A/N: je sais, j'ai déjà plusieurs fics en cours et je devrais plutôt me concentrer dessus. Mais j'ai cette idée dans la tête depuis longtemps déjà et je n'ai pas pus attendre plus longtemps pour l'écrire, et encore moins pour la poster.

Je ne sais pas encore combien il y aura de chapitres, tout dépendra de mon imagination et si ma fic plait ou non.

Je tiens à préciser que c'est une UA, Univers Alternatif. Je respecte néanmoins quelques petites choses de la série: Teresa Lisbon travail pour le CBI, tout comme Rigsby et Cho. Je ne sais pas encore si RJ va apparaitre, mais je pense que oui, plus tard dans la fic. Par contre, Jane ne travail pas avec eux.

Un petit résumé devrait mieux vous aider je pense.

Lors d'une enquête, Teresa Lisbon croise la route de Patrick Jane, un homme d'affaire qui ne la laissera pas insensible. Il a un passé trouble qui l'intrigue, mais qui l'attire également.

Bon, je suis nulle en résumé, alors lisez donc ce prologue et peut-être que ça vous plaira. Il y aura une suite uniquement si j'obtiens des commentaires, de préférence plus de trois. J'ai passé quatre soirs à écrire ce prologue, donc je préfère ne pas passer autant de temps à écrire si ça ne plait pas.

Un autre détail, il y a certains passages un peu difficiles à lire, la raison pour laquelle cette fic est classée T. Elle passera certainement classée M plus tard, s'il y a une suite.

Je vous laisse à présent découvrir ce prologue.

Sweety


Prologue


Elle avait mal, son corps entier la faisait souffrir. Elle était sur son lit, allongée, les mains liées sur les cotés du lit. Elle ne savait pas depuis combien de temps elle était là, elle ne savait pas non plus dans combien de temps il partirait. Elle n'en pouvait plus, elle savait qu'elle ne survivrait pas longtemps si l'homme continuait ses tortures. Lydia tentait de ne pas pleurer, de retenir ses larmes, mais elle n'était pas assez forte.

Cela faisait peut-être des heures que cet homme était entré dans son appartement sans même qu'elle ne l'entende. Elle était en train de se préparer pour son Week-end avec son petit ami, Randall Scott, quand il était entré. Ils l'avaient planifié depuis des semaines et maintenant qu'elle avait assez d'argent, ils pouvaient enfin partir. Randall devait venir plus tard la chercher une fois qu'il aurait finit de travailler. Il avait trouvé un emploi pour se payer ses études et elle-même en avait trouvé un second en plus de sa place au centre pour jeunes en difficultés afin de pouvoir l'aider.

Elle aimait Randall, malgré son jeune âge. Sa mère ne la comprenait pas, lui disait souvent qu'a son âge il était impossible de vraiment aimer quelqu'un de tout son cœur. Qu'elle et son père ne s'étaient pas aimés tout de suite mais après une longue période. Mais elle n'en avait que faire, elle aimait Randall.

Seulement, il avait été en retard et ce retard lui coutait cher à présent. L'homme portait un masque, de ce fait elle n'avait jamais vu son visage. Il l'avait forcé à appeler Randall et à annuler leur week-end. Elle l'avait supplié de ne pas lui faire de mal, qu'elle ferait ce qu'il voudrait et il avait rit.

" J'y compte bien," avait-il dit alors qu'elle composait le numéro de son petit ami. Randall c'était excusé de son retard, prétextant qu'il avait dut rester plus tard parce que son collègue était malade et que son patron tentait de trouver quelqu'un d'autre pour le remplacer. Les larmes aux yeux, elle avait dut lui dire qu'elle annulait, qu'elle avait un imprévu de dernière minute et qu'elle le rappellerait après le week-end. Randall s'était tout de suite inquiété, lui disant qu'il passerait quand même plus tard pour l'aider si elle en avait besoin. Comme elle aurait voulut lui dire oui, mais la pointe du couteau dans son dos l'avait forcé à refuser. Il avait alors dit qu'il en profiterait pour allé voir ses parents et il lui avait dit qu'il l'aimait avant de raccrocher.

Maintenant, allongée sur son lit, elle attendait qu'il ait finit. Lorsqu'il quitta son corps, elle crut qu'il allait enfin partir, mais il se pencha vers elle, l'embrassa sur le front puis glissa ses lèvres jusqu'à son oreille dont il attrapa le lobe entre ses dents. Lydia ferma les yeux très fort, restant aussi immobile que possible jusqu'à ce qu'il s'en aille.

-" J'ai passé un agréable moment," lui souffla-t-il. " Il est temps de se dire au revoir."

L'homme se redressa, attrapa le couteau et lui trancha la gorge.

- oooo -

La nuit était froide, le vent soufflait fort et la jeune femme devait courber l'échine pour avancer. Elle portait une simple veste qui ne lui permettait pas de conserver le peu de chaleur que contenait encore son corps. Ses cheveux lui cachaient le visage, ce qui ne lui posait pas d problème. Elle préférait que personne ne voit à quoi elle ressemblait, que personne ne voit les marques sur son visage. Certains penseraient qu'elle avait été agressée, qu'elle avait besoin de voir un médecin. Ils auraient probablement raison sur le deuxième point, mais pas sur le premier.

