Bonjour à tous ! Ceci est ma première fanfiction, donc faites preuve de compréhension à mon égard (par pitié !)

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Diclaimer : Les personnages appartiennent à J. K. Rowling (et heureusement pour eux !) et ne viennent malheureusement pas de ma pauvre imagination !

Pairing : HP/DM, HP/SS et possible présence d'un threesome ! (mais ne mettons pas la charrue avant les bœufs, c'est pas encore décidé !)

Cette histoire contient des scènes à caractère homosexuel, donc amis homophobes passez votre chemin !

Rating : M


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Chapitre 1 : Un tout nouveau départ

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Il se sentait mal. Terriblement mal. Et en même temps, terriblement bien. C'était comme si des milliers d'aiguilles lui lacéraient le corps mais qu'il était entouré d'une douceur infinie. Cela lui sembla durer une éternité et en même temps il avait l'impression que cela venait à peine de débuter. Etrangement paradoxal. Oui vraiment, paradoxal était le mot approprié pour ces sensations si contradictoires qui envahissaient son corps.

Puis tout s'arrêta d'un coup. Il avala une grande goulée d'air, lui meurtrissant la gorge. La douleur l'avait tellement tétanisé qu'il en avait oublié de respirer.

Et brusquement, Harry ouvrit les yeux.

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OoOoOoOoOoOoOoO

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-« Professeur, professeur Dumbledore ! », cria Harry à s'en casser les cordes vocales en débarquant telle une furie dans le bureau du directeur.

Ledit professeur leva les yeux derechef vers le garçon qui faisait ce vacarme étourdissant.

-« Oh Harry ! Comment vas-tu mon garçon ? Un bonbon au citron ? »

-« Sans aucune façon. », le coupa sèchement le Gryffondor.

« Voyons, qu'est-ce qui t'amène dans ce cas ? » Harry ne put s'empêcher de souffler de mécontentement en voyant l'air réjouit du vieil homme. Non mais vraiment, qui lui avait fichu un directeur pareil ?

-« Au cas où vous ne l'auriez pas remarqué professeur, j'ai un problème assez visible. J'étais dans le parc quand tout d'un coup j'ai eu vraiment, vraiment mal. Comme un doloris vous voyez ? Mais en même temps c'était affreusement agréable. Vraiment bizarre… Et quand j'ai repris mes esprits, j'étais comme ça ! », gémit le Garçon-qui-a-vaincu.

-« Harry très cher, je sais que cela doit te faire un choc, mais tu sais tu es très mignon comme ça ! », pouffa Dumbledore, les yeux pétillants de malice.

-« Mignon ? MIGNON ? Non mais enfin, vous vous moquez de moi par Merlin ! Vous réalisez que j'étais quelqu'un de parfaitement normal, dans la mesure bien sûr ou l'on puisse qualifier ma vie de normale, et que maintenant j'ai ces foutues oreilles et cette foutue, foutue queue ? » grogna Harry, tout à fait en colère à présent.

-« Voyons calme toi mon cher ami. Je suis pratiquement sûr que ce n'est pas quelque chose de gravissime comme tu sembles le penser. »

-« Pra-pratiquement sûr ? Par Merlin, vous ne savez pas ce que j'ai ? », bégaya le jeune homme, stupéfait.

-« Hélas non, mais ne t'inquiète pas, je vais en toucher deux mots à Severus pour qu'il recherche ce qui a bien pu se produire. »

-« En parler à Snape ? Mais c'est tout à fait hors de question ! Il va encore plus m'en faire baver après ça ! Vous n'avez qu'à m'envoyer à Sainte-Mangouste. Je refuse que cette chauve-souris graisseuse s'approche de moi et me voit comme ça ! », hurla le garçon.

-« Le professeur Snape, Harry. Allons, allons, pas la peine d'en faire toute une histoire. Je ne vais décemment pas t'envoyer à Sainte-Mangouste et embêter ces pauvres guérisseurs alors que nous avons un des plus grands spécialistes en potion du monde, ici, à Poudlard. Ne t'en déplaise, j'ai pris ma décision. J'en ferais informer Severus. », trancha le directeur, d'une voix froide.

« Mais… », tenta le jeune homme.

-« La discussion est close Harry. Tu peux disposer. ». La voix du professeur claqua sèchement dans la pièce soudainement devenue silencieuse.

C'est donc en grommelant qu'Harry se résolut à sortir de la pièce et à rentrer se cacher dans son dortoir en attendant le diner dans la grande salle. De toute façon, il n'avait plus cours de l'après-midi, alors à quoi bon risquer d'être remarqué une fois de plus ? Le diner serait amplement suffisant pour ruiner encore plus ses tentatives de se faire oublier depuis la mort de la face de serpent. C'est donc en soupirant et en rasant les murs de peur de se faire remarquer que le jeune homme rejoignit sa salle commune.

-« Harry ? Par Merlin mon pote, qu'est-ce qui t'est arrivé ? », eu le temps de dire son meilleur ami avant de s'écrouler de rire.

