La discussion


Blaine toqua à la porte, et attendit le "oui" signifiant qu'il pouvait entrer.

Il savait exactement ce qu'il allait dire. Il commencerait par s'excuser pour sa réaction qui avait été exagérée, puis expliquerait à Sam pourquoi il s'était senti si terrifié de l'entendre dire "Je t'aime". Et surtout combien il désirait qu'ils prennent leur temps, vivent les choses lentement, ainsi tout fonctionnerait bien et ils resteraient ensemble le plus longtemps possible.

Ce serait naïf de croire que la partie fleur bleue de Blaine n'avait pas déjà commencé à se demander si Sam pouvait être son seul et unique, sa véritable âme soeur, l'amour de sa vie. Mais. Il avait pensé la même chose de Kurt, aussi, il avait été tellement confiant sur le fait qu'ils finiraient forcément mariés et seraient ensemble pour l'éternité et pourtant maintenant c'était terminé. Alors peut-être (juste peut-être) qu'il serait averti et sage de se comporter en adultes et ne pas penser en terme d'amour niais comme on en trouve dans les films. Les hautes attentes à la Moulin Rouge n'étaient peut-être pas appropriées à la vraie vie après tout.

Evidemment cela ne voulait pas dire qu'on devait bannir tout romantisme.

Lorsque Sam lui dit d'entrer Blaine laissa d'abord se présenter les roses, par l'entrebaillement de la porte.

- Sam Evans, dit-il lorsqu'il entra lui-même et ferma la porte derrière lui.

Sam se tenait là, les bras croisés. Normalement mauvais signe. Mais le coin de sa bouche était déjà retroussé et Blaine devina que les fleurs avaient déjà fait leur petit effet.

- Voudrais-tu aller au bal avec moi ? continua-t-il, en s'approchant toujours de Sam.

L'autre garcon laissa ses bras se desserer et finalement les décroisa, ses pieds se trémoussant d'un air embarassé. Il avait beaucoup de mal à se retenir de sourire maintenant, Blaine le voyait dans ses yeux.

- Et si jamais ma phase était finie demain ? dit-il néanmoins.

- Eh bien, dans le cas malheureux où tu ne m'aimerais plus je te ferais simplement tomber amoureux de moi à nouveau, dit Blaine avec sa voix la plus charmeuse, sachant qu'il semblait sur de lui bien qu'il ne l'était pas. Je ne te laisserai pas partir si facilement, crois-moi.

Sam se mordit la lèvre :

- Pourquoi tu as eu peur hier ? Je pensais que c'était mon travail.

Blaine soupira et alla s'asseoir sur le lit, posant le bouquet sur ses genoux.

- J'ai mes doutes, aussi, tu sais, dit-il.

- Non, je ne sais pas. Tu sembles toujours tellement confiant et sur de toi et... Parfait, ajouta Sam.

Il resta debout pendant quelques secondes, puis vint s'asseoir à coté de Blaine.

- Je suis très très loin d'être parfait, crois-moi, répondit Blaine. Et hier j'avais tout simplement peur. Je ne veux pas précipiter les chose parce que j'ai peur que plus vite les choses avancent, plus vite cela finisse. On vient juste de commencer et s'il y a une chose que je ne veux pas perdre maintenant, même avec Nyada et New-York sur la table, c'est toi.

Sam fronça les sourcils :

- Tu penses que dire "Je t'aime" est le début de la fin ?

- Non, mais je pense que si on le dit trop tôt... Ce serait trop utilisé et ça perdrait de son intensité, dit Blaine en haussant les épaules.

Il ne savait pas quelle était la définition de "trop tôt". Peut-être que chaque couple avait la sienne.

- Et puis à ce moment tu as dit ce que Tina avait dit, que peut-être c'était une phase. (Sam entortillait ses mains.) Ce n'était pas gentil.

- Je ne voulais pas le dire comme ca, dit rapidement Blaine, en posant sa main sur les doigts emmêlés de Sam. Je reconnais que je suis assez peu sur de moi sur le fait que... Eh bien, je suis ton premier petit ami. Et le premier est statistiquement très mal placé comme étant celui avec qui tu vieillis.

