Merci à tous pour vos nombreux commentaires positif sur ma fiction et vos encouragement face à la baisse de review qui avait entraîné ma baisse de moral. Vous m'avez boosté et pour vous remercier, non seulement je continue ma fanfiction mais je vous poste aussi un très long chapitre. J'espère qu'il vous plaira. Je fais à tous de gros bisous et vous remercie énormément. Merci, vraiment.


Réponses aux reviews

Merci à Mk-Tenebre, Puceron52, Rachel, Lily, Caroline, Marmonie, BellouPattinson, Erika Shoval, , Angel. , Jennifer2601, Birginie, Guest, Galswinthe, gaellezjey, LollyFrambourgoise, Carla, Canada02, Oliveronica Cullen Massen, Grazie,

PiliamKat = Merci pour a review ça m'a fait plaisir. Bonne continuation bisous. ^^

Caro = Ce n'est pas grave au moins j'ai eu ton avis pour ce qui est de la globalité de la fiction. Merci ^^

Sochic88 = Oui je vais continuer. En plus je crois que si je l'avais arrêté ça m'aurait déchiré le cœur j'aime bien trop écrire. Merci gros bisous.

Cline = Vos reviews ont été d'un grand soutien pour moi. Merci beaucoup je compte bien continuer. ^^

Patync = Oui désolé je me perds dans les noms et prénoms, c'est assez compliqué à gérer tout les changements que j'opère, mais bon je ne peux m'en prendre qu'à moi même. Désolé ! ^^ Merci bisous.

Gwenaelle.C = Bonjour ! Oui voilà c'est ça le truc, je connais beaucoup de passage « feuille blanche » et « baisse de motivation » et je dois dire que vos commentaires, vos critiques, sont ce qui me poussent à continuer. Merci beaucoup pour ta review et ton soutien. Gros bisous je passerais sur tes fics !:)

Lupinette = Merci beaucoup pour ta review ! ^^ Oui de mon point de vue Esmée et Carlisle devaient avoir leur propre chapitre, c'était beaucoup trop dense pour résumé ça à quelque POV éparpillé dans l'intrigue. Au moins maintenant ça sera plus simple ! ^^ Pour les réactions ce n'est pas pour maintenant, je sais pas trop encore où je vais poster ça pour le moment. Mais à mon avis ni dans le 22, ni dans le 23 alors peut-être dans le 24. Enfin je sais pas je finis toujours par changer d'avis mdr. Bisous !

KiarraBella= 3em de ton top fic, tu me flattes vraiment beaucoup ! Merci à toi ! Gros bisous et j'espère que ce chapitre là te plaira aussi ! Bonne continuation ! ^^

GinnyBella98 = Et bien la sentence est tombé je continue ! ^^ Aujourd'hui un gros chapitre mais pas de fin ! Merci beaucoup gros bisous ! ^^

LFM'Ines = Merci pour ta review et tes supplications mdr ! Je continue ! Vu le nombre de fautes que je fais je ne t'en tiendrais certainement pas rigueur. Gros bisous ma belle !

Lapetitefada = Oui désolé pour la pause, c'était juste compliqué, problèmes de santé, cours, problèmes persos..Bref ^^ Merci de continuer à suivre. Bisous.

Lulub0u = Oh merci beaucoup ! Je continue j'espère que la suite te plaira ! Grosssssss bisous et encore merci ! ^^

Aussidagility = Merci beaucoup ! ^^ Je continue donc en espérant que la suite te plaira tout autant ! Mon sujet était Orgueil et Préjugés de Jane Austen (Film avec Keira Knightley + Livre), j'avais pris comme problématique « L'œuvre de Jane Austen, Orgueil et Préjugés, est-elle une œuvre à caractère féministe et une critique de la société géorgienne ? »

Lollipops = Oh merci ! ^^ Je la continue gros bisous.

Lisa1905 = Merci ! Je tiens à ma vie donc je la continue mdr Gros bisous !

MissMouette = Oh merci ! ** Ta review était superbe ! Tu peux être aussi directe que tu veux si c'est pour me dire des trucs pareil ! Mdr J'ai eu 17 ans cette année ! ^^ Carlisle ça va plus venir par la suite ! Déjà rien qu'avec le chapitre qui lui est dédier avec Esmée, j'essaie de bien le plonger dans l'intrigue ! ^^ Gros bisous à toi ! Et très bonne continuation, ta review m'a vraiment retournée... ! J'en suis toute émue. ^^

Sylvia = Merci beaucoup ! ^^ C'est trop gentil ! J'espère que la suite te plaira aussi ! Gros bisous, à toi et à ton bébé mdr

Maina35= Rosalie et Emmett sont mes personnages favoris après Edward et Bella s'est d'ailleurs pour ça qu'on les voit autant ! ^^ Contente que ça te plaise merci et gros bisous ! ^^


Bonne lecture et profitez bien de ce long chapitre ! ^^


Chapitre 21

POV BELLA

J'ouvris ma valise pour la centième fois depuis mon réveil, ne cessant de vérifier si je n'avais rien oublié. Après une dernière inspection minutieuse Je finis par la fermer pour de bon, faisant glisser sans difficulté la fermeture, je n'étais pas comme Rosalie à en prendre plus qu'il n'en fallait. Penser à ma ma meilleure amie me mina un peu le moral et je finis par m'affaler sur mon lit. Aujourd'hui nous allions partir pour New-York et elle ne participerait malheureusement pas au voyage, elle refusait de passer son séjour coincée dans l'hôtel ou quand elle pourrait en sortir se traînait dans son fauteuil roulant. J'avais tenté de la convaincre du contraire mais se fut sans grand résultat. J'appréhendais donc ce voyage sans elle, bien sûr il y aurait Alice et Jasper mais je me doutais qu'ils allaient passer beaucoup de temps à deux, et il y avait aussi Edward... Nous sortions ensemble depuis mercredi soir, enfin plutôt jeudi matin, cinq jours d'une relation secrète et assez étrange pour le moment. Nous nous cherchions, commençant à en apprendre vraiment l'un sur l'autre. Je l'avais vu chaque jours, pas assez de temps à mon goût. Nous nous étions vus près de la forêt quant j'avais dis à Charlie que je voulais courir un peu vendredi après-midi, samedi j'avais faussé compagnie à Rosalie en disant que je devais étudier à la bibliothèque, ça avait plutôt ressembler à un cours d'anatomie entre les rayonnages et hier alors que je rendais visite à Alice pour que nous puissions travailler sur nos maths, il avait demandé à sa sœur l'autorisation express de m'enlever quelques instants pour que je lui explique notre chapitre de bio, bien sûr il avait précisé qu'il demandait mon aide à contre cœur.