Oui, elle avait été agressée, mais ce n'était pas la première fois. Il lui arrivait souvent de rentrer chez elle couvertes de bleus, de marques. Mais qu'importe, personne n'était là à l'attendre pour lui demander si elle allait bien. Ça faisait partie de son travail, elle le savait et elle s'en fichait. Au moins, elle se sentait en vie et c'est tout ce qui comptait pour elle.

La femme marcha encore quelques minutes avant d'arriver devant un immeuble et d'y entrer. Elle monta l'escalier, traversa un couloir pour s'arrêter devant une porte. Elle sortit la clé de sa poche, déverrouilla la porte et pénétra dans l'appartement. Elle jeta son trousseau sur la petite table à l'entrée, laissa tomber sa veste sur le canapé et avança jusqu'à la cuisine. Elle fouilla un peu les placards à la recherche de quelque chose à manger mais comme toujours, ne trouva rien. Elle attrapa donc un verre, le remplie d'eau et l'avala.

Le froid du liquide passant dans sa gorge lui donna froid et elle posa le verre pour entourer son corps de ses bras. Elle grimaça un peu lorsqu'elle appuya involontairement sur ses côtes douloureuses. Elle devrait peut-être voir un médecin finalement. Mais elle verrait ça demain, pour le moment elle voulait juste dormir.

Elle sortit de la cuisine et se dirigea vers la chambre. Elle y trouva un vieux T-shirt, un short, les attrapa et alla à la salle de bain. Elle avait besoin d'une douche pour chasser les traces des mains de cet homme sur elle. C'était son travail, elle le savait et s'y était faite. Mais parfois elle regrettait son orientation professionnelle. Ne pouvait-elle pas avoir un travail moins dangereux, avec des horaires plus stables? Ce serait trop facile et sa vie avait été tout sauf facile.

Elle se dévêtit, laissant tomber ses vêtements sur le sol sans s'en soucier. Elle les ramasserait plus tard. Elle entra dans la cabine de douche, alluma l'eau aussi chaude que possible et la laissa couler sur son corps meurtrie. Elle ressentit la douleur envahir son corps entier et elle serra les dents. Elle attrapa le gel douche qu'elle versa dans sa main et commença à se laver. Chaque mouvement lui faisait mal, mais elle avait l'habitude.

Elle se lava ensuite les cheveux, se massant le crane pour se détendre un peu, ce qui ne tarda pas à fonctionner. Une fois propre, du moins autant que possible, elle arrêta l'eau, attrapa une serviette et s'enroula dedans. Elle se sécha puis se tourna vers le miroir qui lui renvoya la même image qu'a chaque fois: une femme de petite taille, brune aux grands yeux vers emplis de tristesse et de colère.

Elle se demandait parfois pourquoi elle ne pouvait pas avoir une vie normale, une famille, des amis. Mais elle n'avait jamais trouvé de réponse à cette question. Elle avait passé sa vie à se demander ce qu'elle avait fait de mal pour finir ainsi. Elle avait au moins un travail et un appartement où elle pouvait se refugier à la fin d'une longue journée de travail.

Elle passa sa main sur son visage, puis sur son corps. Toutes ces marques, toutes ces cicatrices. Elles faisaient parties de sa vie et elle devrait s'y faire, aussi difficile que cela soit.

Elle enfila ses vêtements, sortit de la salle de bain pour rejoindre sa chambre et se laissa tomber sur le lit, soufflant de contentement lorsque son visage se posa sur l'oreiller. Le doux tissu contre sa peau lui fit du bien et elle ferma les yeux dans l'intention de dormir. Elle devait se lever tôt demain, comme chaque matin de chaque jour de la semaine. Mais alors qu'elle sentait que déjà le sommeil l'emportait, son téléphone sonna et elle grogna.

Sa veste était dans l'entrée et pour répondre elle devrait se lever. Elle voulait dormir, oublier les horreurs qu'elle avait vu et vécu. Mais elle ne le pouvait pas. La seule personne qui pouvait l'appeler était son patron, ou un collègue. Elle n'avait pas d'amis, ou très peu et eux ne l'appelaient pas souvent. Elle savait donc que cet appel concernait le travail.

Grognant de mécontentement, elle s'extirpa du lit et marcha en trainant des pieds jusqu'à sa veste qu'elle ramassa. Elle sortit son téléphone de la poche, lut le nom de l'appelant et leva les yeux au ciel. Le crime ne s'arrêtait jamais, les criminels ne prenaient jamais de repos et par conséquent, elle non plus.

-" Lisbon," répondit-elle, se laissant tomber sur le canapé, soutenant son visage de sa main.

-" Je suis désolée de vous déranger aussi tard, surtout après la journée que vous avez eus," s'excusa l'homme à l'autre bout du fil. " Mais nous avons un meurtre et vous êtes la personne indiquée pour cette affaire."

