HOLÀÀÀÀ! Ayase, de retour pour vous jouer un mauvais tour! Niark niark! ^^

Je voudrais vous présenter -roulement de tambour- ma toute nouvelle inspiration : Le Poison d'Irya. Poison, pour les intimes. Hohoho. J'espère qu'elle vous plaira, svp dîtes-moi ce que vous en pensez… Elle devrait compter pas mal de chapitre, entre 10 et 20 (j'en ai déjà écrit 5) et c'est une Romance dans un Univers Alternatif (!)de Draco et Harry, tous les deux OOC (!).


Titre : Le Poison d'Irya.

Chapitre : La proposition, un goût pour une chance.

Couple : Draco et Harry ! (Yaoi, donc homophobes s'abstenir…de toute manière qu'est ce que vous foutez là bordel?)

Rating: M pour la suite, je ne sais pas quand.

Résumé : Dans le donjon de Serpentard Harry attend son exécution. Mais, au dernier moment Draco Malfoy, homme puissant et au poste influent va lui proposer un marché : s'il entre à son service il aura la vie sauve. Harry accepte sans savoir que Draco l'a piégé : le Poison d'Irya, mortel et dont il est le seul à avoir l'antidote coule maintenant dans ses veines pour l'empêcher de lui désobéir ou de s'enfuir. Malheureusement, le poison n'est pas le seul problème d'Harry : des événements étranges se déroulent autour de lui et des Sorciers, êtres bannis du territoire, tentent même de l'assassiner…pourquoi ? Qui est réellement Harry ? Et comment va-t-il faire pour combattre son attraction grandissante envers le puissant et magnifique Draco Malfoy ?

Disclaimer : Harry Potter et ses personnages appartiennent à la génialissime J.K Rowling, et l'univers à Snyder, auteur que j'aimerais vous faire découvrir !

Warnings : AU et OOC! Je répète : COM-PLÈ-TE-MENT AU et OOC! Rien à voir avec l'univers de J.K ! En fait cette fic m'a été inspirée du livre de Snyder, Poison Study ! (ou le Poison Ecarlate, en français) Vous ne connaissez pas ? Courrez vite le lire !


Chapitre 1 : La proposition, un goût pour une chance.

L'obscurité m'enveloppait de toute part comme dans un tombeau. Et il n'y avait rien pour me distraire de mes souvenirs. Vifs, acérés, ils m'assaillaient dès que mon esprit s'égarait.

Du fond de mes ténèbres surgirent une fois encore des images de flammes. La chaleur incandescente me brûlait la peau, mes cils et mes sourcils commençaient à sentir le roussi. Les larmes me montèrent aux yeux devant tant de cruauté. Je tentais de m'écarter des flammes. Peine perdue. Il m'avait solidement ligoté à un poteau qui me meurtrissait le dos. Lorsque les premières cloques apparurent sur mon visage, il écarta la torche.

-Eteins les flammes! Aboya-t-il.

Les lèvres gercées, la bouche desséchée par la chaleur - mais surtout par la peur qui m'étouffait -, je soufflai sur le feu de toutes mes maigres forces.

-Pas en soufflant espèce d'idiot ! Avec ton esprit !

Puis, presque avec douceur, il susurra:

-Sers-toi de ton esprit pour éteindre ces flammes qui te font souffrir. Elles te font mal n'est-ce pas ?

Il approcha encore plus la torche et je gémis.

-Oh oui c'est douloureux…et ça le sera encore plus si tu n'éteins pas ce feu…alors concentre-toi !

Les yeux fermés, je me concentrai de toutes mes forces pour éteindre ce brasier. Je voulais que cela cesse. Qu'on arrête de me torturer. J'étais prêt à tout pour qu'il me laisse tranquille. La torche s'approcha encore de mon visage et commença à me brûler la joue, je me débattis pour me libérer, terrorisé, et soudain je sentis un bourdonnement sourd s'élever autour de moi. A ma grande surprise, cette vibration émanait de ma propre gorge. Elle ne cessait de s'amplifier…en étouffant les flammes.


Un claquement métallique interrompit le flot de mes souvenirs. Un faisceau jaune déchira l'obscurité, glissa sur les murs de ma cellule. La porte bascula sur ses gonds. Aveuglé par la lumière de la lanterne, je fermai les yeux et me prostrai dans un coin.

-Dépêche-toi sale rat, ou je te fais bouger avec mon fouet !

Deux gardes du donjon accrochèrent une chaîne à mon collier de fer. Une douleur lancinante me brûla le cou, et je me redressai en titubant, les bras et les jambes alourdis par mes fers.

Détournant mes yeux de la lanterne, je suivis les gardes le long du couloir principal de la prison. L'air était épais et vicié je pataugeai dans des flaques de nature incertaine.

Un concerto de cris me fit sursauter.