Je ne l'avais pas vu depuis hier et il me manquait déjà terriblement. C'était possible de ressentir ça ? Déjà ? J'ai dans de beaux draps, il était en train de devenir quoi ? Ma drogue personnelle ? Je me mordis la lèvre en repensant aux divins baisers qu'il me donnait, je devais avoir un sourire de pure niaise sur le visage. Et se fut à ce moment bien sûr que Charlie eut l'excellente idée de frapper à la porte de ma chambre. Je sursautais et poussais un petit cris en m'étalant par terre dans ma brusquerie. Mon père ouvrit la porte inquiet, passant sa tête dans l'entrebâillement.

- Tout va bien Bella ?

- Oui oui entre je suis juste maladroite !

Je grimaçais en massant mon fessier endoloris tout en me relevant avec la grâce d'un éléphant. Mon père entra en se retenant de rire, je tenais cette maladresse de lui et je ne manquais pas de le lui rappeler. Il prit ma valise pour la charger dans sa voiture de fonction et me rappela que nous n'allions pas tarder à partir. Je me réinstaller dans mon lit alors qu'il quittait la pièce. J'observais ma nouvelle chambre du regard. Elle ne ressemblait en rien à celle que j'occupais à Phoenix. Elle n'était pas aussi grande, ni aussi moderne. Renée avait décidé de tout, j'avais eu droit à une immense chambre puisque j'étais fille « unique », peinte d'un rose criard et de gris, des posters d'acteurs célèbres sur les murs, des meubles très modernes blanc vernis avec un équipement high-tech. Beaucoup de personnes de mon âge aurait adoré un tel endroit, mais je préférais de loin le cocon que Charlie et moi avions fais ici, il me ressemblait bien plus. Les murs couleurs lavande rappelait les draps de mon lit en aspect satin brodées de fleurs couleurs prunes. Des tapis moelleux blanc recourait le sol. Les meubles étaient en chêne à l'aspect ancien, les étagères étaient pleines à craqués de livres, de partitions et de CD. J'avais tout un pan de murs recouvert d'affiche de comédies musicales célèbres avec Barbra Streisand ou de grand compositeurs de musiques. Sur ma table de chevet se trouvait deux photos. L'une avait été prise à l'hôpital par ma grand-mère sans que nous nous y attendions, il y avait mon frère, mon père et moi en train de rire. Et sur l'autre j'étais en compagnie de Jasper, Rosalie et Alice. J'en voulais une troisième...avec Edward et là se serait parfait. Je préférais cette chambre qui dégageait un esprit de sérénité et d'amour que l'ancienne, pleine de faussetés.

Repenser à ça me fit mal, surtout que la semaine dernière je n'avais cessé de recevoir des messages de Renée...Elle semblait s'être souvenue de mon existence. Elle exigeait par tout les moyens que je revienne, ce que je refusais catégoriquement. Mes grand-parents lui avaient dis que je m'étais scolarisé ailleurs et que pour le moment je refusais de la voir. Elle n'avait pas bronché longtemps comprenant que je ne passerais pas Thanksgiving avec elle. Depuis j'avais la paix, ma grand-mère savaient y faire quant il s'agissait de calmer sa fille.

Je fus sortis de mes pensées par Charlie qui m'appelait pour partir. J'attrapais mon sac à main et le rejoignis. J'enfilais ma veste avant de m'engouffrer dans sa voiture de police. Il m'emmenait au lycée pour que ma voiture ne reste pas sur le parking toute la semaine. Je stressais un peu, tout le monde savait désormais que j'étais sa fille, non plus Bella Stewart mais Bella Swan, mais encore personne ne m'avait vu en sa compagnie, ni celle d'Emmett, bien que j'avais emménagé avec eux. Pour le moment s'était donc abstrait et à partir d'aujourd'hui ça allait devenir vraiment concret. Le parking était bondé par les terminales qui partait en voyage, de quoi remplir un bus. Je dis au revoir assez timidement à mon père, nous étions l'un comme l'autre assez réfractaire aux débordements d'effusions. Il m'aida à sortir ma valise du coffre et je tentais d'ignorer les regards persistants dans mon dos. Il semblait ne pas s'en préoccuper. J'allais partir mais il m'en empêcha en me serrant dans ses bras, j'eus du mal à cacher ma surprise et une boule d'émotion se coinça dans ma gorge. Je lui rendis son étreinte.

Je soufflais un bon coups, le saluant une dernière fois lui promettant de l'appeler chaque jours avant de faire volt face et de rejoindre les élèves. La tête haute, affrontant chaque regard insistant d'une œillade noire comme le charbon je rejoignis Alice et Jasper. Ils furent chaleureux avec moi et m'aidèrent à oublier que j'étais devenu le nouveau centre d'attention. Je lançais un regard de biais à Edward qui discutait avec ses coéquipiers de l'équipe de basket. Nos regards se croisèrent l'espace d'une seconde et je vis à son sourire en coin qui me faisait fondre qu'il pensait la même chose que moi. Vivement que l'on soit que tout les deux.

Je grimpais dans le bus, m'installant derrière Alice et Jasper, sortant mes écouteurs de mon sac, espérant ne pas m'endormir pendant le trajet en bus de plus de deux heures qui allaient nous permettre de rejoindre Seattle pour prendre l'avion direction New-York. Mais à ma grande surprise quelqu'un s'avachit à côté de moi, je levais un sourcil en constatant qu'il ne s'agissait de nul autre que de mon petit-ami. Jasper lui lança une œillade suspicieuse.

- Fais pas cette tête Jaz, tu sais très bien que Bella et moi on est potes maintenant !

- Oh j'ai rien dis ! Se défendit-il.

- Ta tête parle pour toi !

Alors qu'il allait répliquer Alice lui intima de se calmer et ils reprirent leur activité favorite le lavage d'amygdale. Je leur lançais un regard à moitié dégoutté, à moitié envieux. Je regrettais tellement de lui avoir demander d'être discrète même si je savais au fond de moi que s'était la meilleure chose à faire. Je voulais que mon frère soit le premier à le savoir, et je ne voulais pas le lui dire lors d'une brève conversation téléphonique ou pendant un courrier. Il fallait que je le lui dise en face mais pour ça j'allais devoir attendre son retour. Nous étions le 5 novembre il rentrait le 29... Plus que 24 longues journées à attendre patiemment, mais cela aurait le bénéfice de solidifier notre couple, loin des regards indiscrets, des rumeurs et de la garce de service pas prête de lâcher le morceau. En effet Angela ne cessait de nous épier à travers ses lunettes depuis que mon « pote » s'était installé à mes côtés. Je l'ignorais et me tournais vers Edward qui avait les yeux dans le vague.

- Alors mon pote , ça va comme tu veux ?

