Héhé, sali sali salut ! (Ned Flanders, sort de ce corps).

Bon alors cette fois, c'est juste une idée qui m'est venue quand je me faisait ch... Pardon. Quand l'envie m'est soudainement venue de déféquer lorsque je prîs les transports en commun, à savoir le bus, comme la plupart des gens par ici. Bref. J'écoutais de la musique et mon Mp3 a eu cette merveilleuse idée de passer de chansons biens en chansons biens. Et très... propices à l'univers d'Hetalia on va dire.
Je vous laisse découvrir tout ça !
A toute (en bas de la page ;) )

Ah oui, et puis Merci Monsieur Himaruya pour ce merveilleux monde d'Hetalia dont tout les personnages de cette fic sont tirés !

(...)

Les « soirées-karaoké » qu'organisaient Kiku étaient toujours mémorables. Alfred avait beau dire, tout le monde y trouvait toujours son compte et l'on savait que l'ambiance serait à la hauteur des espérances de chacun. En général, les nations se donnaient rendez-vous tous les trois mois à Tokyô. Et elles passaient la nuit à chanter et à boire. Étonnamment, il n'y avait jamais eu de disputes sévères, comme parfois lors de ces dîners interminables chez Francis, où un jour Arthur avait fini par quitter la table, furieux et ne daignant parler de nouveau au français que six mois plus tard, ou encore ces sorties discothèques chez Alfred pendant lesquelles le BFT remportait tant de succès auprès de la gente féminine que la jalousie dévorait les autres pays, rendant les tensions encore plus effectives lors des réunions suivantes.

Kiku – et son saké - avait un don pour apaiser tout le monde. Ce mois-ci était enfin LE mois.

Une fois n'est pas coutume, ce furent Francis, Antonio et Gilbert qui arrivèrent les premiers. Souriant, ils entrèrent et, respectant les usages du japonais, ils ôtèrent leurs chaussures. Seulement voilà, Kiku, toujours un air posé plaqué sur le visage, avait un désagréable pressentiment. Ces trois énergumènes n'étaient jamais de bon augure. Lorsqu'ils se proposèrent d'installer le matériel, il sentit son cœur faire un bond et son estomac se serrer. Pourtant, il les laissa faire, observant néanmoins avec attention leurs gestes.

Rien d'anormal à signaler. Kiku soupira – discrètement - de soulagement. La nuit débutait et d'autres invités commencèrent à affluer. Les peurs du japonais s'étaient envolées, au point qu'il offrit à tous la première tournée de saké. Et puis Arthur arriva.

A cet instant, aussi rapide que l'éclair, Gilbert bidouilla un des écrans tandis qu'Antonio et Francis se précipitèrent sur la scène, un micro chacun. La musique retentit lorsque l'anglais franchit la porte. Kiku sentit son cœur tomber comme une pierre dans sa poitrine. Oh les cons, songea-t-il même dans un accès de panique.

God save the Queen,

The fascist regime

They made you a moron,

Potential H-Bomb.

Hurlaient les deux énergumènes tandis que l'anglais restait figé. La surprise sans doute, devant cette si délicate attention.

God save the Queen,

She ain't no human being

nd' there's no future,

In England's dreaming

-Shut the hell up you morons ! S'insurgea Arthur. What does that mean ?!

Francis lui adressa un clin d'œil charmeur, ce qui eut pour simple effet de redoubler sa colère. En le voyant s'approcher d'un pas rageur d'eux, Francis et Antonio reculèrent d'un pas.

-On continuera à chanter ! (OUAIS ! L'encouragea Gilbert en fond) dit le premier d'une voix tremblante.

Arthur eut un sourire carnassier.

-Tu ne nous fait pas peur angliche de mes deux ! Fit bravement le second.

-Ta gueule, connard d'espagnol ! (Romano hocha la tête d'approbation parmi les invités/spectateurs)

-POUR LA LIBERTE D'EXPRESSION ! POUR LA LIBERTE D'OPINION ! COMME EN 89 ! Beugla Francis.

-TU SAIS OU TU PEUX TE LA METTRE TA REVOLUTION A LA CON ?! Répliqua Arthur sur le même ton.

Francis poussa un cri outré et haussa la voix :

God save the Queen,

We mean it man,

We love our Queen,

God saves the Queen !

On entendait en chœur Antonio, accompagné de Gilbert, qui criaient plus qu'ils ne chantaient :

No future, no future, no future, no future, no future FOR YOU !

Quand il termina la chanson, Francis en profita pour lancer le micro à la tête d'Arthur.