Et zut, des mots exagérés encore. Maintenant Sam pensait que Blaine voulait arranger l'intégralité de son futur en fonction de lui.

- Wow... Tu es presque aussi névrosé que moi,

Blaine eut un petit rire :

- Je t'ai dit que je n'étais pas parfait.

- C'est que, tu l'es pour moi. Il n'y a rien que je pourrais découvrir sur toi qui te rendrait moins parfait à mes yeux. Comme, ce que tu viens de dire ? C'est adorable. Je suis content que tu aies quelques craintes parce que ça montre que tout ça compte pour toi.

Sam lia ses doigts avec ceux de Blaine et lui sourit. Blaine lui retourna un demi-sourire, parce qu'il pensait encore à l'argument de Tina (ou avaient-ce été ses propres angoisses ?) selon lequel Sam l'aimait uniquement parce qu'il avait été le seul à son écoute et là pour lui cette année.

L'agaçante petit voix nasillarde dans sa tête disant que Sam tomberait réellement amoureux de quelqu'un d'autre dès qu'ils mettraient un pied à New-York n'était pas facile à faire taire.

- Donc... On est bien à nouveau ? Je promets que je ne te dirai plus "Je t'aime" avant un moment, dit Sam.

Blaine sourit et serra la main de Sam plus étroitement :

- Merci. Mais tu n'as pas répondu à ma question... ?

Il regarda son petit ami avec inquiétude. Le coin droit de la bouche de Sam se releva :

- Mec ! Evidemment que je suis ton cavalier.

- Oh ! Bien, soupira Blaine.

A ce moment il se souvint qu'il avait toujours les roses et il les donna à Sam qui les prit. Ses joues prirent des couleurs.

- Les roses sont pour les filles, murmura-t-il.

- Les roses sont pour la personne que tu adores. Sam... ?

- Oui ?

Sam à contrecoeur enleva ses yeux et son nez du bouquet de roses et regarda Blaine.

- Qu'est-ce que tu voulais dire hier... Tu as immédiatement pensé que je n'étais pas sérieux avec toi... ? Il faut que tu saches que je le suis. Je t'ai dit au début que mes sentiments étaient très forts et ils le sont toujours.

Blaine retint son souffle, attendant la réponse de Sam. Elle vint sous la forme d'un haussement d'épaule et de regards qui se lièrent.

- Je ne sais pas. C'est la chose qui me fait constamment peur. Et je t'ai juste dit... ce que je ressentais et toi...

Sam regarda ailleurs, avala sa salive, et Blaine ne pouvait pas supporter la plus petite possibilité de larmes. Il pressa plus fort la main de Sam, tout en se demandant si c'était vraiment une bonne idée d'aborder le sujet de ses sentiments. Mais l'autre garçon en avait besoin de manière évident et Blaine décida de simplement écouter.

S'il devait découvrir que les sentiments de Sam n'étaient pas ce que Sam pensait qu'ils étaient Blaine aurait juste à passer à travers sans rien lui en dire. Parce qu'ils iraient toujours à New-York ensemble, il y avait au moins ça de sur et qui ne changerait pas. a

- Dis-moi maintenant, dit Blaine doucement. Je ne flipperai pas, je te le promets.

- Vraiment ?

- Vas-y, acquiesça Blaine tout en mettant une jambe sur le lit, pour s'installer de façon plus confortable.

Sam mit les fleurs de coté et se tourna complètement vers Blaine, prenant ses deux mains dans les siennes.

- Je ne suis pas bon à ca, dit-il après avoir inspiré profondement.

"Je - je suis plus sur de mes sentiments maintenant que je l'étais au début. A ce moment je pensais que peut-être j'étais curieux, et voulais essayer quelque chose d'autre. Mais plus je te touchais ou savais qu'on était ensemble et mieux je me sentais. Genre, vraiment bien. Ca faisait juste comme si... tu sais, c'est comme ça que ça aurait du être tout du long. Toi et moi. Mais c'est aussi effrayant. J'étais déjà jaloux avant quand tu étais avec d'autres garçons c'est un fait mais maintenant je suis vraiment anxieux, comme... Je m'imagine toujours que tu réaliseras forcément à un moment que tu pourrais avoir n'importe qui, et il y a tellement de gars beaucoup mieux que moi là-dehors et..."