J'avais fais exprès d'insister du le mot tout en lui lançant un coups d'œil taquin, je le vis se mordre l'intérieur de la joue pour ne pas éclater de rire.

- Oui et toi ? Tu es vraiment une pote très attentionnée.

- Ça va parfaitement bien merci de me rendre la politesse mon cher pote.

- Vous allez votre cirque on a comprit que vous étiez pote ! Grogna Jasper déclenchant nos rire.

- Jaz mais tu vas les laisser tranquille à la fin ! Soupira Alice.

Nous nous sourîmes et commençâmes à parler de tout et de rien. Je n'attendais qu'une chose que nous nous arrêtions sur une aire d'autoroute et que l'on puisse s'éclipser discrètement. Cela faisait plus de dix minutes que je fixais ses lèvres en l'écoutant parler de...je ne savais même pas de quoi il parlait à vrai dire, je ne fais mine de l'écouter mais mon esprit ne cessait de ressasser la sensation de ses lèvres sur les miennes. Oh doux souvenir qui semblait si lointain. La veille quoi...

- Bella arrête ça ! Grogna-t-il en chuchotant.

J'adoptais le même ton pour que personne ne nous entendent.

- Arrêter quoi ? Je n'ai rien fais.

- De me regarder avec cette air, je ne vais pas tarder à te sauter dessus.

- Vas y je n'attends que ça !

Son regard se durcit et il me fusilla avec, l'air courroucé.

- Dois-je te rappeler que je fais appel à tout mon self control seulement pour toi !

- C'est bon je me calme ! De toute manière on est bientôt arrivé à l'aéroport !

Et j'eus raison quelques minutes plus tard nous nous garions sur le parking de l'aéroport avant d'y entrer nos bagages en main. L'un des professeurs nous accompagnant nous prévint que nous allions devoir patienter encore une heure avant d'embarquer. J'attendis 20 longues minutes avant de demander la permission d'aller aux toilettes, la grande majorité des élèves y étant déjà passés, non sans avoir lancer un regard lourd de sens à mon petit-ami. J'en eux la permission et attendis calmement non loin d'eux, dans un renfoncement que je lui avais pointé du doigt lorsqu'on y était passé tout à l'heure. Cinq minutes plus tard, une ombre surgit de nul part et se jeta avidement sur mes lèvres.

- Plus de trois heures sans pouvoir faire ça je devenais fou ! Dit-il en reprenant son souffle après notre long baiser.

- Et malheureusement on va devoir faire vite si on ne veut pas attirer les soupçons.

Il pesta dans sa barbe avant de timidement encerclé sa taille avec ses bras pour m'attirer dans une étreinte douce. Il plongea sa tête dans mon cou et nous restâmes comme cela. Nos gestes étaient encore incertains malgré notre tendance à nous sauter dessus pour nous embrasser comme des sauvages. On était de vrai paradoxe parfait pour s'entendre.

- Ça va être une véritable torture de rester à coté de toi 5h sans rien faire !

- Edward ça te dérange que l'on ne dise rien pour l'instant ? M'inquiètais-je.

- Non Bella, je respecte ton choix, je comprends que tu souhaites que ton frère le sache avant tout le monde. Et puis ce n'est qu'une question de jours, on va y arriver, j'aime juste trop tes lèvres !

Je lui souris, le remerciant par ce biais d'être si compréhensif, puis je passais mes bras autour de son cou. Je posais mes lèvres d'abords doucement sur les siennes et il approfondit rapidement le baiser. Je finis par me faire violence pour y mettre fin.

- Je vais devoir retourner là bas.

Il fit une moue d'enfant en refusant tout net, je rigolais en l'embrassant rapidement et quittant ses bras à regret.

- Je vais leur dire que je t'ai vu draguer une rouquine, alors joue le jeu quand tu reviendras !

Il leva les yeux au ciel alors que je quittais notre cachette pour regagner le groupe de lycéen. Étais-ce normal que ses étreintes, ses baisers et son odeur me manquait déjà ? Je devenais complètement folle, il me faisait perdre la tête. Alice et Jasper se chamaillait pour je ne sais quoi lorsque je m'assis près d'eux.

- Ah bah enfin Bell's je commençais à me demander si tu n'avait pas des problèmes gastriques ! Se moqua Jasper.

Alice éclata de rire, alors que je faisais mine de le regarder d'un air mauvais.

- Non j'ai juste eu une visite de ma meilleure amie.

- Rosalie ? Questionna-t-il en fronçant les sourcils.

- Cher Jasper, avant Rosalie et Alice, ma meilleure amie depuis l'enfance se nomme malchance.

Ils éclatèrent tout les deux de rire alors que j'inventais un mensonge qui disait que j'étais tombé en chemin et que sur le retour je n'avais plus sur retrouver mon chemin. Quelque chose d'humiliant qui aurait été fort possible avec moi. Ils me demandèrent, après s'être correctement moqué de moi enfin surtout Jasper, si j'avais croisé Edward qui se faisait long. Je soufflais que je l'avais vu en grande discutions avec une plante rousse, Alice me lança un regard suspicieux mais ne fit pas de commentaire et je l'en remerciais. Je n'avais jamais été doué pour mentir, mais Jasper lui croyait ce que je lui disais. J'eus soudain le sentiment de les trahir alors je décidais de changer de sujet avant de m'auto-flageller. Je leur demandais la cause de leur chamaillerie avant que j'arrive et mes deux amis me tendirent un magasine sur le cinéma ouvert à la page « débat », je cite : Depp ou Dicaprio ? J'aimais beaucoup les deux mais je penchais plutôt pour le second, bien que Johnny soit aussi un merveilleux acteur, Alice était de mon avis au grand désarrois de son copain.

- Dicaprio c'est un acteur de..de midinette ! C'est parce que vous êtes dingue de Jake dans Titanic c'est tout !

Je levais les yeux au ciel avant de rétorquer que je n'avais vu ce film qu'une seule fois et qu'il m'avait ennuyé à mourir, je n'avais d'ailleurs pas verser une seule larme.

- Et puis si je me souviens bien t'as versé ta petite larmichette quand on l'a regardé à deux, dit calmement Alice en regardant Jasper.