-Espèce de crétin congénital absolument incapable de sortir des jupons de sa reine ! Crut-il bon d'ajouter.

-Tu vas voir un peu, enfoiré de français complètement décérébré incapable de défendre ses propres territoires !

-Quoi ? Tu parles de Mathieu là ? Répète pour voir !

-Oui je parle bien de Matthew ! Qui a dû s'incliner devant MES troupes ?!

-Et qui s'est fait rabattre le caquet en 1783 devant Alfred et le monde entier ?!

-Beg your pardon?! Qui a perdu la Guerre de Sept Ans ?

-Ah ouais ? Et qui a perdu la Guerre de Cent ans ET la Bretagne avec ?!

-Et qui a eu sa victoire grâce à un GARÇON MANQUE en armure ?!

-Et qui donc s'est laissé diriger par une FEMME protestante et VIERGE (VIERGE !) pendant 44 ans ?!

-Et qui donc a vu ses navires alliés à ceux de l'autre abruti d'espagnol couler sous ce règne de 44 ans ?!

-Peut-être, mais qui possède un hymne national qui vient du fait que MON roi avait une fistule au cul ?!

Dans son coin, Sealand s'étouffa avec le bout de gâteau qu'il grignotait jusqu'alors tranquillement.

Francis, avec un sourire satisfait, tapota le haut de la tête d'Arthur.

-Gentil Arthur. Tu vois, Grand Frère France a toujours le dernier mot et...

Brusquement, l'anglais le saisit, l'assomma, et le traîna jusqu'au jardin, refermant la porte violemment derrière lui.

Kiku jeta tout de même un œil craintif par la serrure, mais s'éloigna aussitôt après avoir vu une pelle scintiller sous la lune. RAS.

Il observa alors les invités, qui semblaient totalement indifférents à l'enlèvement brutal de Francis, et Romano balança même un « Bien fait pour le pervers à barbe ! », quoiqu'il s'arrêtât un instant pour réfléchir et reconnût « Même si l'autre abruti en a pris pour son grade ». Antonio et Gilbert paraissaient s'amuser comme des petits fous et même... parier ?

-A vingt contre un, Francis s'en sort presque indemne !

-Pari tenu ! S'exclama Feliks.

-Quoi ? Fit Toris, alarmé.

-Haha quel abruti ! Ricana Monaco : trois contre un que l'anglais le massacre !

-Vingt-cinq à deux qu'ils finissent par coucher ensemble, dit Elizabeta avec un air dément plaqué sur le visage.

Dans son coin, Kiku approuva silencieusement. Sa main rencontra - un réflexe probablement - son mini-appareil photo, bien caché dans sa manche. Très utile pour prendre des clichés volés. Il sursauta lorsque qu'il sentit... quelque chose le frôler et son sang se glaça lorsqu'il vit que l'une des chaises bougeait toute seule. Il resta paralysé quelques secondes, puis aperçut avec soulagement un minuscule ours polaire blanc, une peluche vraisemblablement, en train de pousser ladite chaise. C'est donc tout joyeux qu'il s'élança vers le bar pour prendre un verre.

Assis sur sa chaise, Mathieu l'observait, perplexe.

-Qu'est-ce qu'il avait à me fixer comme ça..?

(…)

La chanson est God save the Queen des Sex Pistols.

Pour ce qui est des références historiques : 1783, c'est le traité de Paris qui déclare les États-Unis indépendants. La Guerre de Sept Ans, c'était en gros la guerre qui s'est déroulée dans le Nouveau Monde, principalement entre Français et Anglais, et qui a fait du UK l'Empire Britannique, grande puissance coloniale, et blablabla. Pour plus d'information, veuillez consulter votre meilleur ami : Internet.

Le garçon manqué, c'est Jeanne d'Arc, et la reine protestante et vierge, c'est Elizabeth Ire d'Angleterre qui a repoussé l'Armada Espagnole, qui était pourtant la plus puissante de l'époque. Et en fait, les Français étaient plus ou moins alliés avec eux (selon si on était catholique ou protestant en gros). Et le meilleur pour la fin : le coup du roi et de la fistule, c'est qu'en fait Louis XIV un jour a eu une fistule aux fesses et il a survécu à l'opération des médecins, ce qui est en soi assez extraordinaire. Et donc le peuple se marrait à ce propos et une chanson a été créée, qui disait : Dieu a sauvé le roi. Ne me demandez pas pourquoi, mais c'est passé en anglais et TADAAM : un nouvel hymne est né ! Tout de suite, c'est moins classe.

Allez, bye bye et à la prochaine (la suite quand je trouverai une chanson qui colle bien !) !