PROLOGUE :


« Hermione ! » Hurla une jeune femme en blouse blanche lorsqu'elle aperçut enfin la Gryffondor.

Elle s'arrêta à quelques mètres d'elle, mains sur les genoux en tentant de reprendre sa respiration. Hermione quant à elle, fronça les sourcils d'inquiétude en se levant de la couchette dans laquelle elle se reposait quelques minutes auparavant.

« Que se passe-t-il ? » Demanda-t-elle en s'approchant de la jeune femme.

« On n'arrivait pas à te trouver, on vient d'avoir une flopée d'admissions, un patient vient tout juste d'arrivé et tu es la seule à être libre. C'est un vrai capharnaüm en bas, tous les médicomages sont occupés. Je hais la soirée du Nouvel An. » Soupira enfin l'infirmière.

Hermione écarquilla les yeux et commença à se presser pour atteindre le niveau des urgences.

« Pourquoi vous ne m'avez pas envoyé un patronus ! » Hurla de colère la brunette en se retournant vers l'infirmière qui tentait de la suivre dans le dédale d'escaliers emprunté par la Gryffondor.

La jeune femme bredouilla quelques mots incompréhensibles tandis qu'Hermione leva les yeux au ciel, exaspérée.

Lorsqu'elles arrivèrent, Hermione constata avec effroi que la salle des urgences était une véritable ménagerie. Les gens criaient de toutes parts, les blessés hurlaient leur douleur, les médicomages hurlaient leurs indications, les infirmiers et infirmières répétait inlassablement les mêmes phrases à l'accueil : « On n'en sait pas plus, monsieur. », « Veuillez vous calmez s'il vous plait. », « Madame, laissez les médicomages faire leur travail. ».

« Il est en salle d'opération. » Lui indiqua la jeune infirmière qui l'avait enfin rejoint.

Hermione fonça. Lorsqu'elle débarqua en salle d'opération, trop de personnes étaient agglutinées devant son patient pour qu'elle ne puisse l'apercevoir. Elle dû jouer des coudes pour enfin l'atteindre.

En le voyant, elle eût un instant de surprise et d'étonnement. Mais bien vite, ses réflexes de médecin reprirent le dessus. Elle avait vu bien pire, bien que son patient actuel laissait planer le doute.
On lui avait retiré sa chemise blanche désormais rouge qui trônait dans un coin de la pièce, en lambeaux. Sur son torse d'une pâleur irréelle s'étalaient de part et d'autre de grandes balafres écarlates et d'énormes traces de morsures provenant d'une gueule gigantesque. Son cou quant à lui était orné d'une seule de ces traces de morsure mais bien plus profonde que les autres. Son visage était figé de douleur, un fin voile de sueur le recouvrant. Il avait perdu connaissance.
Brusquement, le corps lacéré du jeune homme eût un soubresaut avant de cracher une quantité impressionnante de sang.
Il s'agita dans tous les sens, ses yeux se révulsèrent. Il s'éveilla d'un coup, se redressa et balaya d'un mouvement la foule. Un infirmier voulut l'immobiliser, mais plus vif, il se retrouva derrière lui et d'un geste violent lui plaqua la tête contre le brancard. Tout le monde s'écarta, reculant vers la porte, bloquant la sortie et pointant leurs baguettes en sa direction. Il tourna sur lui-même comme un animal menacé et se mit accroupit comme une bête prête à bondir, menaçant. Soudain, il toussa à nouveau et posa sa main sur sa poitrine. Sa toux ne semblait pas se calmer. Du sang jaillit à nouveau. Il convulsa. Et puis plus rien.

« Malefoy ! » Fut la dernière chose qu'il entendit avant de sombrer.


NDA : Salut mes chatons tout doux ! Pour celles (ceux ? *-*) qui suivent Sur les ondes sorcières, sachez que la suite est en cours, maaais qu'avec les vacances et l'entrée en FAC (diantre déjà ?) et bien j'avais autre chose en tête. Et puis j'avais envie d'écrire de nouveaux trucs ! :3
En tout cas, la fiction n'est pas abandonnée !

ANYWAY. Voici le prologue d'une couuuurte fiction. J'espère qu'elle vous plaira. NON, j'espère tout d'abord que ce prologue vous plaira et vous donnera envie de lire la suite !

Donnez moué vos avis, je les attends ! ;)

Des poutoux sur vous,
HCIG.