Ce dernier rougit jusqu'à la racine des cheveux, il se mit à bouder puérilement devant nos moqueries avant de reprendre son rôle de parfait emmerdeur et recommencer ses blagues à la Jasper. Mais cette fois tourné vers Edward, qui revenu un peu plutôt était resté avec ses amis un peu à l'écart. Il s'amusa avec Carotte la fille aux cheveux de feu, nouvelle conquête du Don Juan de Forks. J'essayais de masquer ma gêne quand il décrivit ce qu'ils avaient soit disant fait, alors que dans son histoire il n'était pas question de rouquine, mais bien de moi, seulement personne à part moi n'en avait conscience alors je tentais tant bien que mal de ne pas rougir. Je voyais bien qu'il faisait exprès de me rendre mal à l'aise et qu'il y prenait un malin plaisir en plus de cela. Je lui lançais un regard lourd de sens signifiant : « Tu vas le payer saleté de Cullen. »

Nos professeurs me sauvèrent la mise puisque se fut l'heure d'embarquer, après avoir passer la porte d'embarquement, d'avoir grimpé dans l'avion je me retrouvais entre Jasper et Edward. Je n'étais pas mécontente d'être avec mes amis, j'aurais seulement préféré être à côté du hublot. Une fois assise je commençais à me sentir un peu nauséeuse et malade..

- Ça ne va pas Bella, tu es toute blanche ? S'inquiéta Edward.

- Si si ça va Ed' je t'assure, s'est juste que..

- Que quoi ?

- J'ai peur des trajets en avion...

- Ça va bien se passer SuperEdward est là pour te protéger.

Il ponctua sa phrase d'un clin d'œil et je souris un peu plus détendue. Il attrapa ma main discrètement, liant nos doigt, je me sentis aussitôt un peu mieux, son pouce traçait des cercles sur ma paume, il n'y avait rien de plus agréable. Je lui chuchotais un merci, il me lança son habituel sourire en coin en guise de réponse.

- Il y a aussi l'option je sauves ma petite amie des crash d'avion dans le pack super Edward ?

- Oui oui calé entre les sauvetages en mer et ceux en forêt.

J'éclatais de rire en sortant mon baladeur pour terminer de me détendre. Évidemment il fallut que mon voisin me pique un écouteur, je le laissais faire sans rien dire, profitant de notre proximité qui aux yeux de tous était juste amicale. Il se tourna en fronçant les sourcils vers moi, je savais exactement ce qu'il allait me dire.

- Safe and Soud (Taylor Swift) vraiment Bella ?

- Laisse moi tranquille Cullen ou je te reprends ce fichus écouteur !

- Mais c'est qu'elle mordrait la Swan !

Je soupirais ce qu'il pouvait être exaspérant parfois. Nous discutâmes avec Jasper et Alice de la soirée d'Halloween, je devins rapidement le centre de la discutions et des blague de Jasper et Edward. Je pris mon mal en patience attendant que le sujet dérive, ce qui finit par arriver, et je remerciais le ciel pour la passion des deux crétins pour le basket. Ils discutèrent du championnats national ou de je ne sais quoi et je finis par fermer les yeux fatigué.

Je fus réveillé par quelqu'un qui me secouait tendrement l'épaule, lorsque j'ouvris les yeux je mis un moment à reconnaître le lieu, l'avion, le voyage à New-York. J'étais installé contre quelque chose de confortable et chaud. Je m'y enfonçais un peu plus lorsque j'entendis un raclement de gorge j'ouvrir les yeux pour de bon découvrant que j'étais confortablement installée sur Edward. Jasper se retenait à grande peine de rire. Je repris une position normale, les joues en feux, fusillant du regard le blond. Il prit mes rougissements pour de la gêne alors que j'avais simplement qu'il comprenne ce qui s'était passé.

- Bah alors Bell's on prend Eddy pour son oreiller pendant plus de 4h ! se moqua-t-il.

- Lâche moi Jaz ! Grinçais-je.

- Appel moi encore une fois Eddy et je te jette de l'avion en vol ! Siffla Edward par la suite.

Cela eut le don de calmer Jasper qui marmonna quelques seconde dans sa barbe des paroles inintelligibles. Edward m'avait réveillé parce que nous n'allions par tarder à atterrir. En effet de son hublot la ville de New-York se dessinait, Manhattan, Harlem, Brooklyn, le Bronx... C'est là que je voulais terminer ma vie, que je voulais prendre un nouvel envol loin de Renée, en restant très proche du reste de ma famille. Je voulais que cette ville soit mon nouveau lieu de vie, je voulais intégrer la NYADA... J'avais tellement rêver de fouler cette ville. Je ne tenais plus en place, on aurait dit une enfant le jour de Noël, se qui avait l'air de grandement amuser mon compagnon. L'atterrissage se fit en douceur bien que je ne pus m'empêcher de m'agripper à la main d'Edward, je crus même le voir grimacer à un moment. Je m'excusais et relâchais un peu la pression.

Nous fumes un peu plus distant par la suite, histoire de sauvegarder les apparences, bien que je ne voulais qu'une chose rester avec lui. Nous récupérâmes nos bagages et primes le bus qui nous attendait il alla s'asseoir avec l'un de ses amis, un certain Alec il me semblait. Je ne dis rien, laissant une jeune fille du nom de Chelsea prendre place à mes côté, elle me sourit joyeusement, nous partagions notre cours d'option en langue étrangères appliqués, nous avions déjà fais connaissance et je m'entendais plutôt bien avec elle. Elle faisait partie de l'équipe des cheerleaders mais était bien loin de ressembler à Angela, elles ne pouvaient d'ailleurs pas s'encadrer. C'était une brune aux yeux bleu, absolument magnifique, elle parlait beaucoup et était une véritable pile éléctrique. Elle m'apprit qu'avec son petit ami Afton, un coéquipier d'Edward, ils m'avaient vus chanter Twilight bar. Je rougis sous ses compliments, elle était très cash et ressemblait beaucoup à Rosalie pour cela.

Nous finîmes par arriver devant l'hôtel dans lequel nous allions séjourner jusqu'à vendredi. Il était simple, mais très propre et convenable pour un voyage scolaire. Nous nous repartîmes par deux et rejoignîmes nos chambres. Je me retrouvais avec Alice à ma plus grande joie. Une fois dans notre chambre je m'affalais en travers de mon lit, le dos en compote par le voyage. Il était déjà 19h nous devions rejoindre tout le monde pour manger dans une heure, Alice partis prendre sa douche la première et je la suivis. L'eau chaude détendit mes muscles et l'odeur de mon shampoing au fruit rouge acheva de me remettre de bonne humeur. J'enfilais rapidement un jean serré et un pull gris chiné léger. Alice encore emmailloté dans sa serviette semblait en pleine réflexion.

- Un problème Alice ?

- Je ne sais pas quoi mettre...

- Attends je vais t'aider !

Sa valise était pleine de ses nouveaux vêtements ainsi que de quelques anciens qui passaient très bien. Je lui dénichais un haut rose qu'elle enfila avec un jean noir. Elle me remercia en partant se changer dans la salle de bain. En revenant elle avait l'air grave.

- Bella je peux te parler de quelque chose ?

- Oui bien sûr vient là !

Je tapais une place lire à côté de moi sur mon lit et elle m'y rejoignit sans hésitation.

