Note de la traductrice : Hello tout le monde ! Bon alors, je sais que j'aurais dû poster ce chapitre hier, mais rentrer d'Orly s'est avéré plus long que prévu, et du coup je suis arrivée chez moi vers 2 heures du matin ^^

Mais bon ! Le voici !

Merci à tous pour vos reviews et désolé à ceux à qui je n'ai pas répondu.

Bonne lecture à vous =)
Et hey ! Aujourd'hui c'est l'anniversaire de Benedict !


Chapitre 3 : Monsieur et Monsieur Watson-Holmes

Sherlock et John entrèrent dans leur appartement en faisant claquer la porte contre le mur, leurs mains se baladant sans honte sur le corps de l'autre. C'est les lèvres scellées qu'ils se tirèrent l'un l'autre en direction de la chambre. Sherlock ferma la porte du 221B d'un coup de pied, puis se mit à faire reculer John à travers la cuisine.

"- Serons-nous maudits parce que je ne t'ai pas porté en passant la porte d'entrée ?" demanda-t-il en penchant la tête sur le côté, afin de donner à John un meilleur accès à sa gorge.

Tous deux réussirent à s'extraire de leurs chaussures sans avoir à s'arrêter et en défaire les lacets.

"- Hey, pourquoi c'est moi la mariée dans l'histoire ?" s'indigna John en mordillant la gorge offerte.

"- Tu es celui qui est habillé en blanc." fit remarquer Sherlock.

"- Uniquement parce qu'à cause de ta peau pâle, le blanc ne te va pas du tout. Ça te donne carrément l'air d'un mort." argua John en le poussant sur la porte de la chambre, ce qui l'ouvrit.

"- Le blanc se marie bien avec ta peau bronzée." dit Sherlock, l'air appréciateur alors qu'il capturait de nouveau les lèvres de son vis-à-vis.

John s'assit avec lenteur sur le lit, s'y recula un peu lorsque Sherlock grimpa avec lui, puis s'empara de la cravate du grand brun pour l'attirer vers lui.

"- Je n'arrive vraiment pas à croire que tu as accepté de porter une cravate pour moi." Il en attrapa le noeud et commença à le défaire. "Bien que j'aurais voulu de te voir avec ta chemise déboutonnée, exhibant ton cou et ton torse, qui attendent désespérément de se faire honorer par une paire de lèvres."

"- Hmm..." approuva Sherlock au moment même où John fit glisser sa cravate, la lui retirant. "C'est pour ça que je n'en porte jamais."

"- Vraiment ?" John haussa un sourcil. "Ça n'a rien à voir avec le fait que tu les trouves étouffantes et agaçantes ?"

"- Bon, peut-être un peu."

Sherlock saisit John par les épaules et l'allongea délicatement contre les oreillers. Les jambes du plus âgé étaient écartées, ses genoux remontés, et Sherlock s'installa entre elles. John enroula ses doigts dans les boucles brunes et abaissa la tête à qui elles appartenaient, afin d'entamer un nouveau baiser.

"- Les criminels sont sympas, de s'être tenus tranquilles aujourd'hui." dit John en retirant à Sherlock sa veste de costume noire. Celui-ci s'installa sur ses cuisses d'ailleurs, pour que John puisse se relever et retirer la sienne.

"- Espérons qu'ils se tiennent également tranquilles durant les deux semaines à venir."

John, qui déboutonnait la chemise de Sherlock, s'interrompit en plein milieu.

"- Deux semaines ?"

"- Ah, c'est vrai. Surprise !" annonça gaiement Sherlock. "Cadeau de mariage de la part de Mycroft."

"- Eh ben, deux semaines en Italie, à ne rien faire d'autre que de s'envoyer en l'air et faire nos touristes ? Tu t'ennuieras comme un rat mort avant le troisième jour."

John afficha un rictus et s'attela à finir de déboutonner la chemise de Sherlock.

"- Oh, je suis persuadé que tu trouveras différents moyens de m'occuper, tous très intéressants."

"- J'espère que tu sais parler Italien, car je suis nul."

"- Si ! Parlo bene l'italiano."

"- Oh Seigneur." grogna John, s'enflammant littéralement en l'entendant parler Italien, avec cette voix rendue encore plus grave par l'excitation. Il tira brusquement la chemise de Sherlock hors de son pantalon avant de la lui enlever, puis il se mit à parcourir le torse désormais nu face à lui. "C'est bien, on pourra se déplacer facilement durant ces deux semaines en Italie."

"- En effet, bien que, j'en ai peur, nous ne passions qu'une seule semaine là-bas." avoua Sherlock, défaisant rapidement les boutons du gilet de John, puis ceux de la chemise se trouvant en-dessous. "Mycroft nous a réservé une chambre d'hôtel à Paris, pour la deuxième semaine."

"- Dieu tout puissant. Il se montre extrêmement généreux dit donc."

