Bonjour, j'ai vu qu'il y a pas mal de gens qui suivent cet histoire que j'écris à la va-vite avec des chapitres très courts. Pour me faire pardonner de cette absence longue et de cette abandon, j'ai écrit un chapitre. Mais il faudra attendre encore longtemps pour les suivants comme celui là.

Bonne lecture et merci à tous les reviews !


"- Bon sang, qu'est ce que tu as encore !" Hurla le docteur à sa foutue machine bleue qui ne cessait de gigoter et de le faire tomber toutes les deux secondes. Depuis une bonne heure, le Tardis s'était mis en alerte et toutes les commandes ne répondaient plus.

Puis, tout à coup, l'immobilité et le silence stoppèrent l'agitation infernale et le seigneur du temps retint son souffle. Il se remit sur pied mais une forte secousse le mit à terre, cognant son front au sol.

"- AIE ! T'aurais pu prévenir !"

Il se leva et saisit son écran...qui n'affichait rien.

"- Encore ! C'est pas vrai mais qu'est ce que tu as !"

Enervé, il se résigna encore à aller jeter un oeil dehors. Et, il resta médusé quand il reconnut de nouveau la chambre du jeune garçon qu'il avait rencontré. Cependant, elle était encore plus en désordre, moins de jouets, plus de livres. Il sortit de sa cabine et chercha le gamin. Il s'avança jusqu'au lit et ne vit personne. Pourtant, il faisait nuit et l'horloge affichait...

2 heures 21 du matin...

"- Hey, vous êtes dans ma chambre, lança une voix derrière lui.

Il sursauta et se retourna. Un jeune garçon, surement agé désormais de 10 ans, s'était positionné en face de l'entrée de sa boite bleue, habillé d'une longue robe de chambre gris souris.

"- Sherly ? Quel surprise...tu as grandi, le salua le Docteur sous l'émotion.

- Docteur ? Mais...qu'est ce que vous faîtes ici ?"

Il s'apprêta à répondre que son Tardis faisait des caprices mais il remarqua les yeux rouges du jeune enfant lui prouvant qu'il avait encore pleuré.

"- Tu es triste, non ? Fit le docteur en s'approchant de lui.

- ça ne vous regarde pas ! S'exclama Sherlock.

- Si, ça me regarde, je t'ai dit que je viendrai à chaque fois que tu es triste.

- Vous mentez.

- Pardon ?

- Vous mentez. Votre Tardis est venu parce que je suis triste. Pas vous."

Le onzième cligna les yeux surpris de cette révélation. Après quelques rapides réflexions, il devait avouer qu'il n'avait jamais voulu attérir ici, mais c'était bien sa boite bleue qui avait choisi et forcé d'être là. La question était pourquoi ?

"- Comment tu sais ça ?

- Elle me l'a dit.

- Elle ?

- Le Tardis, répliqua Sherlock, le tardis me l'a dit.

- Quand ?"

L'enfant hésita à répondre, baissa les yeux.

"- J'entends sa conscience dans ma tête. Je ressens sa présence dans ma chambre. C'est plus fort que moi."

Le Docteur resta silencieux. Pourquoi son Tardis s'était-il attaché à cet enfant qu'il ne connaissait à peine.

"- J'entends...aussi des voix dans ma tête, ajouta Sherlock la gorge serrée.

- Des voix ? Tu en es sur ? Que disent-ils ?

- Ils...me supplient de les sauver. Ils sont perdus...ils...ne savent pas comment retrouver leur chemin...Vous pensez aussi que je suis fou ?

- Non, bien sur que non. Pourquoi ?

- Mes parents me disent que je ne dois pas y penser... ils croient que j'imagine ça...il n'y a que le professeur Song qui me croit.

- Quoi ? Attend, le professeur Song ? Répéta le docteur sous le choc, une femme avec des cheveux bouclés ?

- Euh...oui, vous la connaissez ?

- Oui, c'est ma femme."

Ce fut au tour de Sherlock d'être surpris. Le monde était si petit que ça ? Mais ce n'était pas d'avis pour le docteur. D'abord le Tardis, ensuite River Song...tous les gens qui partageaient sa vie de Seigneur du temps tournaient autour de ce garçon. Pourquoi ?

"- Ecoute, nous allons nous asseoir et tu vas me raconter tous tes problèmes, d'ac ?

- Pourquoi je ferais ça ? S'enquit Sherlock les sourcils froncés, j'ai vu plein de médecins et aucun n'a réussi à me comprendre.

- Je ne suis pas un docteur comme les autres, fais moi confiance. Est ce que tu as vu des choses que personne ne voit ?"

Le jeune garçon ne savait que dire. Pouvait-il se confier à cet extraterrestre venu de nulles parts ? Il avait aidé autrefois et peut-être que le Docteur ne souhaitait que payer sa dette qu'il lui devait.

"- Les statues, dit enfin Sherlock.

- les Statues ? Répéta le onzième inquiet.

- Ils bougent parfois. Mais personne ne les voit. Moi, je peux les voir. je peux voir chacun de leur mouvement.

- Les Anges Pleureurs, souffla le Docteur, tu en as croisé.

- Oui, tous les jours quand je sors, répondit Sherlock, est ce grave de voir ça ?

- Non, normalement, les Anges Pleureurs attaquent les personnes et...tu n'as jamais eu peur ?

- Non.

- Pourquoi n'as-tu jamais eu peur ?

- Ils ne m'ont rien fait de mal.

- Bon, y-a-il autre chose ?"

Sherlock paraissait soudainement embarrassé.

"- Sherly ?

- Il y a...quelque chose que j'ai trouvé."

Il se dirigea vers son armoire et l'ouvrit. Le Docteur écarquilla les yeux devant "l'objet" que Sherlock avait soi-disant trouvé.

"- Personne ne me croit que c'est "vivant", mes parents pensent que c'est un jouet, mais je suis certain que c'est vivant, ajouta Sherlock, j'essaie de le réparer.

- Comment peux-tu être sur qu'il est cassé, murmura le Docteur en avalant sa salive avec difficulté.

- je le sais, c'est tout."

Dans le placard, vidé des vêtements, résidait un cyberman.