- Tu sais que ça va faire un an et demi que je sors avec Jasper..

- Seulement j'étais persuadé que ça faisait plus.

- Avant cela il y a eut la longue période où on passait tout notre temps ensemble, se tournant au tour mais on n'a mit très longtemps avant de franchir le pas allant de l'amitié à l'amour.

- Et bien qu'es-ce qui te tracasse, ça va pas avec Jasper ?

- Si si ça va très bien...seulement...oh mon dieu j'arrive pas à le dire !

- Dis le d'un coup sans réfléchir.

Bien... On a toujours pas couché ensemble et j'aimerais bien que ça arrive.

Son visage prit une teinte pivoine immédiatement et elle se cacha dans mon oreiller. Je souris devant ce spectacle.

- Pourquoi tu te caches Lili, il n'y absolument rien de honteux !

- Je suis une grosse prude !

- Ne dis n'importe quoi, tu attends le bon moment pour te lancer, ça fait de toi une fille bien et pas une Angela qui couche le premier soir ! De plus ça te montre que Jaz t'aime vraiment et qu'il n'ai pas avec toi que pour cela !

- Oui c'est vrai... En ce moment je m'épanouis de plus en plus, je le vois, je me sens plus..jeune femme, je me sens prête à le faire.

- Tu lui en as parlé ?

- Je n'ose pas... On a déjà franchis les trois premières bases, plus qu'une..

- Tu vois tu n'es pas coincée ! Le mieux c'est dans parler avec lui et de laisser se faire les choses naturellement, ne surtout pas planifier. Tu crois ?

- Oui !

Elle me sourit avant de s'enfoncer dans un moment de silence et de reprendre d'une voix un peu plus assurée.

- Et toi tu as déjà..couché avec un garçon ?

- Oui, quand j'habitais à Phoenix, j'ai commencé à sortir avec un garçon en fin seconde, lorsque j'étais en première après un peu plus de sept mois nous avons finis par le faire. Je n'en garde pas un très bon souvenir...

- Oh pourquoi ?

- Il s'appelait James et était loin d'être le garçon parfait auquel je m'attendais, surtout quand je l'ai surpris dans les toilettes des filles avec ma meilleure amie de l'époque.

Je grimaçais à ce souvenir, alors qu'Alice semblait triste pour moi, je me repris donc rapidement.

- J'ai pas mis longtemps à m'en remettre et puis quelque mois plus tard j'ai quitté la ville pour Forks alors !

- A cause de ta mère...

J'avais expliqué mon histoire à Jasper et Alice, ils étaient mes amis et avaient vis compris la situation sans juger.

- Oui, soufflais-je.

- Ton ancienne vie ne te manque pas ?

- Non, à part le soleil sûrement ! Ris-je. J'aime bien ma nouvelle vie, avec ma famille, mes amis. A Phoenix j'étais le genre de fille trop banale, la seule qui n'arrivait pas à bronzer aussi. J'avais un petit groupe d'amis, mais ce n'était pas comparable à vous. Je sais ce que s'est que la véritable amitié désormais...

Elle me fit un sourire éclatant et nous descendîmes manger. C'était un self, j'avais l'impression d'être à la cantine du lycée, j'attrapais un plateau et pris une assiette de pâte et une pomme. Je n'avais pas très faim. De grande table de dix personnes avaient été réservé pour nous. Edward et Jasper y était déjà ainsi que le fameux Alec, Chelsea et Afton. Nous les rejoignîmes, je me retrouvais en face d'Edward en Alice et Alec. Ce dernier engagea la conversation avec moi me demandant mes impressions sur la ville pour l'instant.

- Pour le peu que j'en ai vu j'adore, je me suis retenue de chanter New-York New-York en courant à travers la ville tout à l'heure.

Il éclata de rire, alors que je voyais Edward se tendre imperceptiblement.

- J'aurais aimé voir ça demain, tu tenteras l'expérience demain alors !

- Aucune chance, je n'ai pas envie de me faire interner alors que j'ai enfin la chance de visiter la ville !

Nous échangeâmes un sourire alors qu'Edward reprit l'attention de son ami en parlant de leur stratégie pour le prochain match. Durant le repas j'échangeais des messages avec Rosalie qui pestait parce que Carlisle avait un air de niais depuis plus d'une semaine et qu'elle n'arrivait pas à lui tirer les vers du nez. Elle m'envoya ensuite un chapelet d'insultes à faire passer à Angela qui d'après aurait se casser la jambe à sa place. A la fin du repas, les professeurs nous exposâmes le programme de la journée du lendemain. Au matin une visite du Metropolitan Museum of Art et l'après-midi nous nous rendrions voir la Statue de la Liberté ainsi que le centre ville. Une bonne journée en prévision.

Tout le monde quitta remontant dans leurs chambres en prenant l'ascenseur ou les escaliers pour les plus courageux. Pour ma part je m'éclipsais pour téléphoner, j'appelais mon père en premier pour lui dire que tout allait bien, que l'hôtel était super et que j'avais fais mon voyage. Comme toujours avec Charlie se fut court et concis, je préférais cela. Ensuite j'appelais mes grands rapidement, répétant la même chose qu'à mon père. Et enfin je terminais par mon frère, j'avais le droit de lui téléphoner 10 min par semaine, c'était le règlement. Même si je détestais ces règles à la noix, c'était toujours mieux que rien. On me passa rapidement mon frère.

« Salut le grizzli ! »

« Salut Be. T'es arrivé à New-York ? »

« Oui, tu n'imagines pas comme s'est extraordinaire ! Il faudra que l'on y aille que tout les deux quand tu seras rentré ! »

Il se tut un moment derrière le combiné, je crus avoir dis quelque chose de mal mais il me rassura bien rapidement.

«Tu voudrais y aller avec moi ? »

« Bien sûr ! Et puis si jamais je vais y étudier et que tu vas ailleurs je serais bien contrainte de t'y traîner de force, tu ne laisserais pas ta petite sœur quand même ! »

Il rit un moment, avant de me poser quelques questions sur la ville et l'hôtel.

« Assez parlé de moi ! Coupais-je. Et toi ça va ? Tu n'est pas trop..en manque ? »

« Si, c'est dur, j'ai souvent de violente saute d'humeur. Ils m'ont trouvé une activité pour canaliser tout ça, je pense plus trop à me shooter avec tout ça. »

« Quoi ? »

« La boxe ! Et ils m'ont dit de remplacer ma drogue par un aliment et dès que j'en ai envie je grignote ça à la place. »

« Ah bon et tu as choisis quoi ? »

« La réglisse, je crois que je vais finir par en être dégoutté mais bon.. »

« Tu me manques grand frère. Je t'ai piqué un de tes sweats pour dormir, j'ai l'impression d'être dans une tente tellement je flotte dedans mais il est à toi ! »

Il ne parla pas tout de suite, je savais qu'il était gêné je commençais à le connaître par cœur.