-Oh,oh,oh ! En voilà un qui ne va pas tarder à se balancer au bout d'une corde…

-Mais c'est qu'il est mignon, je ne peux pas jouer un peu avec avant ?

-Un rat de moins à nourrir.

-Emmenez-moi ! Je veux mourir aussi !

Ces paroles résonnaient en moi et me glaçaient un peu plus à chaque pas. Nous montâmes un escalier, j'eus de la peine à ne pas m'évanouir: mes muscles atrophiés et mon corps sans énergie, mal nourris depuis des mois, hurlaient au supplice.

Après m'avoir fait franchir deux portes métalliques, nous arrivâmes à l'air libre. Ebloui et ému, je regardai autour de moi. Mes yeux se remplirent de larmes. Il y avait si longtemps que la douce lumière du jour n'avait plus caressé mon visage... Je fus soulagé de la sentir au moins une dernière fois avant ma mort.

Les gardes se remirent en route. Yeux fermés et visage penché en arrière pour profiter du soleil, je les suivais aveuglément. Peu m'importait où ils m'emmenaient après tout. Je ne sentis malheureusement pas longtemps l'air frais sur mon corps puant et piqué par les puces : nous entrâmes bientôt dans un bâtiment aux murs nus. Je reconnus à peine le château. Où diable étaient passés les dorures et les tapisseries qui ornaient somptueusement les couloirs ?

D'après ce que j'avais senti dehors, c'était au début de la saison chaude. Ce qui signifiait que j'avais passé huit mois dans le donjon. Pourquoi avait-on attendu si longtemps pour m'exécuter ?

Essoufflé, j'entrai, tiré par mes charmants gardes, dans un vaste bureau. Des cartes du territoire de Serpentard et des pays voisins tapissaient les murs. Des piles de livres entassés partout rendaient la circulation difficile. Plus loin, près de la fenêtre, un homme était installé devant un secrétaire. Ses longs cheveux blonds ondulaient dans la brise qui entrait par la fenêtre.

Un frisson me parcouru. Cet homme était un fonctionnaire du palais. Et d'après son uniforme : pantalon noir, chemise noire, col brodé de fins ouroboros en argent, cape posée négligemment sur le dossier de sa chaise... il s'agissait de Draco Malfoy, Grand Conseillé du Ministre et Chef de la sécurité personnelle du Ministre et Directeur du vaste réseau de renseignements (lisez espionnage et manipulation) des terres de Serpentard .

Le troisième homme le plus puissant de tout le territoire. Après le Ministre lui-même et son Premier Conseillé.

Son visage d'une blancheur irréelle ne trahissait aucune émotion, mais lorsqu'il leva les yeux vers moi, le gris limpide de ses yeux se troubla.

Prenant subitement conscience de mon apparence, je baissais les yeux, gêné. Mon uniforme était en loques, mes pieds nus couverts de cors. Mes longs cheveux noirs pendaient en touffes sales et emmêlées.

-Une femme ? Le prochain prisonnier à exécuter est une femme ? dit-il sur un ton incrédule.

…Pardon ? Cet homme n'avait pas intérêt à parler de moi parce que malgré mon état de fatigue avancée et l'épée de Damoclès qui se balançait précairement au-dessus de ma tête, j'allai lui en coller une. C'était qui la femme ici, hein?

-Je suis un homme… monsieur.

Ma voix rauque écorcha ma gorge sèche. Depuis combien de temps n'avait-elle pas servi ?

L'homme me regarda, sidéré pendant un instant, avant de laisser glisser ses yeux sur mon corps. Le pauvre, je lui aurais donné une médaille s'il réussissait à détecter quoi que ce soit sous cette carapace de crasse et d'excréments.

L'homme se passa une main pâle et élégante dans les cheveux.

-J'aurais dû prendre le temps de relire ton dossier.

Puis, levant les yeux vers les gardes :

-Vous pouvez disposer.

Une fois seuls, l'homme me présenta une chaise où je m'assis avec gratitude, mes muscles étaient pris de tremblements sous le tintement de mes chaînes.

Il ouvrit un classeur et en feuilleta le contenu.

-Harry, c'est peut-être ton jour de chance aujourd'hui.

Je ravalai une réplique sarcastique. Ma mort était donc une chance. Enfin…je supposai que la mort me délivrant de cet enfer était en effet une sorte de bienfaisance.

Le Grand Conseillé haussa un sourcil et m'étudia fugacement.

-Tu n'as aucun sens de la répartie à ce que je vois. Si tu n'as pas de mordant tu n'auras jamais la carrure nécessaire pour ce que j'attends de toi.

De quoi cet homme parlait-il ? Je lui lançai un regard interrogateur qu'il ignora avec superbe.

-Tu as été reconnu coupable du meurtre de Tom Jedusor, autrement appelé Général Voldemort.

Il s'interrompit et se massa les tempes.

-Bellatrix va être intenable si c'est toi qui es choisi.

