Oui je sais! Encore! Mais celle-ci vous êtes avertis qu'elle sera bel et bien une fanfiction de plusieurs chapitres, je ne crois pas qu'elle dépassera les 10 chapitres toute fois. Je trouve que Canada mérite plus d'amour, de plus le nombre de fanfictions Hetalia sont si peu nombreuse en français que je n'ai d'autres choix que d'en faire tout plein! Allez Fans d'Hetalia, écrivez avec moi pour être le fandom avec plus de fics sur ! Oh oui! Et Hetalia ce n'est pas à moi, oubliez-le pas!


Chapitre 1 : Vinland

Année : -12 000 (ou à peu près)

C'est si silencieux, tout est tellement calme, il fait si froid. Suis-je vraiment vivant? Je ne peux pas sentir battre mon cœur, je ne peux pas l'entendre et pourtant c'est comme si c'était normal. Je m'accorde à cette terre froide qui est la mienne. Je suis elle, et sur son manteau blanc je me sens si bien. Je peux sentir les rivières, je peux sentir les montagnes et le vent. Cette terre est mienne, je suis elle. Avec moi ce trouve un homme couvert d'un grand manteau blanc, malgré le fait qu'il était froid le fait qu'il soit avec moi, hiver… Je me sentais moins seul. Je vis au loin un groupe des personnes s'approcher de moi…


Point de vue : Matthias Kohler

Année : 1 000

Nous sommes en mer depuis un moment déjà, j'ai laissé les autres rester sur le continent avec leurs devoirs. Berwald est resté à la maison pour prendre soin du petit Tino et Lukas à débarquer en chemin pour rendre visite au territoire d'Emil. Moi et mes hommes bougeons sur la mer envers d'autres territoires. Nous avons déjà fait un arrêt en Groenland mais comme ce territoire-là n'est pas très fertile nous avons décidé de continuer en cap sud-ouest. En espérant que nous aurons de la chance et trouverons quelque chose avant de devoir faire demi-tour….

Point de Vue : Normal

Avant même qu'il ait pu finir de penser qu'un homme cria qu'il voyait de la terre. Son équipage commença à ramer à pleine puissance dans l'espoir d'arriver le plus rapidement possible. De plus, le fait qu'au loin la terre paraisse si verte ne faisait que les tenter plus. Quand ils furent enfin en terre après plusieurs heures ils trouvèrent une terre fertile où un fleuve descendait plutôt bas dans le territoire. Mais ce qui les surprit le plus étaient les poissons qui glissaient tellement nombreux dans cette eau pure, qu'ils auraient pu facilement en attraper avec leurs mains. Pendant que les autres faisaient des installations pour pêcher et sécher le poisson, Matthias alla un peu plus loin sur le territoire jusqu'à tomber sur une tribu d'humain. Ils avaient tous les cheveux noirs et la peau tannée, les yeux foncés en noisette. Et parmi eux, un enfant qui ressortait car il ne leur ressemblait pas. Il était un simple enfant de 3 ans, ces cheveux brillaient comme le soleil chaud qui frappait la terre et sa peau était de la belle couleur de pêche fraîche, ces cheveux étaient blonds comme les grand champs de blé qui se balançaient sous la douce brise de l'été et ces yeux, il n'y avait pas assez de mots pour les décrire. Ces yeux étaient comme la mer que nous avons pris pour venir ici mais il s'y trouvait des explosions de violet, un violet profond et brillant comme des magnifiques des pierres, pourtant la douceur qu'ils exprimaient n'était digne que d'une fleur délicate. Il portait des vêtements en fourrure avec des chaussons en cuire, et sur ces joues étaient peints de traits rouges.

En s'apercevant qu'il était là, le groupe de personnes se figea en le regardant les yeux grands ouverts. Pourtant, Matthias qui avait été si longtemps connu comme une nation barbare et meurtrière avait soudainement envie de paraitre sympathique à ce peuple. Il lâcha doucement sa hache qui se planta dans le sol et s'approcha de quelques pas en gardant ces yeux sur le tout petit garçon, il avait le même sentiment que quand il était en compagnie d'une autre nation. Le petit garçon s'avança doucement vers lui, comme vers un animal blessé qui pourrait mordre à tout moment. Tenant de lui prouver qu'il avait tort, le plus vieux des deux se calma et s'assit sur le sol, attendant que l'enfant s'approche de lui. Quand celui-ci fut enfin assez proche, Matthias lui prit doucement la main et en embrassa la paume. Devant le doux contact, l'enfant ne peut que rigoler en parlant d'une voix douce aux adultes de la tribu qui semblèrent se calmer en l'entendant.

Le petit enfant tira doucement sur la main plus grande, Matthias comprit assez rapidement et se leva pour le suivre. Ils n'avaient pas besoin de mots pour se comprendre, ils étaient des nations. Le petit l'amena dans une magnifique clairière, proche d'une rivière. C'est à ce moment-là que se rendit compte Matthias que les autres ne l'avaient pas suivi.

Pendant les heures qui suivirent, Matthias apprit peu à peu sa langue au plus jeune en se servant de dessins fait dans la rive de la rivière grâce à une branche. Quand celui-ci peut enfin se débrouiller dans la langue, Matthias lui posa une importante question.