-" Un politicien? Une star du cinéma?" Hasarda-t-elle, sachant parfaitement qu'elle était toujours celle qu'on appelait dans ce genre de cas.

-" La petite fille d'un juge," répondit son patron.

-" Okay, je m'habille et j'arrive."

Lisbon raccrocha, se leva du canapé et retourna dans sa chambre pour s'habiller. Elle qui rêvait d'une bonne nuit de sommeil dans un lit douillet. Ce serait pour une autre fois. Quand? Elle ne le savait pas encore. La plupart du temps, avec ce genre d'affaire elle passait tellement de temps au bureau qu'elle avait l'impression de vivre là bas. Son appartement n'était qu'un endroit où entreposer ses affaires et encore, elle n'en avait pas besoin pour ça, elle n'avait que si peu de choses.

Elle s'habilla rapidement, attrapa sa veste, ses clés et quitta l'appartement. Le vent ne s'était pas encore calmé et elle enfonça la tête dans ses épaules pour se réchauffer. Elle enfouit ses mains dans ses poches afin de les garder au chaud, mais c'était peine perdu. Le climat de Sacramento n'était pas mauvais, mais en hiver il faisait froid, vraiment froid.

Lisbon se disait toujours qu'elle devait penser à prendre ses gants mais elle les oubliait toujours. De ce fait, ses doigts étaient toujours gelés l'hiver. Elle n'y pouvait rien, elle était si fatiguée qu'elle oubliait tout ce qui ne concernait pas le travail.

Elle monta dans sa voiture et grogna lorsque celle-ci refusa de démarrer du premier coup. Elle devait vraiment l'emmener au garage, elle avait besoin d'une bonne révision. Cette voiture était plus une épave qu'autre chose. Elle aurait put la changer, en acheter une autre, mais elle l'aimait. C'était avec cette voiture qu'elle était venu de Chicago, qu'elle avait fuit son ancienne vie qu'elle détestait tant pour cette nouvelle vie qu'elle espérait meilleure.

Elle traversa la ville pour se rendre à l'adresse indiquée par son patron. A cette heure de la nuit il n'y avait que peu de monde sur la route, ce qui lui facilitait grandement les choses. Personne à klaxonner pour aller plus vite, personne à enguirlander pour avoir traverser en dehors des passages prévus à cet effet.

Elle brancha la radio pour tenter de se garder éveillée. Elle n'avait pas dormit depuis presque trois jours à cause de cette affaire sordide. Elle s'était donné corps et âme pour retrouver l'assassin de la petite April, une enfant de huit ans. Et elle l'avait fait, mais pas avant qu'il ne se débarrasse de sa nouvelle victime, Sonia, une fillette d'a peine six ans qui était morte sous ses yeux.

Elle aurait voulut être plus rapide, pouvoir la sauver. Elle n'aimait pas ne pas être capable de sauver les victimes innocentes. Mais elle ne pouvait pas toujours gagner, il arrivait parfois que les méchants gagnent. Elle se consolait au moins du fait qu'il allait pourrir en prison pour le reste de sa vie. Ça au moins elle avait réussit à le faire, débarrasser les rues de cet être ignoble.

Elle arriva enfin sur place et vit que déjà ses collègues étaient là. Ses deux collègues étaient les meilleurs avec qui elle avait eut l'occasion de travailler. Ils étaient de bons flics, toujours présent quand on avait besoin d'eux, même si cela voulait dire abandonner ce qu'ils étaient en train de faire pour ça.

Cho était celui avec qui elle travaillait depuis le plus longtemps. Il avait été son équipier lorsqu'elle était arrivée à Sacramento. Il lui avait donné des conseils alors qu'elle ne connaissait pas la ville. Il était toujours calme et silencieux, mais d'une terrible efficacité.

Rigsby était arrivé lorsqu'elle avait reprit le poste de chef d'équipe que Bosco avait quitté pour rejoindre un autre service. Il était lui aussi très efficace, mais un peu naïf. Ça n'avait pas d'importance pour elle, du moment qu'il faisait son travail et il le faisait.

Elle gara sa voiture le long du trottoir, en sortit et rejoignit les deux hommes qui se tournèrent à son arrivée. Lorsqu'elle s'arrêta devant eux, Rigsby lui tendit la paire de gants qu'elle avait certainement oubliés dans la voiture de l'agent un peu plus tôt dans la journée. Elle les prit avec reconnaissance et les rangea dans sa poche. Elle devrait vraiment faire plus attention si elle ne voulait pas avoir les mains gelées le reste de l'hiver. Elle n'en aurait pas besoin tout de suite, mais plus tard lorsqu'elle repartirait.

-" Qu'est-ce qu'on a?" Demanda-t-elle à ses collègues alors qu'ils avançaient vers la maison.

-" Lydia Perkins, vingt deux ans," commença Cho. " Elle travaillait au centre pour jeunes en difficultés de son quartier. C'est la petite fille du juge Richard Perkins."

-" Comment est-elle morte?"

-" Egorgée après avoir été violée et torturée," répondit Rigsby.