Sam prit une grande inspiration et regarda Blaine dans les yeux.

Blaine vit son manque de confiance et sa peine. Le pire dans tout ça était que ça frappait en plein dans ses propres angoisses, ces mots auraient pu sortir de sa bouche. Et pendant un moment Blaine fut sans-voix, se trouvant incapable de conforter Sam à cause de ça.

- Non, fut tout ce qu'il put en sortir.

- Je suis désolé, là on a parlé de mon anxiété encore et pas de toi, murmura Sam. J'ai tellement pensé au fait que tu étais un garçon. Au début c'était bizarre et puis j'ai commencé à en avoir plus rien à faire. Blaine... Est-ce que je peux dire ça... J'ai imaginé que c'était ta queue quand je me suis touché.

La dernière partie fut dite à voix tellement basse que Blaine dut se pencher un peu en avant pour tout saisir. Lorsqu'il le fit il gloussa, ne pouvant chasser l'image de la "pratique" de Sam.

- Tu as fait ça ?

- Eh bien, maintenant je t'ai parlé de sexe et pas de sentiments ! Oh, tu vois, je t'ai dit que je n'étais pas bon à ca !

Sam retira ses mains pour s'en cacher le visage avec.

- Sam, je veux entendre tout ce que tu traverses ! Je peux imaginer que c'est étrange pour toi de te retrouver avec un garçon, après toutes ces filles.

- Pas tant que ca ! corrigea Sam rapidement. Je ne suis pas... Est-ce que je suis un homme trainée ?

- Non, bien sur que non, dit Blaine. Tu essayais de te trouver. Tu essayes toujours.

- Mais ça, Blaine, ce que nous avons - c'est différent. Je pense à toi, tu me manques, et quand on est ensemble je me sens tellement bien et heureux. Je sais que - ça je peux le dire, ok, tu l'as dit toi-même aussi, ne pense pas que je l'ai oublié ! Je sais que je suis amoureux de toi. Ca devient plus clair de jour en jour, c'est pour ça que je ne voulais pas... Sur le sol...

Il fit une pause, et sembla à sa manière pris dans ses pensées. Blaine se tint en arriere, inspirant, sans enlever ses yeux de Sam. Il a dit qu'il était sur.

Il a dit qu'il était sur d'être amoureux.

C'était tout ce que Blaine avait espéré entendre. Peut-être que ce qu'ils avaient était en réalité plus qu'une simple relation où l'on prend soin de l'autre (même si c'était important aussi). Peut-être que leur relation était plus forte que ce que lui (et Tina) avaient osé croire jusqu'à maintenant, et était loin de se finir d'un jour à l'autre.

Sans l'avoir anticipé Blaine se rapprocha de lui et pressa ses lèvres contre la peau douce de ses joues.

- Oh ! dit Sam. J'ai terminé.

- Tu as dit tout ce qui était important, sourit Blaine. (Il prit la main de Sam encore.) Alors tu n'as pas oublié ce que j'ai laissé s'échapper le jour où on s'est mis ensemble ?

- Tu plaisantes ? Ces mots sont tout ce à quoi j'ai pensé à partir de là. Et je ne veux pas dire occasionnellement je veux dire chaque putain de seconde de ma pauvre existence.

- Et pourtant hier...

- Eh bien, tu aurais pu changer d'avis, dit Sam en haussant les épaules.

Blaine embrassa l'épaule de Sam - ou plutôt son sweat - et secoua la tête.

- Maintenant c'est toi qui plaisante. Je suis fou de toi, je ne peux pas m'arrêter de penser à toi, ou rêver de toi, et j'ai besoin de toi dans ma vie comme l'air que je respire.

- Oh, génial, wow, c'est ce que j'aurais du dire ! Pourquoi est-ce que je n'arrive pas à m'exprimer avec des phrases poétiques comme ca ?

Sam soupira si lourdement que Blaine rit lui-même.

- C'est tout ce que tu as à dire ?

- Non, ce que j'ai à dire c'est... Moi, aussi.