"- C'est vrai. J'imagine qu'il est juste soulagé que ça soit enfin arrivé. Il tenait absolument à ce que je me marie tant que notre mère est encore en vie."

"- Ta mère m'a paru en forme." John fronça les sourcils, l'inquiétude clairement visible sur son visage.

"- Oh, tu connais Mycroft, il s'inquiète tout le temps." Sherlock mit fin à la conversation concernant Mycroft, et replia une des jambes de John et lui retirant sa chaussette.

"- Et je suppose que la France t'est familière également." présuma John.

"- Oui." acquiesça Sherlock, se faufilant plus près de son amant et pressant ses lèvres contre les siennes, soulevant sa deuxième jambe afin de lui retirer sa chaussette à elle aussi.

"- Youhou !" appela la voix de Mme Hudson, en provenance du salon.

Sherlock et John se figèrent, les yeux écarquillés et retenant leur souffle, tout en priant que Mme Hudson n'entre pas dans la chambre. Sauf qu'ils avaient laissé la porte grande ouverte, et du coup, rien ne put dissuader la femme d'avancer.

"Sherlock ? John ? Vous êtes là ?"

John grimaça, s'attendant à l'inévitable alors qu'il entendait Mme Hudson se rapprocher. Il laissa échapper un juron silencieux lorsqu'elle apparut sur le pas de la porte.

"Oh mon Dieu." lâcha-t-elle face à la scène qui s'offrait devant elle. "Je suis désolé de vous interrompre, mais il y a tout un tas de colis qui ne cessent d'arriver. Je pense qu'ils viennent de vos fans et de gens qui vous soutiennent. Il y en a vraiment beaucoup, alors je voulais savoir ce que vous vouliez que j'en fasse."

"- Jetez-les aux ordures." proposa Sherlock, l'air dédaigneux.

"- Sherlock !" gronda John.

"- Mme Hudson..." reprit calmement ce dernier en sortant du lit. "Vous êtes libre d'ouvrir les cadeaux et de prendre ce qui vous plaira. Nous vous faisons confiance pour ce qui est de décider si l'un d'entre pourra nous servir, quant au reste, faites-en ce que vous voulez. Mais là, tout de suite, j'ai réellement besoin de baiser mon mari, je suis sûr que vous comprenez."

Sur ce, il lui ferma la porte au nez, puis la verrouilla, avant de repartir en direction du lit.

"- Jamais rien n'excuse la grossièreté, jeune homme, mais étant donné les circonstances, je vous excuserai." ajouta Mme Hudson à travers la porte, juste avant de s'en aller.

"- Je suis ton mari désormais, hein ?" songea John, le sourire aux lèvres. "J'imagine que je n'avais pas encore tout à fait réalisé, mais tu es le mien aussi. Mon mari."

"- J'aime beaucoup la façon dont ça sonne. Redis-le." ordonna Sherlock tout en remontant sur le lit, et accessoirement sur les hanches de John.

"- Mon mari." répéta-t-il, faisant courir ses mains sur le torse de Sherlock.

"- Oui..." dit le détective en se penchant afin d'écraser ses lèvres contre celles de sa moitié, avant d'ordonner de nouveau "Encore."

"- Mon mari." murmura-t-il contre les lèvres de Sherlock.

Ils retirèrent rapidement le peu de vêtements qui leur restait, leurs mains déshabillant l'autre avec violence. Ils ne s'attardèrent pas trop sur les préliminaires, sachant qu'ils auraient les deux semaines à venir pour pouvoir faire l'amour lentement. À l'instant même, ils désiraient juste désespérément se sentir l'un contre l'autre.

Sherlock, par contre, prit quand même soin de préparer John tout en lui offrant une fellation. Ce dernier avait placé ses jambes sur les épaules de son époux, qui avait présentement placé trois doigts en lui. John s'arqua sur le lit, allant plus loin encore dans la bouche de Sherlock. Relevant la tête d'entre ses jambes, Sherlock continua de détendre John avec ses doigts.

"Oh Seigneur. Je suis prêt. Prends-moi. Viens."

John prit Sherlock par les cheveux, tentant de le tirer à lui. Ensuite il s'empara du lubrifiant posé sur le lit, et en fit couler sur ses doigts. Il frotta ses deux mains ensemble afin de les réchauffer, avant de se mettre à caresser et l'érection de Sherlock, l'enduisant de gel. Et enfin, il écarta au maximum ses jambes, s'offrant.

"Dépêche-toi, viens."

Sherlock se rua sur lui, dévorant ses lèvres tandis qu'il entrait doucement en lui. Il se retira, et le pénétra de nouveau, plus profondément. Et il recommença, encore et encore, jusqu'à ce qu'il ne puisse plus aller plus loin.

"- Oh mon Dieu." grogna John.

Son amant stoppa tout mouvement, savourant la sensation d'être enfoui si loin en lui.

