Chapitre II : Conditions
Harry prit à tâtons ses lunettes sur sa table de chevet, les mit sur son nez, trouva sa baguette et l'alluma d'un « lumos » à peine murmuré. Il se leva et se dirigea en zigzagant vers sa salle de bain.
Il alluma une bougie (accompagné d'un « nox ») et s'appuya contre le rebord du lavabo en essayant de s'habituer à la lumière. Il se jeta de l'eau sur le visage et regarda sa montre.
4h36.
Il soupira profondément en songeant à ce qu'il pourrait bien faire en attendant l'heure du petit-déjeuner. Ça ne servirait à rien de se coucher, de toute façon, il n'arriverait pas à dormir. Il se laissa glisser le long du mur d'en face en pensant à ce qui l'avait tenu éveillé toute la nuit.
FLASH-BACK
Quelques heures auparavant, Harry se promenait tranquillement pour faire une petite balade nocturne.
Enfin, ce n'était pas tout à fait exact.
En vérité, si Harry était là à une heure si tardive, c'était parce que ce soir le tour de faire la ronde obligatoire des préfets était attribué à un certain serpentard blond qui l'intéressait tout particulièrement.
Evidemment, il pourrait tout aussi bien tomber sur l'autre préfet qui accompagnait l'objet de ses désirs et Rusard, mais ça ne l'inquiétait pas plus que ça. Au fil des années, il avait acquis de plus en plus de popularité (déjà qu'il était le Survivant, alors avec son corps de rêve et son visage magnifique, il était le roi) et Rusard ne venait plus l'embêter. Tandis qu'au préfet, que ce soit un garçon ou une fille de quelque année que ce soit, il allait certainement se mettre à rougir en balbutiant des mots sans queue ni tête puis s'enfuirait en disant qu'il avait quelque chose à faire.
Bref, grâce à ses nombreuses…relations, Harry avait le calendrier (depuis qu'il avait décidé de faire la chasse au Draco) que l'on distribuait à chaque début d'année aux préfets. Celui où deux noms étaient écrits dans chacune des cases qui désignaient un jour. Bien sûr, il était magique et si un préfet ou préfète avait un empêchement valable (qu'il était à l'infirmerie, en heure de retenue, chez sa famille exceptionnellement, etc…), on échangeait son nom avec celui d'un autre élève choisit au hasard et tous les calendriers se manifestaient d'une manière ou d'une autre, selon le choix de son propriétaire, pour les prévenir du changement.
Harry, l'ayant rapetissé, le portait toujours dans la poche arrière de son pantalon du jour et avait choisis le mode vibreur pour être au courant si Draco était échangé contre quelqu'un d'autre. Ainsi, il savait que les deux préfets de ce soir étaient un poufsouffle de 5ème année du nom de Weldner et évidemment son petit serpent.
Tiens, justement, quand on parle du loup !
Harry se cacha aussitôt derrière la statue d'un vieux barbu en croisant les doigts pour que Draco n'ait pas eu le temps de le voir et, surtout, de le reconnaître. Il avait décidé de se cacher, au cas-où Dracounet s'enfuirait en l'apercevant (ce qui était plus que probable).
Il attendit que le blond passe juste à côté de la statue et lui sauta littéralement dessus en posant une main sur sa bouche pour éviter que ses cris n'alertent quelqu'un.
Tout en maintenant Draco qui se débattait comme un beau diable pour échapper à son emprise, il sortit sa baguette, ouvrit la porte de la salle de classe la plus proche avec et claqua la porte derrière eux en lançant au passage plusieurs sorts de verrouillage et de silence pour ensuite lancer sa baguette au travers de la pièce.
Il s'avança vers un des pupitres avec Draco et le plaqua durement dessus en relâchant son emprise sur sa bouche pour mieux le maintenir contre le bois de la table.
- POTTER ! hurla Draco dès que sa bouche fut libérée.
Il était rouge de colère, d'humiliation et d'épuisement à force de s'être débattu et d'avoir crié dans la main d'Harry.
A bout de souffle, il ne put cependant pas s'arracher de l'étreinte des bras forts d'Harry qui s'humecta les lèvres, excité par la vision d'un Draco essoufflé et en position de faiblesse. En plus de cela, il se trouvait entre les jambes du blond qui continuait à se gigoter pour se dégager, ce qui provoquait un léger frottement contre l'entre-jambe dressé d'Harry.
Draco laissa un gémissement d'impuissance s'échapper de ses lèvres, ce qui fit perde toute raison au griffondor.
- Draco… souffla-t-il d'une voix chaude, sensuelle et excitée.
Le susnommé cessa immédiatement toute activité pour fixer le brun, les yeux écarquillés.
- Qu…Que…
Avant qu'il n'ait pu prononcer un mot de plus, Harry l'embrassait déjà sauvagement en passant une de ses mains sous sa chemise, l'autre maintenant toujours ses poignets.
Avec une force qu'il ne se connaissait pas, Draco parvint pourtant à dégager ses bras de l'emprise du brun pour le repousser de toutes ses forces.
- PUTAIN, POTTER !
Harry, légèrement étourdit par la chute que Draco avait provoquée en le repoussant, ne répondit que par un « Hum » pas très convaincant et le blond, énervé, lui balança son pied à la figure (oh, pas fort, juste pour qu'il fournisse une explication potable pour ce qu'il venait de faire) et le griffondor se releva aussitôt en regardant furieusement Draco, une main sur son nez.
