Salut à tous! :D
Désolée pour l'attente, mais j'ai pas pu finir l'épilogue avec tout le boulot de la prépa, pardon, pardon!
Mais le voilà enfin, mieux vaut tard que jamais, j'espère que vous allez aimer!
On se voit en bas ;D
#8
Le jeune homme passa en courant sur la place du village, un petit paquet sous le bras, le sourire aux lèvres. Il avait réussi à semer ce type de la police avec une facilité déconcertante qui l'étonnait presque. S'engageant dans des rues plus étroites, il s'autorisa à ralentir le rythme, quand soudain des pas résonnèrent derrière lui. Il fit volte face et aperçut au bout de la ruelle l'homme blond qui le poursuivait arriver droit sur lui. Une grimace mauvaise se dessina sur les lèvres de Martin, voleur actif de son état, qui reprit sa course, esquivant les quelques touristes étonnés qui se trouvaient là. Ce n'était pas son premier vol, ni sa première course poursuite, mais c'était la première fois qu'un policier était aussi coriace... Mais après tout, ce n'était qu'une petite difficulté de plus qui s'ajoutait au petit jeu auquel il jouait depuis des années, qu'il y avait-il de mal à intensifier un peu son travail ? Son succès n'en serait qu'encore plus gratifiant, et il pourrait espérer glaner un bonus auprès de son employeur... Bifurquant sur sa droite, ayant laissé son esprit s'égarer quelques instant, il faillit percuter un jeune homme brun qui eut l'air à peine surpris.
« -Excusez-moi, commença l'homme avec un léger accent anglais qui fit grimacer le fuyard.
-Ouais, ouais, peu importe, bouge. » grinça-t-il avant de le repousser contre le mur.
Ce qu'il n'avait pas prévu, c'est que le brun l'attrape par le bras pour l'attirer avec lui, le retournant d'un geste vif avant de le plaquer au mur avec une force que l'on aurait pas soupçonnée. Martin se débattit avec rage, et sentit que l'autre homme essayait de lui prendre le paquet qu'il portait. D'un geste désespéré, il lança sa tête en arrière, heurtant de plein fouet le menton de l'anglais qui le lâcha à peine quelques secondes. Mais quelques secondes lui suffisaient amplement pour prendre la fuite. Malheureusement, alors qu'il n'avait fait que quelques pas à peine, le premier type sortit d'une rue adjacente, le heurtant de plein fouet. Martin tomba lourdement au sol, sonné, tandis que les pas de l'homme brun se rapprochait. L'homme qui l'avait mis à terre s'était assis par sûreté sur son dos, lui tordant par la même occasion le bras et parlait d'un ton calme avec l'homme brun en anglais. Martin ne pouvait pas se vanter d'avoir fait de longues études, et il se rendit compte avec dépit qu'il était incapable de comprendre ne serait-ce que le nom des deux hommes qui l'avaient arrêté. Tout ce qu'il savait, c'est qu'ils n'étaient certainement pas de la police française.
Soudain, une main se faufila sous lui pour se saisir de son paquet. Martin tenta de protester, mais l'homme blond assit sur ses épaules le fit rapidement cesser, et le jeune homme se retrouva contraint de regarder l'autre observer le paquet avec un sourire satisfait, avant de se tourner vers lui.
« Merci beaucoup pour votre coopération, lui lance-t-il avec un sourire. John ? » appella-t-il en faisant un signe de tête à son ami, toujours assis sur Martin.
Celui-ci soupira, relâcha le jeune homme et emboîta le pas à son collègue, laissant derrière lui Martin, toujours allongé au sol, le bras lancinant et l'honneur en morceau.
« -Il t'a fait mal ?
-Non, du tout » soupira Sherlock en se massant pensivement le menton.
John laissa échapper un soupir et se concentra sur la route. A côté de lui, Sherlock sifflotait gaiement, le paquet sur les genoux. John le regarda du coin de l'œil et une bouffée d'affection pour le détective le traversa. Cela faisait presque un an qu'ils étaient en France, installés dans un petit appartement qui leur servait également de cabinet. A l'entrée, une plaque dorée annonçait sobrement: Holmes&Watson. Pas besoin de plus de renseignement, car leurs affaires tournaient bien, et le bouche-à-oreilles fonctionnait encore mieux qu'en Angleterre, ce qui devait être certainement du au caractère naturel des français, surtout de ceux du Sud, à parler.