« Toi aussi tu me manques Bella, c'est long sans toi ! Je...je dois raccrocher les dix minutes sont passés. »

« Quoi déjà ? »

« Et oui... »

« Je t'appelle lundi prochain, bisous, je t'aime Em ! »

« Je t'aime petite sœur. »

Je raccrochais à contre cœur et me dirigeais vers les ascenseurs le moral en vrac. Edward se trouvait assis nonchalamment sur les escaliers, il devait m'attendre. Il se leva en me voyant arriver, se dirigeant vers moi, confirmant ainsi mes pensées.

- Tu m'attendais ?

- Oui je t'ai vu t'éloigner téléphoner..et je voulais passer un peu de temps avec toi alors.

Je lui souris tendrement, mordant ma lèvre pour ne pas lui sauter dessus en plein hall. Il passa sa main dans ses cheveux avant de regarder autour et de m'attraper la main et de me diriger vers l'ascenseur. Il appuya directement sur le bouton 16 sans me laisser le temps de réagir. Dès que les portes furent refermées j'eus droit à une myriade de baisers, bien loin de m'en plaindre j'en profitais durant la courte ascension des seize étages. Comme souvent, c'était passionné, presque brutal, nous semblions ne jamais nous rassasié de l'autre. Le bruit significatif de notre arrivé à destination nous fis nous décoller l'un de l'autre à contre cœur, nous avions pris une position nonchalante, qui ne laissait rien paraître, alors que nous sortions tranquillement, mon étage était le 17, il m'y amena en profitant pour que l'on puisse parler un peu.

- Je vais faire suer Alec au prochain entraînement ! Cracha-t-il.

- Qu'es-ce qu'il t'a fait ?

- Il a flirté avec ma copine sous mes yeux !

Je levais les yeux au ciel en soupirant.

- Edward on a parlé deux minutes après tu as pris toute son attention avec le basket...Ah mais tu l'as fais exprès ! Compris-je.

- Je protège ce qui m'appartiens ! Bell's si tu étais dan les vestiaires des mecs tu comprendrais ma réaction.

- Oh mais je n'ai rien dis !

Je n'avais pas envie qu'au bout de quelques jours de relations nous commencions déjà à nous disputer, alors je ne dis rien. Et puis il n'avait pas été excessivement jaloux, je ne pouvais pas lui en vouloir pour si peu il me raccompagna jusqu'à ma chambre, effleurant mes lèvres avec les siennes.

Nous étions déjà jeudi... Je n'arrivais pas à croire que demain soir nous repartirions déjà pour Forks. En trois jours déjà j'étais tombé follement amoureuse de la ville, elle était incroyable, stupéfiante. Entre les visites, mes amis et Edward jamais je n'aurais pus rêver meilleur séjour, même si j'aurais préféré que Rosalie et Emmett soient aussi là. Avec Edward nous regorgions d'une imagination débordante en ce qu'il s'agissait des têtes à têtes secrets rien que tout les deux. Une aubaine que Alice ne mette pas longtemps à s'endormir et qu'aucun bruit n'arriver à la tirer de son sommeil. Chaque soir à minuit pile je quittais ma chambre pour le rejoindre au dernier étage de l'hôtel où nous nous cachions un coin. La journée nous trouvions toujours un moyen pour s'embrasser, comme par exemple en cachette derrière des œuvres du Met, pendant que tous étaient plongé dans la contemplation de la ville vu de la statue de la liberté, pendant que le noir était totale durant une représentation musicale sur Brodway et j'en passe... J'avais peur qu'une fois partis d'ici la magie du voyage disparaisse. Aujourd'hui j'attendais de pieds ferma cette journée, nous allions visiter Julliard, la plus grande université privé de musique, NYADA se classant juste derrière. Rosalie avait pour rêve de l'intégrer et j'avais décidé de l'aider et de forcer la chance.

Je rejoignis tout le monde pour le petit déjeuner après avoir pris une bonne douche. Je me mis le plus loin possible d'Edward, et dis en sorte que nos regards ne puissent pas se croiser. Nous nous lancions de tel regard que si nous continuions comme ça j'avais bien peur de finir par me faire prendre. J'avalais quelques toast et un verre de jus d'orange avant de quitter la table avec Alice.

- Bella j'aurais une faveur à te demander...

- Tout ce que tu veux veux Lili !

- Je sais que ça va pas te plaire..

Je roulais des yeux lui intimant du regard de se lancer. Elle le fit après avoir pris une grande inspiration.

- Et bien j'en ai parlé avec Jasper comme tu me l'avais conseillé ! La discutions s'est plutôt bien passé et on aimerait...On aimerait que notre première fois se déroule à New-York parce que nous passons un voyage merveilleux et ça le serait un peu plus...bredouilla-t-elle.

Je fronçais les sourcils, me demandant ce qui dans l'histoire risquait de m'énerver. Mais rien ne vint. Elle prit ma réflexion pour une sorte de « refus » ou de « colère ».

- Je savais que...

- Eh du calme Lili, je ne comprends juste pas ce que je viens faire dans tout ça.

- Et bien en fait puisque ce soir est notre dernière soirée..Jasper m'a demandé de le rejoindre dans sa chambre et son colocataire prendrait mon lit..

- Son colocataire étant..

- Edward. Si ça te dérange on trouvera une solution, je sais que mon frère et toi commencez seulement à vous entendre.

- Alice du calme, ça me convient !

- Vraiment ?

Je lui fis un grand sourire réconfortant.

- Bien sur passe une bonne soirée !

Nous fûmes interrompus par l'arrivée des autres. Alice prit Jasper pour l'emmener un peu plus loin pour discuter, de ce soir et je me retrouvais seule avec Edward. Nous ne dîmes rien pendant quelques minutes et je finis par briser le silence.

- Tu es au courant pour ce soir ?

- Oui j'ai bien sûr accepter à contre cœur..J'espère que tu ne ronfles pas !

Je levais les yeux au ciel, alors qu'il gardait son air faussement sérieux.

- Tu devrais le savoir puisque l'on a déjà dormis à deux !

- Je ne me souviens pas de ça Miss Swan.

- Ah oui vraiment ?

J'allais lui faire ravaler son air mais se fut l'heure du départ vers les bus. Edward s'assit à mes côtés et comme dans l'avions nous partageâmes mon baladeur, j'éclatais de rire en le voyant imiter Ray Charles tout en chantant Hit The Road Jack. Mon rire se coupa instantanément en voyant que nous étions arrivé devant l'université de Julliard. Le bâtiment était magnifique, moderne à souhait, promesse de tant de choses. Combien de grandes stars de la danse et du chant étaient sortis d'ici ? Des dizaines. Le rêve de Rosalie. Celui que j'avais oublié pour me concentrer sur un plus à ma portée, NYADA. Je descendis du bus pantelante, les yeux brillants, Edward le vit et se mit à sourire.