Lisbon pâli à la mention du viol, mais n'en laissa rien paraitre. Ce genre d'affaire était toujours difficile pour elle. Elle savait ce que ressentaient les victimes, la peur, la douleur, la honte. Personne ne pouvait vraiment savoir ce que ça faisait d'être une victime, mais elle savait.

Elle secoua la tête pour chasser toutes ces mauvaises pensées, tous les souvenirs qui l'assaillaient alors qu'elle ne voulait plus se souvenir. Elle savait qu'elle ne pourrait jamais oublier, bien qu'elle l'espère de tout son cœur. Elle devait se concentrer sur la victime, sur Lydia et non pas sur son passé.

-" Qui a trouvé la victime?" Voulut-elle savoir en se penchant vers le corps pour mieux voir les différentes blessures infligées à la pauvre Lydia.

-" Sa colocataire, Miranda Berkeley, elle aussi travail au centre," expliqua Rigsby. " Elle est rentré après un rendez-vous galant. Lydia ne devait pas être là, elle était censée être partie avec son petit ami. Randall Scott, étudiant en droit."

-" Et où est-il en ce moment ce petit ami?"

-" On cherche à le contacter mais pour le moment nous ne savons pas." Répondit Cho. " Nous avons également contacté les parents de la victime qui vont nous rejoindre au bureau."

-" Parfait. Je veux que vous cherchiez dans les relations de Lydia, ses amis, ses collègues au centre. Voyez si elle avait des ennemis, si elle avait des problèmes. Enfin vous savez quoi faire," ordonna-t-elle. " Je vais au bureau parler aux parents. On se voit là-bas."

-" Patron!" Appela Rigsby, mais elle était déjà partit et ne l'avait pas entendu. Il se tourna vers son collègue qui se contenta de hausser les épaules avant de se remettre au travail.

Les deux hommes firent le tour de la chambre pendant que le médecin légiste faisait emporter le corps de Lydia à la morgue. Rigsby souffla de soulagement. Il n'aimait pas la vue des cadavres, bien que son travail l'y oblige. Il avait rejoint le CBI parce qu'il croyait en la justice et il voulait faire régner l'ordre. Il le faisait, mais ça lui faisait mal de voir une si jeune femme dans cet état. Il savait ce qu'il avait à faire pour coincer celui qui avait fait ça et il ferait en sorte qu'il ne recommence plus.

- oooo -

Lisbon entra dans le bâtiment du CBI et marcha directement vers le bureau de son patron, l'agent Minelli. Elle savait qu'il voudrait la voir au sujet de la nouvelle affaire, assez délicate. Mais elle savait aussi qu'il voudrait lui parler de sa précédente affaire et elle ne pouvait l'en blâmer. Il avait vu, tout au long de l'enquête, à quel point elle avait été touchée par cette affaire et il voudrait des réponses.

Pourrait-elle lui avouer la vérité? Pourrait-elle lui expliquer pourquoi elle se sentait proche de ces deux victimes? Elle en doutait, mais elle n'aurait peut-être pas le choix.

o-o-o-o-o-o

Teresa Lisbon se cachait sous son lit, une main sur la bouche, tentant de masquer ses sanglots. Elle ne devait pas faire de bruit, il ne devait pas savoir qu'elle était là. Elle savait ce qui lui arriverait si jamais il l'a trouvé, elle finirait comme les autres et elle ne le voulait pas. Un an qu'elle vivait ici et tout ce temps qu'elle vivait avec une peur constante.

Elle entendait les pleurs de Sarah, sa compagne de chambre. Elle voulait l'aider, elle voulait la protéger, après tout elle était la plus âgée des deux. Mais elle était bien trop petite, bien trop faible pour ça et elle le savait. Sarah pleurait à chaudes larmes, criant, suppliant qu'on la laisse tranquille, qu'on ne lui fasse pas de mal. Teresa savait que c'était inutile, il ne s'arrêterait que lorsqu'il aurait finit.

Au bout de plusieurs minutes, Teresa n'entendit plus les pleurs de Sarah et elle sentit son cœur s'emballer. Était-elle endormit? L'avait-il tué? Elle ferma les yeux très forts et tenta d'oublier le bruit de pas qui se rapprochait du lit sous lequel elle se trouvait. Elle pria de tout son cœur pour qu'il parte, qu'il ne soulève pas la couverture qui la dissimulait et la protégeait.

Les bruits de pas s'éloignèrent du lit pour sortir de la chambre et elle souffla de soulagement. Elle attendit encore un peu, elle ne voulait pas prendre de risque. Quand enfin elle l'entendit descendre l'escalier, elle sortit du lit, mais avec précaution. Elle vit Sarah sur l'autre lit, les yeux clos, la chemise de nuit au niveau de la poitrine.

Elle s'approcha doucement, peu certaine de la marche à suivre. Sarah était sa meilleure amie, sa seule amie. Si jamais il l'avait tué, elle se retrouverait seule avec lui et elle eut peur à cette simple idée.