"Putain, bouge espèce d'enfoiré." râla John, qui saisit les fesses de Sherlock, l'encourageant à reprendre ses mouvements.

"- Est-ce donc une façon de parler à son époux ?" réprimanda l'enfoiré en question, qui se retira de nouveau, de sorte à ce qu'il ne resta plus que son extrémité en John, puis il revint avec force en un seul coup de rein.

"- Soulève ma jambe." supplia John.

Passant son bras sous le genou du médecin, Sherlock replia la dite jambe contre le corps auquel elle appartenait, et sa jumelle s'enroula autour du grand brun. Sherlock réitéra son mouvement précédent, et John haleta, agrippé aux draps.

"- Oh Seigneur, là. Refais-le."

S'y voyant contraint, Sherlock prit prise sur la tête de lit, et ré-entra une fois de plus en lui, en un coup de rein puissant.

"Putain, Sherlock. Plus. Plus fort. Vas-y !"

Tout en observant John, s'abandonnant sous lui à chaque coup de butoir parfaitement placé, Sherlock accéléra la cadence. L'une des mains du blond, dont les lèvres laissaient échapper tout un tas de jurons, alla s'accrocher dans le dos de Sherlock, et son érection luisante, prise entre leurs deux corps, tapait contre son estomac.

"- Oh, oh John, touche toi, je vais bientôt..." gémit Sherlock, voulant qu'ils atteignent l'orgasme ensemble.

John envoya une main entourer son sexe suintant, se masturbant en rythme avec chacune des poussées de Sherlock.

"- Putain ! Sherlock ! Ça y est, je..." hurla John alors qu'au même instant, tout devint blanc et qu'une vague de plaisir s'abattit sur lui.

Il se rependit sur sa main et son ventre, et entendit vaguement Sherlock, dont les hanches tressaillaient, prononcer son prénom avant de se vider en lui.

Ce qui fit revenir John à lui furent les lèvres de Sherlock sur le siennes. Il sortit lentement de son état post-orgasmique et se mit à répondre au baiser.

"Si c'est un aperçu de ce à quoi ressemblera notre mariage, je pense qu'on s'en sortira très bien." rit John, le souffle encore quelque peu coupé.

Sherlock se retira et attrapa quelques mouchoirs afin de les nettoyer. Une fois ceci accompli, les deux s'allongèrent de sorte à se retrouver face à face, dans les bras l'un de l'autre, et les jambes entremêlées.

"Je n'y crois pas, aujourd'hui était bien réel. Nous sommes mariés."

"- En effet, tu es mon mari désormais, John Watson-Holmes." affirma Sherlock en l'embrassant tendrement.

John se mordilla la lèvre inférieure durant une seconde ou deux.

"- Est-ce que tu le pensais, ce que tu as mis sur la liste, à propos de vouloir une famille ?"

"- Hm." Sherlock y réfléchit un moment. "Nous n'en avons jamais vraiment discuté, et je ne me suis jamais imaginé ayant des enfants, mais je ne sais pas pourquoi, avec toi dans le décor, l'idée semble moins... alarmante."

"- Donc, éventuellement, tu voudrais des enfants ?"

"- Je pense, oui. Nous pourrions toujours adopter, ou peut-être que Molly pourrait être notre mère porteuse. Je doute qu'elle ait besoin de son utérus durant les années à venir."

"- Sherlock, on ne demandera pas à Molly de nous prêter son utérus !" tonna John en roulant des yeux face au manque de respect de son époux.

"- Tu as raison, ses problèmes de sociabilité pourraient être transmis à l'enfant, nous allons éviter."

"- C'est sûr qu'elle n'a rien à voir avec toi, qui est si sociable." plaisanta John en secouant la tête.

"- J'ai bien réussi à te charmer, n'est-ce pas ?" pointa Sherlock en haussant un sourcil.

"- Oui, mais uniquement parce que je suis vraiment, très, très patient, et que tu es diablement bon au lit."

"- Ah." dit Sherlock en souriant. "Je me suis souvent demandé si je l'étais."

"- Pourquoi on n'essaierait déjà pas de passer notre lune de miel sans s'assassiner l'un l'autre, avant de se mettre à parler bébé ?" proposa John, tout câlinant les cheveux de son mari, ceux se trouvant à la base de sa nuque.

"- Excellente idée, Docteur Watson-Holmes."

"- Tu aimes vraiment prononcer notre nouveau nom, hein ?" dit-il avec un sourire amusé.

"- Oui." admit Sherlock sans peur. "Cela me rappelle que nous sommes liés jusqu'à la fin de nous jours. J'ai bien peur que tu sois coincé avec moi maintenant."

"- Je ne changerais ça pour rien au monde, Monsieur Watson-Holmes."

"- Aucun regret ?"

"- Pas l'ombre d'un seul."

Fin