dans les jours à venir (lien sur mon profil) (feel free to join~)

Encore une fois, merci, merci, merci à tous.

Je vous conseille, pour cet épilogue, la chanson Radio Nowhere de Springsteen.

Bonne lecture.


Epilogue

Illusions


Toi.

Ouais. Toi.

Toi qui étais mon plus gros problème parce que tu les faisais disparaître tous mes autres, de problèmes.

Toi qui es mon rêve devenu réalité.

Toi qui n'étais plus toi mais un peu quand même et même qu'on peut pas t'en vouloir car tellement de choses avaient changé.

Toi que je hais au plus haut point parce que c'est complètement faux.

Toi.

Toi qui avais dit ne pas croire aux miracles. Ouais, toi, qui n'avais aucun espoir. Salaud, va. Bah regarde. Regarde donc bien. Ouvre un peu tes yeux. Tu l'as pourtant vu, mens pas, tu m'auras pas comme ça, j'veux dire, l'été, en personne. Ecris un peu: ressuscité. Ecris un peu: revenu. Ecris un peu: réapparu.

Mais on va glisser là-dessus. Raison: pas important. C'est à rejeter, suivant, passez.

Les choses vraiment importantes, on n'en a qu'une. Seule et unique.

Chaude nuit où le vent souffle.

Loki arrache une page. Tony demande ce qu'il fait. Loki murmure quelque chose à propos d'un journal. Tony dit: non.

Et à Loki de le rassurer en disant: ne t'inquiète pas, je ne fait qu'arracher les pages où je dis te détester.

Et Tony s'exclame: comment ça? Il s'exclame: comment ça, LES pages?

Et Loki sourit.

On n'a qu'un premier amour.

Loki déchire la page en petits morceaux. Et Tony les récupère et les place dans les mains de Loki. Il le regarde dans les yeux et souffle.

Souffle.

Souffle.

Le vent emporte des particules de vie.

Il tient les mains de Loki dans les siennes et il lui jure. Il lui dit: toi et moi, ça sera jusqu'à la fin des temps.

Douces promesses. Et libre à toi d'y croire, toutes ces choses que vous vous étiez dites (secrètement, Loki redoutait le jour où Tony Stark découvrira qu'il avait des défauts).

On n'a qu'une âme sœur.

Quelque part, autre chose.

Ce soir, je brûle mon journal.

Bruce distingue la flamme qui luit dans la nuit d'été. Il se lève et sort sur le balcon. Il dit: Clint. Il dit: tu fais quoi?

Et à Clint de murmurer: je m'efface la mémoire. Et il dit: encore: je tue des souvenirs.

Bruce l'observe. Et puis il retourne sur ses pas et revient avec un tas de papiers.

Et alors que le feu dévore ton quotidien passé, Clint ne pose pas de questions et Bruce ne dit rien.

Ton très cher et adoré quotidien.

On n'a qu'une vie.

Et pendant ce temps, peut-être bien que Steve range soigneusement ses affaires et il tombe sur un grand cahier aux pages qui étaient jadis blanches mais qui sont maintenant remplies de son écriture. Et ça le fait sourire quand il relit des passages.

Autre part, quelque chose.

Natasha vide son verre cul sec. En même temps que Thor. Et probablement qu'elle se dit des choses. Et elle se dit aussi que tout ça, c'est des conneries et que rien ne vaut la peine de toute manière et plus tard, en se levant, alors que Thor est parti (rejoindre Sif ou Jane)(elle sait plus), elle laisse accidentellement tomber son iPod par terre et l'écrase accidentellement du talon de sa chaussure.

Et elle éclate de rire toute seule. Elle rit à la vue du petit objet brisé, de l'écran fissuré.

(Et puis elle le ramasse et personne n'était là pour confirmer mais des légendes urbaines prétendent qu'elle chuchote: pardon.)

Et tu vois que t'en faisais, des conneries (par amour mais entre parenthèses parce que t'oses pas le dire). Pas forcément des trucs graves (juste parfois).

Ça fait quand même rater le bus (exprès) ou marcher trois kilomètres (de plus). Tu en chiales le soir ou tu en ris vers quatorze heures. Ça obligeait à mentir et à faire des promesses qui ne valaient rien.

Rien du tout.

Mais le pire de ce que ça te faisait, c'était te faire espérer.

Mais te faire espérer quoi?

Tu sais, ça dépendait. Ça faisait espérer que je te croiserais au coin de la rue par pur hasard ou que c'est ton nom à toi qui va s'afficher sur mon écran ou que demain sera un jour tellement meilleur ou que tout ce que tu dis n'a pas de date de péremption.

(Et comment tu savais que t'en avais qu'un, d'amour ou d'âme sœur? Simple. Facile. C'est aux trucs que t'arrives pas à leur trouver de synonymes.

J'te dis, facile.)

C'était de toute manière l'été (pas important) et c'était le meilleur moment pour toi de retomber amoureux de lui ou réciproquement l'inverse opposé. Et puis l'été mourrait comme toi tu crevais à chaque fois.

Sinon, en attendant.

Te demandes-tu parfois où tu seras dans dix minutes? Dans une heure? Dans deux jours? Et des semaines et des mois? Des années? Te le demandes-tu? Et est-ce que tu as peur? En trembles-tu? Dis-moi tout.

Tu n'aurais jamais imaginé et probablement ne l'imagineras-tu jamais.

(A quoi bon d'imaginer de toute façon?)

Peut-être est-ce pour le mieux, ou le pire, qui sait.

On n'a qu'un avenir.

(Parce que demain le ciel sera de nouveau clair et tu auras l'impression que ton soleil te brûle la peau et tu étais sûr, certain que ces moments-là, tu les oublieras jamais, t'auras beau brûler tes carnets en masse et effacer intégralement tes disques durs et arracher des tas de pages et balancer des cahiers entiers à la poubelle et ce que tu veux, jamais, jamais, non, jamais tu les oublieras, ces putains de moments)

Et alors qu'il faisait de plus en plus noir et que toi, tu te sentais de plus en plus désespéré,…

La vie tourna à nouveau la page.

Tu sais, c'était une année pour une vie...


Fin (?)