Mais Sarah se mit à gémir et Teresa s'agenouilla à coté du lit, passa une main sur le visage de la petite fille pour la rassurer. Quand elle ouvrit les yeux, Teresa lui sourit et Sarah se mit à pleurer. Alors la fillette fit la seule chose en son pouvoir pour aider son amie: elle monta sur le lit, baissa la chemise de nuit de Sarah pour cacher son pauvre corps meurtrit, remonta le drap sur elles et serra son amie contre elle.

Les deux fillettes pleurèrent ensemble, bien que Teresa n'ait pas vraiment de raison de le faire. Elle n'avait rien, elle n'était pas blessée. Mais elle pleurait pour Sarah, elle pleurait pour ce qu'il lui avait fait. Elle pleurait aussi pour sa famille qui lui manquait chaque jour, sa famille qu'elle ne reverrait probablement jamais.

Sa mère était morte dans un accident de voiture, son père avait sombré dans l'alcool et les services sociaux avaient pensés qu'il serait mieux pour elle et ses frères qu'ils vivent ailleurs. Elle pensait qu'avec de l'aide, son père irait mieux et qu'elle retournerait vite chez lui, tout comme ses frères.

L'assistante sociale lui avait dit qu'elle serait en sécurité dans cette maison, que rien de mal ne pourrait lui arriver, que son père ne pourrait plus la frapper. Elle avait pleuré pour ses frères qui avaient été séparés d'elle. Aucune famille d'accueille ne voulait de quatre enfants et on les avait séparés. Elle ne les avait pas revu depuis et elle espérait qu'ils se trouvent dans une meilleure famille que la sienne.

-" Il est partit?" Demanda la petite voix de Sarah en levant les yeux vers Teresa.

-" Oui, il est partit, on est tranquille pour la soirée," assura la fillette.

-" Mais demain il va revenir, et il va recommencer."

-" Je ne le laisserais pas faire," assura Teresa. " Il ne te touchera plus."

-" Comment tu le sais?"

-" Parce que je le tuerais avant qu'il ne te touche."

Et elle le pensait, de tout son cœur. Elle le tuerait s'il essayait encore de toucher Sarah ou qui que ce soit d'autre. Si Mme Andrews, son assistante sociale ne pouvait pas l'aider contre Jackson Hollister, alors elle le ferait. Personne n'avait le droit de toucher un enfant, encore moins quelqu'un qui devait l'aider. Même Mme Hollister ne faisait rien pour les protéger, elle passait son temps à dormir. Teresa se demandait vraiment comment on avait put la laisser ici, avec des gens pareils, incapable d'amour mais seulement de haine et de douleur.

o-o-o-o-o-o

Lisbon ferma les yeux et une larme coula sur sa joue. Elle la chassa d'un geste rageur de la main, s'en voulant de se montrer aussi faible. Elle était adulte maintenant, elle n'était plus la faible petite fille qu'elle avait été des années plus tôt. Elle devait se concentrer sur l'affaire, Lydia Perkins le méritait.

Elle frappa à la porte du bureau de Minelli qui lui ordonna d'entrée, ce qu'elle fit. Il était assit derrière son bureau, signant un document et il leva la tête lorsqu'il reposa son stylo devant lui. Il croisa les doigts devant lui et fit un signe de la tête à Lisbon pour qu'elle prenne un siège. Elle attendit qu'il lui parle en premier.

-" Comment allez-vous Lisbon?" Questionna-t-il d'une voix paternelle. Il employait toujours ce ton avec lui lorsqu'il s'inquiétait pour elle et ça lui faisait toujours du bien. Il avait toujours été ainsi envers elle, paternel.

-" Je vais bien patron," répondit-elle, comme elle lui répondait toujours. Elle n'aimait pas se montrer faible et même si elle allait mal, elle ne voulait pas que son patron le sache. Elle ne voulait pas qu'il trouve une raison pour la mettre en congés.

-" Lisbon, je veux une réponse franche," insista-t-il, la connaissant suffisamment pour savoir qu'elle n'était pas honnête avec lui.

-" Fatiguée, frigorifiée, mais je vais bien," répéta-t-elle et il sembla comprendre qu'elle n'était pas encore prête à parler.

-" Je voulais vous féliciter pour l'affaire Krux, vous avez sus la gérer avec brio," félicita Minelli.

-" Je n'ai pas réussis à sauver la petite Sonia," soupira Lisbon. " Elle était si jeune, elle ne méritait pas de mourir comme ça."

-" Vous ne pouvez pas sauver tous le monde Lisbon," rappela le patron en se penchant sur le bureau, tendant une main vers son agent. " Je sais que c'est dur, mais c'est la vie. Vous vous en êtes sortis, c'est-ce qui compte."

-" Il ne m'a rien fais que je ne puisse supporter," précisa Lisbon avec un regard sévère. " J'ai vécue pire," ajouta-t-elle sans même s'en rendre compte et elle le regretta aussitôt lorsqu'elle vit le regard de Minelli changer, se faire plus doux et triste à la fois.