Ces noms me retournèrent le cœur. Je me calmai en me rappelant que d'ici peu, ce cauchemar serait terminé pour moi.

-Je suppose que tu contestes le verdict, continua le Conseillé Malfoy d'un air las, tu vas me dire que c'était un cas de légitime défense ou un coup monté.

-Non, dis-je d'une voix un peu éraillée. Je voulais le tuer.

Mon interlocuteur se redressa sur sa chaise et me lança un regard pénétrant. Puis il se mit à rire.

-En fin de compte, j'ai peut-être tiré le bon numéro. Harry, je t'offre un choix. Etre exécuté, ou entrer au service du Ministre, Severus Snape. Notre goûteur vient de mourir, il nous faut un remplaçant.

Je le dévisageai, bouche bée. Echapper à la mort et gagner un poste auprès du Ministre ? C'était forcément une blague, je décidai néanmoins de jouer le jeu.

-Il faudrait être fou pour refuser une pareille offre.

-Ou réaliste. Réfléchis bien Harry, goûteur est un métier à risque, beaucoup ne survivent même pas à la formation, puisqu'il faut avoir goûter les poisons pour réussir à les identifier par la suite.

Il remit en ordre les papiers de mon dossier.

-Tu auras ta propre chambre dans le château mais tu passeras le plus clair de ton temps avec moi ou le Ministre. Aucun jour de repos. Certains choisissent la mort. Ils préfèrent la voir venir une bonne fois pour toutes…plutôt que de l'attendre à chaque bouchée.

Son sourire prédateur révéla des dents blanches et régulières, je frissonnai.

Cet homme ne plaisantait pas du tout. Il m'offrait bel et bien une chance de vivre alors que je n'y croyais plus. Je préférais de loin entrer au service du Ministre pour une vie confortable plutôt que me balancer au bout d'une corde ou être enfermé dans un donjon jusqu'à ce que la mort m'y retrouve et m'en libère.

Je le regardai quand même avec suspicion, j'avais reconnu un meurtre, qui plus est celui d'un Général du Ministre, et ils me donnaient un poste avec comme responsabilité sa propre vie. Qu'est-ce qui m'empêchait de le tuer et/ou de m'enfuir à la première occasion ?

-Qui goûte les plats du Ministre en attendant ?

Je n'osai pas poser mes autres questions, de peur qu'il ne change d'avis et rétracte son offre pour me faire pendre à la place.

-C'est moi. Tu comprends que je sois…pressé, de trouver un remplaçant. Par ailleurs, selon la Nouvelle Loi, le poste doit être attribué à quelqu'un qui a perdu son droit à la vie. Les assassins par exemple, ajouta-t-il en me transperçant du regard.

Baissant le regard, je réfléchis. Je voulais vivre, comme tout à chacun, et être goûteur ne me faisait pas peur. Et pour répondre à ma question j'étais persuadé que si je voulais assassiner le Ministre ou m'enfuir du territoire de Serpentard, l'homme redoutable devant moi m'aura réglé mon compte avant même mon premier geste. Je relevai la tête et ancrai mon regard déterminé dans le sien, d'un gris hypnotisant, il plissa les yeux et laissa un côté de sa bouche remonter dans un sourire cabotin.

-Que dois-je dire au bourreau ? Demanda-t-il.

-Dites-lui que je passe mon tour.


Hrum hrum…des excuses s'imposent. Cela fait maintenant des mois et des mois que je n'ai pas donné de nouvelles, (ni de chapitre d'ailleurs) et là j'arrive comme une fleur avec une nouvelle fic. C'est impardonnable. Je vais faire de mon mieux pour continuer et finir Désir, qui n'a plus que deux chapitres. Et je mets officiellement YHCML en Hiatus, je suis navrée :S cette fic ne me correspond plus du tout et je n'ai aucune inspiration la concernant, si quelqu'un veut la reprendre et la continuer, dîtes-le moi qu'on en discute !

Sinon voilà une mise en bouche de Poison...(assez dark mais ça va s'améliorer par la suite.)

Je continue ou pas ?

Merci d'avance pour votre futur soutien!:D

Ayase.


UPDATE DU 28 AVRIL: TRES IMPORTANT!

Je fais un petit "vote" pour les couples de personnages secondaires, j'hésite beaucoup entre la relation des personnages de Ron, Hermione, Théodore Nott et Blaise Zabini!

Donc svp choisissez entre ces trois "menus" de couples! Vous préférez:

MENU 1)du BlaiseThéo et du RonHermione?

MENU 2)du RonBlaise et du HermioneThéo?

MENU 3)du RonThéo et du HermioneBlaise?

Dîtes-moi ce que vous préféreriez et j'écrirai en conséquence, je trouve ça plus sympa que ces couples-là soient au goût de tous :)

Merci d'avance pour votre coopération! xD

Ayase