Sam sourit d'une oreille jusqu'à l'autre et le prit dans un calin. Blaine l'entoura de ses bras, enfouit son nez dans le cou de l'autre garcon. Ils se tinrent ainsi pendant un long moment et ne lâchèrent leur etreinte que pour s'étouffer de baisers. Ce n'étaient pas les classiques laisse-moi-goûter-à-tes-baisers, mais plus accroche-toi-à-mes-baisers.

Les baisers disaient "je t'aime".

Et Blaine était d'accord avec ça.

Epilogue :

Le voyage jusqu'à New-York ne fut pas aussi excitant que Blaine avait pensé qu'il le serait. Ils montèrent juste dans l'avion - bagages enregistrés - et volèrent direction la Big Apple. Son père avait trouvé un appartement tout équipé alors ils eurent seulement à acheter quelques trucs pour la salle de bain et la cuisine.

Ce n'était pas le Ritz mais c'était chez eux. Et bien que Blaine fasse tout son possible pour rester réaliste et ne pas dépasser les bornes de l'enthousiasme amoureux il ne pouvait pas s'empêcher de se dire combien leur vie à New-York serait parfaite.

Peut-etre que cet enthousiasme était aussi du au fait que Sam avait programmé (ou pour montrer à Blaine qu'il n'avait pas oublié son désir d'organisation ou pour faire monter la tension - comme si ça c'était nécessaire) "faire l'amour" pour leur troisième soirée en tant que résidents officiels de New-York.

- Pourquoi la troisième ? demanda Blaine lorsqu'il vit le calendrier que Sam avait aimanté sur le frigo (écrit en lettres rouges capitales)

- Pas de raison particulière. J'ai juste pensé qu'il fallait te laisser du temps afin de méditer la dessus.

- Mais oui, sourit Blaine. Tu veux juste m'allumer.

- Je jure que jamais je ne ferais ca !

Mais Sam sourit, aussi, et se pencha pour lui voler un petit baiser.


Le jour venu Sam quitta l'appartement et revint avec du champagne et des roses rouges. Etant donné que Blaine savait ce qui allait se passer (voyez, un programme était tellement pratique !) il s'était préparé et mit sur son 31 (un costume ne faisait pas trop n'est-ce pas ?), parfumé d'eau de cologne et avait seulement mis un tout petit peu de gel dans ses cheveux étant donné que Sam aimait bien les fiche en l'air de toute facon.

Comme un cliché de la femme fatale il était étendu sur le lit et regardait Sam remplir des flûtes de champagne. Il portait un costume, lui aussi, Blaine avait vraiment été soulagé quand il avait vu ça.

- Tu es un vrai gentleman.

Lorsque Blaine dit ça (d'une voix qui il espérait ne faisait non plus pas trop pornographique) le champagne déborda de la limite du verre et se déversa sur le sol.

- Merde !

Sam sauta en arrière et tint le verre loin de lui. La bouteille fut secouée et laissa s'echapper du champagne, aussi, et Sam jura encore. Blaine se leva et alla chercher des serviettes en papier dans la cuisine.

- Je - bon sang, Blaine, j'ai tout gaché, dit Sam quand Blaine revint dans la pièce, reconvrant le sol humide des serviettes.

- Sam, tu as mis du champagne par terre, je pense qu'on peut gérer ca, dit-il.

- Mais je voulais que ce soir soit parfait.

- Sam, regarde-moi. Blaine se redressa et attendit jusqu'à ce que San le fasse aussi. Etre parfait ne veut pas dire ne pas faire d'erreurs. L'important est de les pardonner. Arrête de te punir d'être humain.

Sam sourit avec un coin.

- Tu es tellement sage.

- Je suis humain, aussi. Et j'ai besoin de mon homme maintenant.

Blaine sourit et se rapprocha, laissant une main sur l'épaule de Sam et plaçant un baiser sur sa bouche. Sam le tint plus près et pendant un moment ils restèrent juste là, leurs lèvres se trouvant l'une l'autre.

- Lit ? murmura Blaine sans trop s'écarter.

- Attends ! Sam se retira et avec précaution remplit les flutes du reste de champagne. Il en donna une à Blaine et ils firent tinter leurs verres.