- L'école te plaît je crois, souffla-t-il.

- Edward il s'agit de Julliard !

Nous étions en train de visiter les salles de danse, mon esprit ne cessant d'imaginer Rosalie entre ses murs, et sans le faire exprés je percutais quelqu'un. Angela. Super... Elle se retourna le visage furieux.

- Tu peux pas faire exprès ! Espèce de misérable salope ! Cracha-t-elle :

- Je te demande pardon ? Tu ferais mieux de surveiller ton langage quand il s'agit de moi.

- Sinon quoi ?

- Je n'ai pas peur de toi Angela, personne n'a peur de toi, le temps de ton pseudo règne est terminé. Personne ne s'occupe plus de toi, tu es insipide, tu te caches derrière une personnalité de fille facile. Et qu'es-ce qu'il va te rester à la fin de cette année scolaire, quand tous auront leur objectif et partiront dignement vers une fac ou une université ? Rien à part l'étiquette que tu seras collé. Celle d'une garce doublé d'une salope dont personne ne voudra. Tu seras seule, oubliée, sans véritable amis.

Beaucoup de personnes s'était retourné et regardaient le spectacle qu'on leur offrait. Je ne sillais pas et ne détournais pas mon regard d'Angela.

- Maintenant cesse un peu de m'insulter ou de t'en prendre à ma famille ou mes amis. Pour ma part je fais le choix de t'ignorer car tu n'es vraiment pas digne d'intérêt.

Chelsea se mit à applaudir bientôt suivit par Afton, Edward, Jasper, Alec et d'autres élèves dont je ne connaissais pas le nom. Angela rouge de honte grinca un « tu me le paieras » avant de faire volts face et d'avancer pour continuer la visite.

Nous avions finis par arriver dans une grande pièce où quelques universitaires s'entraînaient à chanter, mes yeux s'écarquillèrent. Cette pièce était parfaite. Les murs recouvert d'instruments, les micros, les partitions jonchant les tables. Le rêves. Nous écoutâmes deux chanson avant que Chelsea se tourne vers le professeur de chant.

- Excusez moi monsieur, mais serait-il possible qu'une élève du lycée essaie ?

- Euh..oui bien sûr, une personne peut bien faire une chanson.

Elle se tourna vers moi avec un grand sourire, tapant dans ses mains. Rouge vive je fus contrainte d'accepter, timidement je m'avançais vers le professeur, il me fit un sourire réconfortant me demandant ce que je voulais chanter, je le lui dis et il m'incita à prendre le piano. Je le dis et fermais les yeux avant de commencer à jouer et chanter. J'avais choisis At Last d'Etta James.

Enfin (traduction)

Enfin
Mon amour est arrivé
Mes jours de solitude sont finis
Et la vie est comme une chanson
Ooh, yeah, yeah
Enfin
Le ciel est bleu
Mon coeur était complètement détendu
La nuit où je t'ai vu
J'ai trouvé un rêve
À qui je pouvais parler
Un rêvé dont
Je peux dire que c'est le mien
J'ai trouvé un frisson
Contre lequel presser ma joue
Un frisson que je n'ai jamais connu
Ohh, yeah, yeah
Tu souris
Tu souris
Ooh puis le sort a été jeté
Et nous voilà, au paradis
Car, enfin,
Tu es à moi

Je ne pus m'empêcher de jeter un coups d'œil à Edward tout en chantant, car je ne pouvais que penser à lui. Chaque mots, chaque notes me ramenait à ce que je vivais en ce moment. Il comblait vide dont je n'avais jamais connus l'existence et qui pourtant aujourd'hui se faisait sentir. Enfin j'étais entière, complète, il s'était fiché dans une case de mon cœur encore libre, si grande et si solitaire avant qu'il ne vienne. Je n'avais jamais connus cela, tant de bonheur, d'addiction presque à l'autre, d'envie d'être avec lui, c'était nouveau et ça m'effrayait autant que ça me plaisait. Je tenais à lui, je ne savais pas si c'était de l'amour, jamais je n'avais été amoureuse et puis c'était beaucoup trop tôt. On ne pouvait pas tomber amoureuse i rapidement ? N'es-ce pas ? Comme dans la chanson il souriait, mais son regard me troubla, il brûlait d'une intensité que je n'arrivais pas à traduire.

Je terminais la chanson et reposais mes mains tremblantes sur mes genoux. J'avais toujours aimé cette chanson. Elle me prenait au tripe, mais aujourd'hui je l'avais chanté devant une bonne partie des terminales et des professionnels. Le professeur commença à m'applaudir en souriant puis vint à ma rencontre.

- Vous chantez très bien. Mademoiselle ?

- Swan, dis-je en rougissant. Merci monsieur.

- Je suis sérieux, bien sûr il y a des points à revoir et à travailler mais les bases sont là et très prometteuses.

Je le remerciais rouge comme une pivoine et rejoints mon groupe. Après quelque compliment et félicitations la veste repris. Nous finîmes pas la terminer par une intervention de la doyenne de l'université. Madame Turner. Elle nous présenta en quelque mots l'université ainsi que les démarches, je prenais des notes frénétiques pour Rosalie.

- Tu veux t'inscrire ? Me demanda Edward.

- Non Rosalie.

- Oh. Et au fait j'ai adoré ta chanson.. Tu es magnifique quand tu chantes, enfin un peu plus que d'habitude.

Décidément aujourd'hui ils s'étaient mis d'accord pour me rendre rouge pivoine. Je profitais que nous soyons dans le fond, sans que personne ne nous voit pour l'embrasser à la commissure de ses lèvres pour le remercier.

- J'ai pensé à toi en chantant, avouais-je.

Alors que son visage affichait une profonde surprise et qu'il allait répondre, madame Turner fit une annonce surprenante.

- Avant que vous ne partiez, j'aimerais recevoir Mademoiselle...

Elle jeta un coups d'œil à la fiche qu'elle avait en main avant de reporter une dernière fois son regard sur la foule.

- Swan.

Je fus cloué sur place alors que tous se tournaient vers moi. Je repris contenance en sentant la main d'Edward dans mon dos qui m'intimait de la rejoindre. Elle paraissait froide comme la glace, elle me fit un signe de tête et je la suivis jusqu'à son bureau. Immense les murs recouverts par des bibliothèque, le fond était une baie vitrée qui donnait sur New-York. A coupé le souffle. Elle m'invita à prendre place vers elle avant de me regarder avec le plus grand sérieux, mes mains devinrent moites rien qu'à croiser son regard noisette froid comme la glace.