-" Je sais que vous avez vécue l'enfer Teresa," commença Minelli d'une voix paternelle, ce qui avait tendance à énerver Lisbon, mais elle ne dit rien. " Je sais que ça n'a pas été facile. Mais vous vous en êtes sortit, vous êtes devenue une femme forte et je suis fier de vous avoir sous mes ordres."

Lisbon garda le silence. Elle savait que Minelli la considérait comme plus qu'un simple agent, qu'il s'inquiétait vraiment pour elle et qu'il ne voulait que son bien. C'était plus que n'importe qui avait fait pour elle dans sa vie, et elle aurait dut s'en sentir heureuse, mais elle n'y parvenait pas. La joie n'avait pas fait partit de sa vie depuis si longtemps qu'elle craignait ne plus jamais la ressentir un jour.

-" Et pour cette nouvelle affaire?" Demanda Minelli, préférant changer de sujet voyant l'inconfort de son agent.

-" Lydia Perkins, vingt deux ans. Violée et torturée avant de finalement être égorgée," résuma l'agent. " Nous recherchons son petit ami qui devait passer le week-end avec elle. J'ai envoyé Rigsby et Cho interrogé ses connaissances et ses parents vont venir ce soir. Je me charge de leur parler."

-" Bien," approuva le patron. " Je veux que vous me teniez au courant de tout ce que vous apprendrez," et devant le regard interrogateur de son agent, il expliqua: " Je connais le juge Perkins depuis plus de vingt ans, nous avons fait nos études ensemble. J'ai connus son fils, le père de Lydia, lorsqu'il n'était encore qu'un bébé. Je savais qu'il avait une fille, mais je n'ai jamais eus l'occasion de la rencontrer et je le regrette aujourd'hui. Trouvez celui qui a fait ça."

-" Je le ferais," affirma Lisbon avant de se lever et de quitter le bureau.

La jeune femme s'arrêta et s'adossa contre le mur pour prendre une profonde inspiration. Cet entretien avait éveillé en elle des sentiments qu'elle croyait perdus. L'affection que lui portait Minelli lui faisait du bien, même si elle ne l'avouerait jamais à qui que ce soit. Cet homme avait cru en elle dès le début, ne l'avait jamais jugé pour son mode de vie, ne lui avait jamais posé de question sur son passé trouble et elle lui en était reconnaissante.

Elle ne voulait pas qu'il sache ce qu'elle avait dut faire pour s'en sortir, elle ne voulait pas qu'il connaisse ces ombres de son passé. Elle aurait voulut pouvoir oublier elle-même, mais elle n'y était jamais parvenue. C'était la raison pour laquelle elle refusait de mener une vie plus normale. Si elle ne fréquentait personne, alors personne ne découvrirait son passé.

Avant de sombrer un peu plus dans ses souvenirs, Lisbon se redressa et se dirigea vers son bureau. Elle avait un travail à faire, un meurtrier à trouver. Mais avant ça, elle avait une famille à prévenir de la mort de leur fille unique et elle redoutait ce moment. Quelqu'un devait le faire et ce quelqu'un devait être elle. Ses collègues auraient put s'en occuper, mais c'était toujours à elle que revenait cette tache. Tout simplement parce que ça lui permettait d'étudier le comportement de la famille dès la première annonce.

C'était peut-être cruel vu ainsi, mais Lisbon se disait que c'était le seul moyen d'innocenter la famille. Lorsqu'elle annonçait la mort de quelqu'un à un proche, la première réaction n'était jamais préparée. Elle pouvait ainsi voir si la victime était aimé de ses proches ou non, s'ils étaient d'une manière ou d'une autre impliqué dans le meurtre. C'était sa méthode et jusqu'à présent elle avait toujours fonctionné.

Un agent s'approcha d'elle pour l'informer que Mr Perkins et sa femme étaient ainsi, ainsi que leur avocat, ce qui intrigua un peu Lisbon. Pourquoi emmener un avocat à moins d'avoir quelque chose à se reprocher. Cette famille devait avoir des secrets qu'ils préféraient cacher et elle se ferait un plaisir de les découvrir. Peut-être que ça avait un lien avec la mort de Lydia.

-" Faites les venir dans mon bureau," demanda-t-elle à l'agent et l'homme acquiesça alors qu'elle s'éloignait vers son bureau.

Elle entra dans cette pièce qui était presque devenue sa maison depuis qu'elle travaillait ici: six ans. Cela faisait six ans qu'elle travaillait au CBI et deux qu'elle dirigeait cette équipe. Ils n'étaient que trois pour le moment, mais elle avait déjà commencé à chercher un autre membre. Elle avait une pile de dossiers sur son bureau contenant les noms des éventuels postulants. Elle n'avait pas le temps pour le moment, elle s'en occuperait plus tard.

Elle s'installa derrière son bureau, alluma son ordinateur et commença à se mettre au travail. Elle ouvrit une nouvelle cession dans laquelle elle nota tout ce qu'elle avait sur cette affaire, à savoir pas grand-chose, pour le moment. Lorsque Rigsby et Cho reviendraient, elle pourrait mettre à jour le dossier.