John ne tenait plus son blog, et se contentait de vivre au jour le jour avec Sherlock, comme il l'avait toujours souhaité. Ce dernier ne se plaignait pas trop, tant qu'il avait une affaire en route et John pour l'aider, il était heureux. Mycroft leur envoyait de temps à autres une lettre, souvent assortie d'un chèque, les suppliant très souvent de revenir à Londres. Ils avaient également des nouvelles de Sarah et de Lestrade, qui allaient bientôt devenir parent, à leur plus grande joie. Mais c'était encore trop tôt pour les deux, qui s'habituaient petit à petit à leur nouvelle relation. Sherlock faisait des efforts pour maîtriser son caractère, en échange de quoi John s'occupait de toutes les petites tâches ménagères auxquelles le détective ne pensait jamais. Parfois, il leur arrivait de se disputer, de se demander à quoi rimaient tous leurs efforts, mais lorsque leurs corps ne faisaient plus qu'un, toutes ces questions s'effaçaient pour ne laisser place qu'à une évidence: ils étaient fait l'un pour l'autre.
Ce soir là, alors qu'ils venaient de rapporter le paquet contenant de précieux bijoux à leur propriétaire, ils rentrèrent lentement à leur domicile, main dans la main, et en entrant dans leur petit appartement, ils eurent un instant de surprise en y découvrant Mycroft, assis sur leur canapé, en train de feuilleter un magasine qu'il avait du trouver sur la table basse.
« Bonsoir messieurs ! » susurra-t-il dans un français parfait en se redressant.
Sherlock ne put réprimer une grimace de dégoût tandis que son frère aîné serrait poliment la main de John, qui avait du mal à accepter la situation. Arrivé devant lui, Mycroft eut un petit sourire, hésita avant de le prendre maladroitement dans ses bras.
« -Que nous vaut le déplaisir ? Grinça son cadet en se dégageant.
-Oh... Et bien, j'ai une affaire pour toi, Sherlock, murmura Mycroft en se rasseyant.
-Je ne prends pas d'affaires d'Angleterre, répondit aussi sec le brun en dépliant un journal français.
-Oh, celle-là, je crois bien que si, tu la prendra, Sherlock. C'est Moran. »
Son cadet leva un sourcil en abaissant son journal, visiblement intéressé.
« -Mmh ?
-Il a laissé un message, compléta l'aîné en lui tendant une enveloppe.
-Qui est Moran ? Demanda John, qui s'était adossé à un mur.
-Le bras droit de Moriarty...
-Son amant, coupa Sherlock avant de tendre l'enveloppe à John et de se pencher vers son frère: comment a-t-il su pour moi ?
-Je l'ignore, tout ce que je sais, c'est qu'il en a après vous deux, d'autant plus que... Mycroft buta sur le mot.
-Que nous sommes ensemble, John et moi. » compléta platement Sherlock.
Il jeta un coup d'œil à son amant qui prenait connaissance du contenu de l'enveloppe, soit une photo du mur de leur appartement à Baker Street, où quelqu'un avait tagué en grandes lettres rouges Ce n'est pas terminé, M.
« -C'est tout ? Demanda John en rendant la photo à Mycroft.
-Non, soupira l'homme d'affaire, il y a eu un corps aussi... Je pense que...
-Moran a repris la tête de la petite bande de Moriarty, coupa Sherlock avec un sourire en coin.
-Oui. Est-ce que je peux compter sur toi... Sur vous, je veux dire, pour vous occuper de démanteler ce réseau et de mettre Moran sous les verrous ? »
Sherlock se retourna légèrement pour échanger un regard avec son amant qui sourit tendrement.
« -L'Angleterre commençait à me manquer, susurra-t-il.
-Dans ce cas, tu peux compter sur nous, frérot. » conclue Sherlock en se retournant vers son frère.
Celui-ci les regarda tour à tour avec un sourire, avant de hocher la tête et de sortir de son pardessus deux billets d'avion pour la semaine suivante, et de prendre congés.
Une fois seuls, John se laissa tomber avec un soupir dans son fauteuil, et Sherlock se leva élégamment pour venir se poser comme à son habitude sur les genoux du blond pour blottir sa tête dans son cou et respirer son parfum musqué.
« -J'aimais bien la France, soupira-t-il doucement.
-Moi je t'aime, toi. » murmura le blond.
Le détective redressa la tête et lui sourit tendrement alors que l'autre se penchait doucement pour l'embrasser. Lorsque leurs lèvres se séparèrent, ils échangèrent un sourire complice.
« -Prêt pour de nouvelles aventures, Docteur Watson ?
-Toujours, mon cher Holmes ! »
Foilà!
Alors, vos avis? :3
Je crois bien que c'est la fin de cette fanfic, mais qui sait, peut-être que John et Sherly reviendront pour la suite de leurs aventures... Si je suis motivée xD
En ce moment, j'ai un projet de Dramione en cours, donc avec un peu de chance, vous me retrouverez très bientôt :D
Et au pire -au mieux plutôt!-, n'hésitez pas à aller voir mes autres fanfics et à laissez vos avis ^^
Merci à tous pour votre soutien, pour vos reviews adorables, et à la prochaine! :D
Kyllia.