- Bien il semblerait que vous avez taper dans l'œil de monsieur O'Connor tout à l'heure. Savez vous qui il est ?

- L'un des professeurs de l'université, répondis-je sans savoir quoi ajouter.

- Entre autre.

Elle m'observa à travers ses lunettes en écailles comme si elle cherchait à me sonder avant de reprendre.

- C'est aussi l'un des meilleurs chasseurs de têtes et découvreur de talent du pays. Ça ne lui arrive que très rarement mais quand il dit qu'il a découvert une perle, cette perle devient dans les années qui suivent une star internationale.

Aucun mot ne sortait de ma bouche, je n'arrivais à rien dire. Elle me faisait clairement comprendre qu'il avait dit cela. Elle m'offrait un plan de carrière. Elle m'offrait mon rêve.

- C'est pour cela que j'ai voulus me faire mon propre avis sur votre cas.

Elle secoua une pochette que j'aurais pus reconnaître entre mille, celle que j'avais glissé dans mon dossier d'inscription à la NYADA et envoyé une semaine plutôt. Les écoles d'art demandaient que l'on envoi les demande un mois plus tôt car il décidait de la suite par une inscription.

- Comment avez-vous une cela ? Dis-je choqué.

- Nous sommes à New-York je suis la doyenne de Julliard il y a peu de choses que je ne peux pas faire, me dit-elle d'un ton narquois. Bien après avoir écouté vos prestations j'en suis arrivé à la même conclusion, vous avez un avenir prometteur. Vous voulez vous lancer dans les comédies musicales. Brodway si je ne m'abuse ? Ainsi qu'en tant que musicienne ?

- Oui, soufflais-je.

- Bien je ne vais donc pas tourné autour du pot plus longtemps je veux que vous passiez l'audition pour entrer à Julliard. Pour l'instant vous avez autant de chances que les autres candidat, si ce n'est un peu plus, je veux que vous intégriez mon école après l'obtention de votre diplôme.

Julliard ? Une si grande école qui me voulait. C'était inespéré. Et Rosalie ? Je ne voulais pas lui voler son avenir, son rêve je préférais encore renoncer. D'un air décidé je me mis à farfouiller dans mon sac devant l'air inquisiteur de la doyenne.

- J'espèrais vous rencontrez, lui appris-je.

- Comme tout le monde, claqua-t-elle. Vous espérez tous qu'une entrevue avec moi vous permettra de décrocher une carrière.

- Sauf que moi j'avais envoyé mon dossier à la NYADA, pas à Julliard. Je voulais vous rencontrer pour ceci.

Je posais une pochette de CD sur son bureau, j'avais tellement hésité, me demandant si j'aurais le cran de faire cela. Mais c'était une occasion qui ne se représenterait pas.

- Qu'es-ce que c'est ? Demanda-t-elle.

- Regardez s'il vous plaît.

- Maintenant ?

- Oui.

Elle glissa le CD dans son ordinateur piqué par sa curiosité, elle voulait savoir de quoi il s'agissait et cela prenait le dessus sur son arrogance. C'était une compilation des meilleures représentations de Rosalie, elle était bluffante dedans, Victoria me l'avait donné espérant que je pourrais rencontrer quelqu'un à l'université qui pourrait la regarder. Madame Turner, se tourna vers moi en fronçant les sourcils.

- Vous êtes quelqu'un de très étrange mademoiselle Swan. Vous avez l'occasion de vous mettre en avant et vous me présentez l'une de vos amis. Pourquoi avoir postulé à NYADA au lieu de Julliard ?

- Et bien la NYADA était plus...accessible, c'était une grande école avec un peu moins de prestige que Julliard mais très célèbre aussi. J'avais peur..de ne pas avoir assez de talent pour venir ici.

- C'est cela votre problème, votre manque de confiance en vous, je l'ai sus dés que je vous ai vu, dés que j'ai visionné votre CD. Votre plus grand défaut même.

Je n'ajoutais rien, il n'y avait rien à répondre à cela. Elle observa un moment le CD de Rosalie, avant de le glisser dans l'un des tiroirs de son bureau.

- Qui entraîne votre amie ?

- Victoria, une ancienne danseuse de Brodway.

Ses yeux s'écarquillèrent un instant, puis elle reprit contenance avant de se lever.

- Mademoiselle Swan, je suis ravie de vous avoir reçu, vous aurez de mes nouvelles rapidement.

Je la remerciais et la saluais avant de quitter son bureau. Cette doyenne était vraiment flippante et très étrange ! Je rejoins le reste du groupe, n'expliquant qu'à Jasper, Alice et Edward ce qu'il s'était passé. Je leur fis comprendre que je ne voulais pas trop en parler en présence des autres, que je ne voulais pas aborder le sujet tout court en fait. Nous terminâmes par une visite de Manhattan, j'avais l'impression d'avoir atterris dans Gossip Girl, de me trouver parmi le cercle très fermé de Serena, Blair, Nate et Chuck... Puis nous rentrâmes à l'hôtel après un repas et une douche bien mérité je m'écroulais dans mon lit. Alice disparus vers onze heure et je lui fis un sourire d'encouragement. Quelques minutes plus tard on frappa à ma porte. Je savais qu'il s'agissait d'Edward, le sourire au lèvre je partis lui ouvrir, il se glissa doucement dans ma chambre.

- Quelqu'un t'as-vu ? Lui demandais-je.

Il hocha négativement la tête avant de s'emparer de mes lèvres. Bon dieu que ça m'avait manqué. Il me colla contre la porte de la chambre recouvrant mon visage de baiser avant de tracer une ligne allant de ma mâchoire à mon cou, je ne pus retenir un gémissement à ce moment. Nous nous câlinâmes un moment, avant que la fatigue pris le dessus sur chacun de nous. Il allait rejoindre le lit d'Alice, mais je l'en empêchais, resserrant ma poigne autour de lui. En souriant il prit place dans mon lit, je crochetais mes jambes dans les siennes et passais mon bras autour de son buste, calant mon visage sur son torse. La meilleure position pour dormir.


J'espère que la lecture de ce chapitre vous a plus et que si le coeur vous en dis vous pouvez me laissez uen review !^^

Merci d'avance gros bisous

PS : Dans mon étourderie naturelle, j'étais en plein dans la lecture d'une super fic, que j'ai quitté des yeux quelques minutes en revenant sur la page j'ai voulus poster une review, sauf que s'en m'en rendre compte je me suis trompé de page et j'ai posté sur la mienne xD En plus ça a bgué seulement un mot a été pris -_- Comment puis-je la supprimer ?