Un petit coup se fit entendre à la porte et elle se leva pour accueillir Mr et Mme Perkins, ainsi que l'avocat qui se présenta de lui-même, passant devant le couple.

-" Je suis maitre Lewis, l'avocat de la famille Perkins," se présenta-t-il.

-" Agent Lisbon," répondit-elle en indiquant les sièges où le couple s'installa, leur avocat prenant place sur une troisième chaise un peu en retrait. Il est là en tant qu'observateur, pensa-t-elle. " Mr et Mme Perkins, je suis désolée mais je vous ais fait venir pour vous annoncer la mort de votre fille Lydia."

-" Lydia? Ma Lydia est morte?" S'affola Mme Perkins en portant une main à sa bouche avant de se tourner vers son mari. " Lydia est morte Andrew."

Andrew Perkins entoura sa femme de son bras, la serra contre lui et lui embrassa le front. Lisbon put voir quelques larmes couler le long de ses joues alors qu'il fermait les yeux. Ces gens aimaient sincèrement leur fille et étaient bouleversés par la nouvelle. Il finit par se tourner de nouveau vers elle.

-" Comment est-elle morte?" Demanda-t-il d'une voix d'où s'échappa un léger sanglot qu'il ne tenta même pas de masquer.

-" Il ne vaut mieux pas que vous le sachiez," répondit-elle, ne voulant pas imposer plus de souffrance à la famille. Mr Perkins comprit parfaitement et hocha la tête de reconnaissance. Il ne voulait pas vraiment savoir comment sa tendre petite fille avait passé ses derniers instants de vie. " Je suis désolée d'être aussi brusque, surtout en un moment pareil, mais je dois vous poser certaines questions."

-" Je vous écoute agent Lisbon, posez toutes les questions nécessaires, je ferais de mon mieux pour y répondre," assura Andrew.

-" Quand avez-vous vu votre fille pour la dernière fois?" Fut la première question.

-" La semaine dernière," répondit Mme Perkins d'une petite voix. " Elle est passé à la maison pour me demander un peu d'argent."

-" Vous a-t-elle dit pourquoi elle en avait besoin?" Fut la deuxième question, rapprochant Lisbon de ce qui l'intéressait.

-" Non, elle a juste dit qu'elle en avait besoin et je n'ai pas posé de question. Nous nous étions disputées il y a trois semaines et ne nous étions pas parlé depuis," expliqua-t-elle. " J'étais si heureuse de la voir que je n'ai pas posé de question."

-" Quel était le sujet de la dispute?" Voulut savoir Lisbon en appuyant ses bras sur le bureau, soudain plus intéressé mais ne le montrant pas.

-" Je… je préfère ne rien dire."

-" Mme Perkins, peut-être que le sujet de cette dispute pourrait m'aider à trouver qui a fait ça à votre fille," précisa Lisbon.

-" Melinda, dis-lui pourquoi tu t'es disputée avec Lydia," demanda Andrew, lui aussi voulant savoir pourquoi sa femme et sa fille s'étaient disputées. Il n'avait pas revu Lydia depuis ce jour et il ne savait même pas pourquoi. " C'est important."

Melinda regarda son mari droit dans les yeux, y cherchant le courage nécessaire pour avouer cette chose qu'avait fait sa fille et qui pourrait changer l'opinion qu'il avait d'elle. Andrew aimait tellement Lydia, elle ne voulait pas qu'il la déteste pour ça. Mais ça avait peut-être de l'importance. Elle prit une profonde inspiration avant d'enfin répondre à la question.

-" Il y a un mois, j'ai vu Lydia dans un grand restaurant alors que je dinais avec une amie," expliqua Melinda. " Elle était accompagnée, je n'ai donc pas osé aller lui parler. Mais…"

-" Mais quoi Mme Perkins?" Tenta d'aider Lisbon.

-" L'homme qui l'accompagnait était bien plus âgé qu'elle. Et il y avait un autre homme et une autre jeune femme avec elle," reprit Melinda.

-" Qu'y a-t-il d'étrange avec ça?" Demanda Lisbon qui sembla comprendre, mais préférait avoir la réponse de la mère de Lydia.

-" L'autre jeune femme, je l'avais déjà vu avant," avoua Melinda et voyant le regard insistant de l'agent Lisbon, elle continua. " Une fois je suis allée voir Lydia au centre pour jeunes en difficulté, je voulais voir l'endroit où elle passait tant de temps. Cette jeune femme, Amy je crois, était une des jeunes que ma fille tentait d'aider."

-" Et en quoi était-ce étrange de la voir avec votre fille? Peut-être Lydia a-t-elle voulut la faire sortir un peu de l'endroit d'où elle vient," proposa Lisbon.

-" Et bien, cette jeune femme… Elle…"

-" Expliquez-moi Mme Perkins, c'est important."

-" C'était une escorte girl," souffla Melinda avec difficulté.

-" Comment le savez-vous?"

-" L'amie qui m'accompagnait la connaissait. Son mari avait fait appel à une agence d'escortes un soir."