- Qui es-tu?

- Qui je suis? Je suis moi.

-Non je voulais dire comment t'appellent les autres?

-Personne ne m'as jamais vraiment mit un nom. Je suis «foyer» pour eux.

-Et bien que dirais-tu que je te donne un nom? Un nom de nation, mais aussi de personne. Moi je m'appelle Matthias Kohler, mais ma nation est le Danemark. Alors?

-Oui j'aimerais bien.

-Alors tu seras… Matthew! De cette façon tu seras un peu comme moi, tu choisiras un jour ton propre nom de famille, quand tu en auras besoin. Quand à ta nation… Vinland!

-Qu'est-ce que ça veut dire?

-Ça signifie «terre de vignes», les vignes sont le symbole de la prospérité d'où je viens, cette terre est si belle qu'elle mérite son nom, non?

Le petit garçon gloussât gentiment en rougissant, il aimait être complimenté par le grand homme. Le doux rire finit en un bâillement fatigué et des paupières qui se fermaient doucement. Matthias prit le petit Matthew dans ces bras et l'amena au même endroit où il l'avait rencontré. À cet endroit la tribu s'était établi autours d'un feu de camp, quand ils le virent arriver ils le regardèrent pendant un long moment avant qu'une femme se lève parmi eux et s'approche de lui en tendant les bras, attend qu'il y dépose l'enfant. Matthias ne peut s'empêcher de mettre un doux baiser sur le front du blond avant de le rendre. Il retourna auprès de ces propres hommes en les avertissant clairement les problèmes qui s'abattraient sur eux si ils osaient faire du mal à qui que ce soit sur ce territoire.

Le lendemain, Matthias fut surpris de voir arriver le petit garçon sur un petit ours polaires, à peine plus grand que lui. Quand le garçon fut proche de lui Matthias le prit de sur l'ourson et le serra doucement contre son torse. Cet enfant lui donnait envie de tout laisser et de juste le garder dans ces bras pour l'éternité. En rigolant doucement il remit l'enfant sur le sol et lui fit signe de le suivre. Matthias lui apprit tout ce qu'il peut avant la fin de la journée. Et ainsi si passèrent les journées jusqu'à la fin de l'été, à ce moment, Matthias du repartir mais il le fit en promettant qu'il reviendrait à chaque été pour passer du temps avec lui.


Année : 1454

Ça faisait tellement d'années que Matthias venait à chaque été et pourtant Matthew ne semblait jamais se fatiguer de sa présence. Chaque moment passait en compagnie de l'autre ne faisait que grandir leur amour pour l'autre, ce n'était pas un amour d'adulte loin de là, plutôt une grande tendresse entre un père et son fils. Matthew semblait un tout petit plus vieux, de l'enfant de trois ans, il ressemblait maintenant à un enfant de cinq. En ce moment même ils étaient tous les deux assis dans l'herbe de la clairière où ils avaient parlés pour la première fois et Matthias était nerveux. Il devait dire à son magnifique Vinland quelque chose qui pourrait le rendre triste et il ne pouvait pas en supporter l'idée. Il ne voulait pas voir de larmes dans les magnifiques yeux bleus et mauves de son ange. Avec toutes les années, il avait été la seule nation à avoir été sur cette terre mais cela risquait de changer à tout moment et il ne pouvait pas se permettre de combattre, il n'avait plus la puissance nécessaire pour gagner. Pour l'instant il se contentait de caresser doucement les cheveux de l'ange couché sur sa poitrine.

-Matthew, il faut que je te dise quelque chose…

-Hm…? Le petit, levant sur lui des yeux embrouillés de sommeil, sourit doucement, c'était si bon de s'endormir contre quelqu'un au sommeil, les hivers étaient si dures ici, même s'il les aimait que qu'Hiver lui tenait compagnie avec Kumajiro et l'autre garçon, celui aux yeux mauves, celui qui avait fini par ne plus venir. Matthias prit tout son courage à ce moment.

-Après cette fois-ci… Je ne reviendrais pas.

-Quoi?! Le jeune était soudainement paniqué, il ne voulait pas être tout seul! Des larmes se mirent doucement à couler des grands yeux de l'enfant. Danemark le prit contre lui et le versa doucement.

-Je ne veux vraiment pas arrêter de venir Vinland mais, c'est pour te protéger, en Europe tout vas mal en ce moment et je ne veux pas que par ma faute tu puisses être découvert et blessé. Je n'ai plus la force que j'avais avant, si je devais être attaqué en ce moment… Je ne pourrais pas gagner. Je t'aime mon petit, ne l'oublie jamais. Je vais rester le plus longtemps que je pourrais mais je devrais repartir avant la fin de l'été. Sois sage et fait bien attention à ta nation, si tu veux des gens comme nous et que tu ne les connais pas, ne t'en approche pas, d'accord?

L'enfant hocha doucement la tête aux mots du plus vieux, il ne croyait pas que sa voix tiendrais autrement.

Pour la première fois de sa vie, il eut le cœur brisé…


Bon vous me connaissez, je promet rien du tout quand au prochain chapitre mais je l'ai déjà commencé,