Notes : Et me revoici avec une nouvelle fanfic Merlin toute fraîche plus longue que « Bon anniversaire Merlin ! » .
Donc j'ai commencé à écrire ça il y a quelques mois, et j'ai beaucoup aimé écrire cette fic assez innocente. J'ai hésité entre « family » et « friendship » dans les catégories, mais au final j'ai choisi l'amitié. Bon, j'aurais pu choisir l'autre catégorie aussi :D
C'est je dirais assez anti-déprime concernant la fin de la série. Un peu de côté bisounours par ci, un peu de drama comme on aime par là... et ça a fait ça ! J'espère que vous aimerez ! Ne vous fiez pas trop au prologue, moi-même je n'aime pas ce genre de prologue d'habitude, mais il fallait bien introduire la fic^^ Tout commence vraiment au chapitre un !
Bref, j'espère sincèrement que vous aimerez, et donc je vous laisse lire, et surtout, surtout, n'hésitez pas laisser votre avis, qui signifie beaucoup pour moi :)
Bonne lecture !
Prologue
Merlin était à la recherche d'herbes pour Gaïus. Le médecin n'avait plus de feuilles de libio, et en avait besoin d'urgence. Ayant des patients à traiter, il ne pouvait donc pas s'y rendre lui-même. C'était donc naturellement à Merlin que cette tâche fut attribuée. Dans le passé, il aurait sans doute râlé un peu, à cause de tout ce qu'il devait faire pour Arthur. Mais à présent, il était habitué à tout ça, et avait donc souri à Gaïus en acceptant.
Le temps avait passé depuis l'époque où il se sentait comme s'il devait tout faire pour tout le monde. D'une certaine façon, ça avait été, et c'était encore le cas, mais il avait mûri. Arthur était devenu Roi, marié à Guenièvre, et le Royaume connaissait en ce moment une période de paix agréable. Merlin n'avait plus à sauver autant Arthur que par le passé.
Il cueillit les herbes, qui se trouvaient au pieds d'un chêne distraitement. Ce fut pourquoi, plongé dans ses pensées, il ne remarqua pas que quelqu'un s'approchait discrètement de lui.
Emrys, raisonna soudain une voix dans sa tête
Il se retourna brusquement, pour voir une femme blonde, à moitié transparente, avec des yeux incroyablement verts le regarder avec un sourire doux. Il se détendit aussitôt. Cette femme dégageait quelque chose, qui le forçait à lui faire confiance. Elle continua à parler, sans ouvrir les lèvres.
Je suis Amnilla, l'esprit de la vérité.
- Bonjour, dit-il prudemment.
Je suis ici parce que certaines vérités ont été cachées trop longtemps et ont besoin d'être révélées.
- Comment ça ?
Je respecte la décision concernant leurs secrets, surtout la tienne. Tu as choisi de ne pas te révéler à Arthur, alors tel est ton choix. Mais en tant qu'esprit de la vérité, je sais ce qui parfois doit être dit.
- Je ne comprends pas, avoua Merlin, vous voulez que je révèle ma magie à Arthur ? Cela est impossible.
Si ta magie doit être révélée à Arthur, alors elle le sera. Mais je ne parle pas nécessairement de cette vérité-là. Je parle de tous tes autres secrets.
- Je n'en ai aucun autre pour Arthur. Je lui cache seulement ce qui est en rapport avec ma magie.
L'esprit secoua doucement la tête.
Il y a des choses que tu ne lui a pas dites, et qui ont besoin d'être révélées. Arthur doit connaître ces choses.
- Pourquoi ?
Tu comprendras pourquoi tôt ou tard.
- Que voudriez-vous que je lui dise ?
Ce n'est pas à moi d'en décider. Je ne fais que voir ce qui a besoin d'être dit. Tu lui diras ce qui a besoin d'être avoué par toi-même.
- Et comment le pourrais-je, si je ne sais pas moi-même ce que je suis censée lui dire ?
La vérité sort de la bouche des enfants, sourit-elle.
Merlin n'eut pas le temps de comprendre ce qu'elle voulait dire. Elle agita doucement la main, et ce fut le noir autour de lui.