-" Tu parles de Thomas?" S'étonna Andrew.

-" Oui. Ils ont eut une dispute il y a plusieurs mois et se sont séparés. Thomas avait besoin de quelqu'un pour l'accompagner lors de soirées. Alise l'a découvert, ils se sont encore disputés et ont finit par se réconcilier," développa Melinda. " La jeune femme avec Lydia était l'escorte qui a accompagné Thomas à chacune de ses sorties, Elisa."

Voilà donc la raison de la dispute, le second travail de Lydia. Peut-être que ce fameux emploi avait un lien avec le meurtre de Lydia. Dans ce cas, elle allait devoir chercher de ce coté. Mais pour le moment, elle avait encore les parents de Lydia avec elle et ils semblaient avoir encore des choses à dire.

-" Avez-vous reconnus l'homme qui accompagnait votre fille lors de cette soirée?" Demanda l'agent.

-" Oui, c'est un homme très connus et j'ai même été étonnée de la voir avec lui," répondit Melinda. " Il s'agit de Mr Patrick Jane."

-" Vous parlez de l'homme d'affaire Patrick Jane?" S'étonna Lisbon. " Il travail avec Mr Walter Mashburn."

-" C'est bien lui," affirma Melinda. " Il était là avec Mr Mashburn qui était escorté par Elisa."

Cette affaire risquait d'être bien plus difficile qu'elle le pensait, mais elle la résoudrait, comme toutes ses affaires.

-" Merci beaucoup Mr et Mme Perkins, je vous recontacterais si jamais j'ai d'autre questions," remercia Lisbon.

-" Retrouvez celui qui a fait du mal à Lydia," supplia Mme Perkins.

-" Je le ferais," assura Lisbon.

Elle serra la main du couple, puis celle de l'avocat qui avait gardé le silence durant tout l'entretien, pour sa plus grande surprise. En général, les avocats avaient la fâcheuse habitude de parler même quand on ne leur adressait pas la parole. Celui-là n'avait rien dit, il s'était contenté d'écouter. Elle ferait des recherches sur lui.

Une fois seule dans son bureau, Lisbon fit un résumé de qu'elle avait et nota une liste de suspects éventuels. Elle allait devoir parler à Patrick Jane, ainsi qu'a Walter Mashburn. Elle n'aimait pas cette partie de son travail, parlé à des gens influents comme eux. Ils se croyaient toujours supérieurs, comme si le commun des mortels n'avait pas autant d'importance qu'eux. Mais elle n'avait pas peur, au contraire, elle était impatiente de les rencontrer.

Le téléphone sonna alors qu'elle finissait de noter ce qu'elle venait d'apprendre de la famille Perkins. Ce devait être l'un de ses collègues. Lorsqu'elle tendit le bras pour attraper son téléphone, ses yeux tombèrent sur sa montre et là seulement elle réalisa l'heure qu'il était. Elle allait les renvoyer chez eux, elle ne pouvait pas leur imposer de travailler encore plus tard.

-" Lisbon," répondit-elle.

-" Nous avons trouvé le petit ami, Randall Scott," annonça Cho. " Il était chez ses parents. Il a dit que Lydia l'a appelé en début de soirée pour annuler leur week-end."

-" Il t'a dit autre chose?"

-" Non, il était effondré. Je l'interrogerait de nouveau demain."

-" Très bien, rentre chez toi et dis à Rigsby de rentrer aussi," lui dit-elle. " Dormez un peu. Je vous veux tous les deux frais et dispos demain matin."

-" Bien patron." Puis il raccrocha.

Lisbon ne suivit pas son propre conseil. Elle se réinstalla devant son ordinateur et lança une recherche sur Patrick Jane. Elle connaissait son nom, elle avait lut sur lui dans la presse, mais elle voulait connaitre les détails que les journalistes ne donnaient pas. Lorsqu'elle irait lui parler, elle voulait connaitre le plus de choses possible afin de pouvoir mieux le cerner.

Une fois sa recherche lancée, elle imprima ce qu'elle avait trouvé puis alla s'installer sur son canapé pour lire tout ça. Sa chaise n'était pas assez confortable, mais son canapé l'était bien plus.

Ce qu'elle n'avait pas prévu, c'est que la fatigue prendrait le pas sur son devoir et elle s'endormit, la photo de Patrick Jane entre les mains.


TBC…


A/N2: et voilà pour ce prologue. Alors, ça vous plait? Si c'est le cas, n'hésitez pas à me le dire dans un commentaire.

Je sais, beaucoup de choses sont différentes de la série, comme le fait que Teresa ait été placée dans une famille d'accueil un an après la mort de sa mère et séparée de ses frères. Mais c'est pour les besoins de ma fic et j'espère que ça vous plaira quand même.

Je ne sais pas quand je posterais le prochain chapitre, certainement en fin de semaine prochaine. A savoir que les chapitres sont longs, il me faut donc plus de temps pour écrire.

Vous savez donc ce qu'il vous reste à faire. Si vous aimez, commentez. Sinon, il n'y aura pas de suite.

Sweety 05/10/13