Titre : Protégé

Auteur : Arthemisdu44

Béta-reader : SFGirl

Résumé : Une bande d'alpha traine dans les environs de Beacon Hills depuis plusieurs mois sans rien tenter. Et s'ils attendaient seulement le bon moment pour agir ?

Rating : K+

Pairings : Stiles/Derek, avec en fond Lydia/Jackson et Melissa/Peter.

Disclaimer : Les personnages de Teen Wolf ne m'appartiennent pas, malheureusement, et je ne gagne pas d'argent pour avoir écrit et publié cette histoire. Même les alphas ne sont qu'à moitié à moi.

Cette histoire parle d'une relation entre deux hommes. Homophobes, s'abstenir !

Blablabla : Je n'ai pas publié depuis un moment, dis donc. En plus, on me voit plus souvent sur le fandom de Merlin. Seulement, je suis tombée raide dingue de Teen Wolf, et de Sterek. Mon séjour en Angleterre m'apporte de vraies petites merveilles. Je sais que Teen Wolf est américain, ne cherchez pas à suivre les cours de mes pensées. Je suis un peu comme Stiles, parfois.

A l'origine, c'était un Oneshot. Vu la longueur, j'ai décidé de le publier en plusieurs parties. L'histoire est déjà terminée, alors pas de soucis à vous faire, il n'y aura pas d'arrêt de publication. Et parce que je suis gentille, je vais publié un chapitre tous les trois jours !

Enjoy !

Prologue

Stiles et Scott s'entrainaient tranquillement sur le terrain de crosse. Les cours étaient terminés depuis longtemps, mais le loup-garou avait besoin de se défouler. La pleine lune était pour ce soir et le fait que Peter Hale continu de tourner autour de sa mère l'exaspérait au plus haut point. Il avait donc besoin de taper dans quelque chose et son meilleur ami l'avait vite compris. Depuis qu'il n'était plus avec Allison, les nuits de pleine lune étaient plus compliquées pour le jeune loup et Stiles ne tenait pas à ce qu'il s'échappe une nouvelle fois. Melissa avait toujours du mal à accepter que son fils soit devenu un loup-garou, et elle restait toujours de garde les nuits de pleine lune, ce qui obligeait plus ou moins Stiles à rester avec lui, puisqu'il refusait toujours de faire parti de la meute de Derek.

Le terrain était désert et même le lycée n'était guère plus peuplé. Quelques élèves étaient restés étudier à la bibliothèque, mais ils commençaient à partir les uns après les autres. Scott ayant la fâcheuse tendance à utiliser ses super-pouvoirs de loup-garou quand il jouait, Stiles restait la plupart du temps concentré sur ce que faisait son meilleur ami. Mais il n'était pas hyperactif pour rien, et lorsqu'il vit Lydia sortir du lycée dans les bras de Jackson, il poussa un soupir de dépit, avec de crier de douleur lorsqu'il reçut la balle de Scott juste au-dessus de l'œil.

- Stiles ? S'écria Scott en courant pour le rejoindre.

- Scott ! J'avais dis jeu normal, sans pouvoir de loup-garou, rien. Pourquoi tu n'écoutes jamais ce que je dis ?

- C'est plus fort que moi. Et j'ai fais attention. C'est la pleine lune, ce soir, alors même en me retenant, je reste puissant. Et puis, tu avais évité mes balles, jusqu'à présent.

- J'ai des troubles de l'attention, tu te souviens ? Il ne faut pas grand chose pour me distraire.

- J'ai vu Lydia passer. Je croyais que tu avais abandonné tout espoir de sortir elle ?

- Abandonner tout espoir, certainement pas. Je me suis juste fais une raison. Ça fait mal, bordel !

- Fais voir ! S'il te plait ?

Stiles le regarda d'un air suspicieux, mais son meilleur ami était sûrement le mieux placé pour l'aider. Même s'il était plus vétérinaire que médecin, ça restait un avantage certain. Il fut rassuré en entendant le soupir de soulagement de Scott.

- Tu vas t'en tirer avec un beau coquard, mon pote. On devrait quand même aller voir ma mère. Elle pourrait essayer de t'arranger ça.

- Pour qu'elle le dise à mon père ? Non, merci. Il a mis des jours avant de me lâcher la dernière fois que je me suis fais tabasser.

- Tu vas avoir du mal à l'éviter pendant plusieurs jours.

- Je ne veux pas passer la nuit à l'hôpital, et en plus, c'est autant de ma faute que de la tienne. Je n'avais qu'à penser à prendre mon casque. Tu vas avoir le droit à un sacré sermon si on lui dit que c'est toi.

- C'est pas comme si je ne le méritais pas.

- Un sac de petits pois congelés, ça fera l'affaire. Ta mère n'est pas là, cette nuit et je sais que tu vas refuser d'aller voir Derek même si je te le demande. Tu as donc besoin de moi.

- Tu parles tout le temps de Derek !

- Sans doute parce que je comprend mieux que toi l'utilité d'appartenir à une meute. Aller, ne t'inquiètes pas pour moi. Je ne suis pas encore mourant.

- Tu es sûr de toi ? Je serais plus rassuré si tu voyais ma mère.

- Arrête un peu de me materner et allons chez toi avant que les petits-pois ne fassent plus effets.

- File-moi tes clés alors. Ne me regardes pas comme ça, vieux. Je suis toujours interdit de voiture et tu n'es sûrement pas en état de conduire. T'inquiète, j'y ferais bien attention, à ta jeep.

- Il y a intérêt. Je n'aurais pas le droit à une autre voiture si tu me l'abimes.

- Tu seras avec moi, de toute façon.

Stiles lui fit une grimace pour toute réponse, avant de poser une main sur son œil et de se faire la réflexion qu'il devait peut-être attendre quelques jours avant d'en faire. La sensation n'était pas très agréable.

Comme à leur habitude, Stiles enferma Scott dans sa chambre, enchainé et attaché au radiateur, et lui s'installa juste à côté de la porte. Une main occupée à tenir le sac de petits-pois congelés sur son œil blessé, il ne put guère se boucher les oreilles quand son meilleur ami hurla. Certes, ce n'était jamais très efficace, mais ça avait quand même un certain effet psychologique. Cependant, même s'il avait pu se boucher les deux oreilles correctement, il aurait parfaitement entendu le soudain bruit métallique peu rassurant, puis le silence de mort qui suivit, alors que la lune atteignait son zénith. D'abord hésitant, il finit par se lever et ouvrir doucement la porte, prudemment car il lui semblait avoir entendu les chaines bouger une nouvelle fois. Il leva les yeux au ciel en voyant la fenêtre ouverte, et la chambre vide.

- Ce n'est pas vrai, Scott ! Rien qu'une fois, tu ne pourrais pas te retenir. Tu arrives bien à ouvrir la fenêtre pour sortir, alors fait grâce au radiateur. Ta mère va voir rouge quand tu vas lui dire que tu as encore besoin d'un nouveau radiateur. C'est le quatrième en cinq mois, quand même.

Il s'approcha de la fenêtre, et passa la tête à travers. Il écouta un loup hurler à la lune, ne sachant pas s'il s'agissait de Scott ou d'un autre loup. Il était bien incapable de les différencier. Un nouveau bruit parvenant lui de la chambre le fit soudain se retourner, mais il n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit, une énorme masse sombre aux yeux rouges luisants lui sautait dessus.

Alors, ce prologue ?

A Dimanche !