- A notre nouvelle vie à New-York ! dit Sam.

- A nous, ajouta Blaine avec un large sourire avant de boire une gorgée.

- Bien dit. Maintenant nous sommes fin prêts pour initier le jeune Padawan à l'art de l'amour, dit Sam avec une voix déformée en remettant sa flûte sur la commode.

Blaine gloussa.

- Ok, avant tout tu es celui qui a besoin d'initiation, tu te rappelles ? Nouveau au sexe gay tout ça ? Et je savais qu'on n'aurait pas du regarder "Star Wars" hier.

- Oh, je t'en prie, tu as adoré. Juste comme tu m'adores moi.

Sam sourit et sa bouche revint. Blaine n'eut pas l'opportunité de protester et avait de toute façon d'autres choses en tête..

Ils trébuchèrent jusqu'au lit et Blaine enleva la veste de costard de Sam, commença à déboutonner sa chemise. Il ne put s'occuper que des trois premiers boutons car Sam était occupé à lui enlever sa veste aussi qui bloquait au niveau des coudes. La veste de Blaine s'évanouit aussi.

Ils atteignirent le lit et Blaine s'y écroula. Sam le suivit, rampa sur Blaine et s'assit sur ses genoux.

- Je ne sais même pas pourquoi tu as fait l'effort de t'habiller, dit-il tout en défaisant les boutons de Blaine.

- Je ne le sais pas moi non plus, sourit Blaine.

Il laissa ses mains errer sur le corps de Sam, musclé et ferme et chaud. Il y avait encore trop de matiere dessus cependant. Peut-être qu'un ou deux boutons de Sam furent arrachés quand Blaine entreprit de l'en debarasser Sam mais qui se préoccupait des détails.

Ah, enfin de la peau douce sous ses mains.

- Oh mon dieu, tu es parfait, expira Blaine, ne sachant pas si c'était du fait des abdos de Sam ou des doigts de l'autre garçon qui glissaient sur son propre ventre dénudé aussi, laissant une trace brulante de désir sur sa peau.

- Non, tu l'es, murmura Sam contre la bouche de Blaine avant qu'ils ne s'embrassent.

Leurs torses furent l'un contre l'autre. Son corps entier était en feu maintenant et Blaine ne savait pas diable pourquoi ils avaient attendu si longtemps. Il gémit tandis que leurs cuisses se frottaient.

La bouche de Sam s'en alla et à la place vint placer des baisers humide sur le torse de Blaine. Blaine se redressa légèrement, retira sa chemise complètement et se laissa tomber dans les oreillers, profitant des actions de Sam. Il sentit des doigts pousser avec hésitation sur son entrejambe.

- Je peux ? murmura Sam.

- J'insiste, souffla Blaine, se demandant comment il pouvait encore parler de facon sensée.

Mais c'était fini maintenant pour sur quand Sam ouvrit sa braguette et lui enleva ses habits. Blaine souleva ses hanches et frémit du froid soudain - Sam n'avait pas pris la peine de lui laisser son calecon et il était complètement nu maintenant. Son souffle s'accéléra lorsqu'il vit le visage de Sam.

Son petit ami regardait avec curiosité la queue de Blaine. Il la toucha avec attention et bien que Blaine sache que c'était d'abord pour tester il retomba en arrière, frissonant des pieds à la tête à cause de ce que les doigts de Sam lui faisaient.

- Tu aimes ?

- Tu devines bien que oui, marmonna Blaine, yeux fermés.

Sa main se referma sur celle de Sam et lui montra d'aller plus vite. Il le fit. Blaine reprit sa main et se sentit devenir complètement dur grâce à Sam, c'était merveilleux, tellement bien.

- Magnifique, dit Sam directement dans l'oreille de Blaine.

Il tourna sa tête et trouva sa bouche, humide et délicieuse.

- Voyons voir ce que nous avons là, voulez-vous ? prononça Blaine.

Sa main se déplaça des fesses de Sam jusque sur le devant et il enfouit brièvement ses doigts dans l'entrejambe de Sam. Le blond grogna, se tourna légèrement pour avoir une prise sur sa fermeture éclair et l'ouvrit. Blaine voulut en explorer l'intérieur mais Sam commençait à enlever son pantalon et caleçon, alors il enleva sa main dans le but de l'y aider.