-« Franchement Ron, je ne suis vraiment, mais alors vraiment pas d'humeur à ce que tu te foutes de ma gueule. Déjà que le vieux barbu m'en a fait baver… Tu pourrais au moins te comporter comme le meilleur ami que tu es censé être et me soutenir un minimum ! »

-« Désolé mon vieux, mais franchement j'm'y attendais pas, et tu es teeeellement mignon que c'en est limite indécent ! ». Ron essaya bien de garder son calme, mais malheureusement pour lui, voir la queue du gryffondor battre furieusement l'air réduit à néant ses tentatives pour garder son calme.

C'est donc un Harry furieux qui monta dans son dortoir, cherchant désespérément un moyen de cacher à tous son « problème ».

Il redescendit quelques temps plus tard affublé d'une très large robe et d'un bonnet immonde, visant à cacher à tous ce qui lui provoquerait des moqueries et des blagues douteuses jusqu'à sa mort. Parce qu'il en était bien conscient, une fois qu'il se serait débarrassé de « ça », il pouvait toujours courir pour retrouver la paix ! C'est donc un Harry de fort bonne humeur qui fut accosté par une Hermione surexcitée à qui Ron avait tout raconté.

-« Merlin Ry', il faut A-BSO-LU-MENT que tu me montre ça ! »

-« 'Mione, à ton avis, pourquoi est-ce que je me cache sous une robe qui aurait pu appartenir à mon cousin et dans lequel même un éléphant serait rentré et un bonnet que pourrait porter joyeusement Dobby ? »

-« Harry je te préviens, il est hors de question que tu portes ces choses pour aller manger ! Je n'ai pas refait entièrement ta garde-robe aux dernières vacances et résolu ton problème de lunettes pour que tu portes ces frusques innommables ! »

-« Mais 'Mione… »

-« Harry James Potter, me suis-je suffisamment fait comprendre ? » Le ton d'Hermione suffit à calmer d'un seul coup la tentative de rébellion du jeune homme. Il fallait avouer, pour sa défense, qu'il serait tout à fait inconscient de s'opposer à la jeune femme quand elle était dans cet état.

-« Très bien, je vais les enlever », grommela-t-il. Mais en voyant le sourire victorieux de sa meilleure amie il se hâta d'ajouter « Mais si je te vois rire, je te jure que je remets cette robe et tu ne pourras rien y faire ! »

La jeune fille acquiesça, se jurant de garder son sang-froid. Foi d'Hermione, s'il était aussi mignon que l'avais sous-entendu Ron, il était hors de question qu'il l'empêche de réaliser son plan en s'habillant de manière aussi affreuse.

En voyant son meilleur ami enlever ses vieux vêtements, elle ne put s'empêcher de pousser un glapissement ravi mais se reprit très vite sous le regard noir du jeune homme et en profita pour le détailler attentivement.

Depuis la mort de Voldemort, qu'Harry avait envoyé bouffer les racines par le nez, le jeune homme avait énormément changé, grâce à ses soins évidemment. Elle l'avait tout d'abord convaincu de faire un passage à Sainte Mangouste afin de le requinquer au moyen de diverses potions. Non seulement il s'était remplumé, exhibant maintenant un corps fin et musclé (et non plus cadavérique), mais en plus, -et elle devait bien reconnaître que sa force de persuasion y était pour beaucoup-, il avait enfin pu abandonner ses affreuses lunettes rondes grâce à une petite potion qui avait corrigé sa vision. Hermione n'avait pas été peu fière en voyant le regard émeraude de son ami, si intense sans ces horribles machins qu'il se promenait toujours sur le nez. Puis, comme cela ne lui suffisait pas, elle l'avait trainé dans les boutiques et l'avait emmené chez un coiffeur. Harry n'avait, il était vrai, pas du tout été enchanté du programme, mais en ressortant de chez son coiffeur avec une coupe qui lui donnait un air de « j'ai fait des choses salaces toute la nuit et je suis prêt à recommencer », il avait remercié Hermione chaleureusement, ne pouvant s'empêcher de se regarder dans les moindres reflets que pouvaient capter son regard.

La jeune fille n'avait pas été le moins du monde étonnée en voyant à quel point son meilleur ami était transformé. Elle avait toujours su qu'il y avait du potentiel, mais comme Harry n'avait pas l'air de s'en rendre compte, elle lui avait donné un coup de pouce, voilà tout.

Elle rit intérieurement en repensant à son entrée dans la grande salle le jour de la rentrée. Tout le monde l'avait fixé, dans un silence quasi-religieux, les yeux exorbités et de la bave coulant au coin des lèvres pour la plupart des élèves. Harry était beau. Elle avait même vu Malfoy le fixer avec des yeux avides. Et c'est là que le plan d'Hermione s'était mis en place.