- Là. Ok.

Sam se redressa en position assise pour libérer ses chevilles et Blaine ne pouvait s'empêcher de regarder fixement sa queue. Tandis que Sam envoyait au loin ses vêtements Blaine s'était redressé lui-même et il s'assit avant lui, une main sur sa hanche, les yeux dans ceux de Sam.

- Tu veux que je te touche ? dit-il doucement, laissant sa main venir plus près.

- Oui.

Sam passa sa langue sur ses lèvres et regarda en bas.

- Vraiment ?

Blaine retint un rire et joueur fit pianoter ses doigts sur le bas-ventre de Sam.

- Fais-le, Blaine, je n'ai pas attendu tous ses mois pour que tu m'allumes.

- Oh... Oui c'est toi qui l'as fait, sourit Blaine malicieusement.

Baissant les yeux il vit que cela fonctionnait, Sam grossissait sous lui sans même qu'il le touche. Mais Blaine ne voulait pas non plus le torturer. Il entoura ses doigts autour de lui, laissant son autre main appuyé sur le dos de Sam. Cela fut suffisant pour que Sam se laisse s'effondrer sur le matelas du lit, emmenant Blaine avec lui.

- Anderson espèce de fils de pute, grogna-t-il.

- Quoi, tu n'aimes pas ? Ok.

Blaine s'interrompit, mais avant que les yeux de Sam ne s'ouvrent de protestation il se plaça lui-même complètement sur lui, peau brulante sur peau brulante, et laissa leurs bouches se rencontrer. Sam approuva. Il enroula sa jambe autour de Blaine et frotta son entrejambe contre lui.

Blaine ferma les yeux, se laissant se fondre en Sam. Ses bras, son torse, sa bouche, ses jambes, ses couilles... Tout, il était partout.

Il se demanda rapidement si ça allait trop vite alors qu'ils bougeaient sur le matelas, grognant et devenant plus durs de seconde en seconde. Mais ils avaient tout le temps pour explorer plus en profondeur le sexe. Connaissant la personnalité de Sam il savait que cela risquait d'aboutir à quelques jeux de rôle aussi.

Souriant à cette pensée (ça serait intéressant) il frotta encore leurs membres l'un contre l'autre, sans jamais laisser partir la bouche de Sam jusqu'à ce qu'il s'écarte pour gémir dans l'oreille de Blaine et que ses doigts ne s'enfoncent dans son dos. De sentir le sperme de Sam sur ses doigts le fit venir lui aussi, et son coeur se cessa jamais de battre à toute vitesse même après qu'ils soient restés allongés côte à côte plusieurs minutes.

- Wow, dit Sam en premier.

- Je sais.

- Rappelle-moi pourquoi j'angoissais pour ça ?

Blaine donna des petites tapes sur le torse parfait de Sam :

- Tu es jeune.

- Et stupide apparemment.

- Oh, je t'en prie Sam, ne commence pas ça maintenant. Tu es brillant, intelligent, et tellement sexy.

Sam fit un grand sourire.

- Je voulais juste l'entendre.

- Idiot.

Blaine se pencha vers lui pour un baiser.

Oui, définitivement, le meilleur était encore à venir. La ville était à eux à présent et la nouvelle vie qui les attendait leur promettait un glorieux futur. Ou peut-être était-ce sa relation avec Sam qui lui faisait cet effet-là. Dans tous les cas il savait que ça allait être fantastique.

FIN.


(qui est pour une pétition obligeant Sam à se couper les cheveux ? non mais franchement maintenant à chaque fois que je lis des Blam je l'imagine remettre ses cheveux derrière l'oreille, ça me perturbe)

Fini. Ouf, enfin. Je ne pense pas me relancer de suite dans une traduction, je m'excuse pour mes publications qui ont été plus qu'irrégulières, mais je suis contente d'avoir mené ça à terme, cela a vraiment été un plaisir. J'ai écrit par contre un Blam il y a un moment que je posterai je ne sais pas quand (wou quelle précision). Bonne continuation à tous !

A jamais votre,

Papillusion.