Il y avait longtemps qu'elle avait deviné qu'Harry était attiré par le Prince des Serpents et que la réciproque était vraie il suffisait de voir à quel point ils étaient obsédés l'un par l'autre. Mais évidemment, aucun des deux ne s'en rendait compte. Alors malgré la transformation d'Harry, la situation n'avait pas avancé et restait au point mort. Au grand dam de Blaise et d'Hermione qui s'étaient ligués depuis le début de l'année et qui manœuvraient dans l'ombre pour que leurs amis soient enfin heureux. Elle soupira de désappointement. Vraiment, qui lui avait refilé de tels idiots ?

Mais à l'instant présent, même si elle ne savait pas à quoi c'était dû (il faudrait qu'elle aille à la bibliothèque pour faire quelques recherches d'ailleurs), elle était absolument ravie de l'apparence du brun. Sur ses cheveux en bataille se dressaient fièrement deux petites oreilles de chat toutes noires qui se mouvaient au gré de ses émotions et une queue touffue, noire elle-aussi, se balançait tranquillement dans le dos de son propriétaire. Il était à la fois adorable et diablement sexy. Elle se frotta les mains d'avance de contentement et d'excitation en pensant à la tête que ferait un beau blond durant le repas de ce soir.

-« Les garçons, il est temps d'aller manger, le repas ne va pas tarder à être servi ! » lança joyeusement la jeune fille face à un petit ami moqueur, et un meilleur ami colérique. Le trajet se déroula donc avec les pensées diamétralement opposées de nos protagonistes.

Quand Ron et Hermione ouvrirent les portes de la Grande Salle, ils se décalèrent tous deux, laissant passer entre eux un Harry furibond. Comme toujours depuis sa victoire sur la face de serpent, le silence se fit dans la salle.

Ses oreilles s'aplatirent d'un seul coup sur sa tête, sa queue battant frénétiquement l'air dans son dos et il ne put s'empêcher de pousser un feulement agacé. Il se dirigea précipitamment vers sa table d'une démarche féline et s'y assis vivement dans l'espoir que les conversations reprendraient aussitôt et qu'on lui foutrait une paix monumentale. Mais bien entendu, certaines fois l'espoir est vain, et c'est exactement la réaction inverse qui se produisait. Si les réactions à la rentrée s'étaient faites assez mesurées compte tenu de son « relooking », cette fois il en fut tout autrement. Face à son attitude féline et prédatrice, lui donnant cet air « adorable et diablement sexy » comme le qualifiait Hermione, les filles purent sentir leurs sous-vêtements devenir légèrement plus moites et les garçons se sentirent plus serrés dans leurs pantalons. Les chuchotements se déclenchèrent simultanément aux quatre coins de la salle, tout le monde fixant Harry avec de l'envie plein les yeux.

Une seule personne était hermétique à l'ambiance générale, à la grande satisfaction d'un serpentard et d'une gryffondor parfaitement retors. Draco Malfoy dévorait du regard Harry, d'une telle intensité que la jeune fille se demanda un instant s'il n'allait pas sauter sur Harry et le prendre sur le champ, au beau milieu de la Grande Salle. Il était atrocement serré dans son pantalon à cet instant précis et luttait pour détacher le regard de sa Némésis qui lui faisait l'affront d'être aussi bandant avant même que le repas n'ait commencé. Il n'avait plus qu'une envie, le coincer dans un coin sombre et s'occuper de lui toute la nuit, à sa manière bien sur. Un rictus pervers s'afficha sur ses traits en pensant à tout ce qu'il pourrait faire subir au petit lion.

Le coup de coude de Pansy, énervée de ne pas avoir son attention, le fit sortir de sa contemplation et de ses pensées pour le moins inappropriées entouré de centaines d'élèves et en plein milieu d'un repas.

C'est en tournant la tête et en voyant le regard entendu de son meilleur ami Blaise, que Draco décida qu'il ferait tout pour mettre le jeune gryffon dans son lit. Il n'était pas stupide, il s'était bien rendu compte depuis la rentrée qu'il désirait Harry. Evidemment, il n'y avait aucun sentiment qui interférait là-dedans, contrairement à ce que semblait penser Blaise. Il était vrai qu'il avait rarement eu envie de quelqu'un à ce point là, mais c'était tout à fait normal. Après tout, il était un Malfoy; tout le monde lui tombait dans les bras avant même qu'il n'ait eu le temps de claquer des doigts. De plus, il était magnifique. Et encore, c'était un faible mot ! Sa peau pâle et douce, ses yeux couleur orage, ses cheveux presque blancs, son charme, sa classe, sa magnificence innée. Il était parfait voilà tout ! Un dieu parmi les hommes. Non évidemment, s'il voulait Potter, ce n'était pas à cause de sentiments futiles. Il le voulait parce qu'il était sa Némésis, le seul à lui résister. C'était juste une histoire d'hormones.

Avec un sourire de prédateur, Draco Malfoy se lécha lentement les lèvres, attendant son heure pour fondre sur sa proie.