- Mais ça va pas, Malfoy !
- Ah tiens, maintenant c'est plus « Draco » ! répliqua le serpentard d'une voix glaciale.
Harry le regarda d'un air perdu.
- De quoi tu parles, Malfoy ?
Draco fronça les sourcils. Potter avait perdu la mémoire ? Il secoua la tête. Bien sûr que non, c'était encore une de ses stratégies débiles pour pouvoir le coincer.
- Arrêtes cette comédie, Potter, tu es ridicule !
Harry se mordit la lèvre. Il avait apparemment trop utilisé cette technique pour continuer à en faire usage.
- Bon très bien, Draco, t'as gagné…
Le blond eu un sourire satisfait.
- Tu croyais peut-être que j'allais me laisser avoir ? Tu me crois vraiment stupide, Potter !
- Arrêtes, j'ai vu que tu avais hésité !
- N'imp-… Attends, là, Potter, t'essayes pas un peu de changer de sujet, là ?! J'ai passé l'âge de ces gamineries !
Harry eu un sourire narquois. Malgré ses dires, le blond était doté d'une incroyable puérilité !
- Bref ! continua Draco. Pourrais-tu ARRÊTER de me sauter dessus UNE BONNE FOIS POUR TOUTES ?!
- Mais Draco ! Tu ne pourrais pas te laisser faire ?! Ça fera un moment agréable pour tous les d-
- Je ne crois pas, non ! Et arrêtes de m'appeler Draco !
- Je fais ce que je veux !
- Pas avec mon nom !
Harry soupira.
- Mais, bon sang, qu'est-ce qu'il faut que je fasse pour que tu me laisses faire ce que je veux ?!
- « Tout ce que tu veux » est un peu fort, mais tu pourrais commencer par agir comme un être civilisé et arrêter de me sauter dessus à chaque fois que tu me vois, Potter !
- …Très bien, maintenant tu vas te laisser faire ?
- Non mais ça va pas ?! Ensuite, tu vas devoir me courtiser !
- Te quoi ? demanda Harry, interloqué.
Draco roula des yeux.
- Me séduire, si tu préfères ! M'offrir des fleurs, du chocolat et toutes sortes d'autres cadeaux ! Et puis… Je ne sais pas, moi ! Faire des choses qui me font plaisir !
- Et comment suis-je censé savoir ce qui peut te faire plaisir si tu me le dis pas ?! dit Harry en grinçant des dents.
- Eh bien… A toi de voir ! Moi, je ne sais pas, je ne suis pas celui qui séduit ! Et si tu le fais bien, je consentirais peut-être à éventuellement accéder à ta demande !
C'est sur cette phrase que Draco sortit de la pièce d'une démarche royale… Enfin, jusqu'à ce qu'il rencontre la porte, bien entendu.
Harry pouffa de rire en voyant le serpentard sortir sa baguette et essayer de défaire tous les sorts de verrouillage que le brun avait mis sur la porte auparavant.
- Potter ! Ton opération séduction commence très mal à ce que je vois ! dit Draco d'une voix dangereuse en se tournant vers Harry dont le rire s'estompa immédiatement.
- Heu… Désolé, Dra-
- MALFOY !
- M… Malfoy, pardon…
Harry afficha une expression sérieuse et ramassa sa baguette pour défaire tous ses sortilèges. Draco claqua la langue, agacé, quand il vit avec quelle facilité Harry les avait retirés. Il sortit de la pièce et Harry soupira, pas sûr de ce qu'il devait ressentir.
Séduire ? Ça ne lui était jamais arrivé… Et il y tenait vraiment, à baiser Draco !
FIN DU FLASH-BACK
Et voilà comment le grand Harry Potter se retrouvait rabaissé au rang de « courtisant ». Le pire c'était qu'il ne savait pas du tout comment s'y prendre et ne savait absolument pas à qui demander conseil : il n'avait pas réellement d'amis.
Alors Harry ne trouva qu'une seule solution : téléphoner (avec sa baguette, bien sûr) aux « Conseils pour sorciers amoureux de Poudlard ».
HPHPHPHPHPHPHPHPHPHP
Je suis sincèrement désolée, mais mon ordinateur refuse catégoriquement (sauf de très rares fois) d'aller sur internet, alors, comme en plus ma sœur me le prend souvent pour bosser sur son TPE (une longue dissertation extrêmement importante pour le BAC), je dois écrire sur une feuille, puis ensuite le recopier sur un DOC Word sur mon ordit et espérer qu'il voudra bien se connecter le temps que je m'envoie le DOC à moi-même pour le poster sur l'ordit de ma mère… Et je ne peux pas le recopier directement sur l'ordit de ma mère vu qu'elle est quasi tout le temps dessus (elle n'a pas vraiment de boulot à proprement parler)… En plus je suis en train d'écrire plusieurs fics en même temps…
Et je viens de me rendre compte que mes explications sont plutôt longues alors, pour ceux qui ont la flemme de lire, retenez simplement que j'ai de gros problèmes avec mon ordinateur !
Sinon, je me suis rendue compte quand j'écrivais ce chapitre que j'avais fait une grosse erreur : à Poudlard, les élèves portent des robes de sorciers, et même s'ils portaient des habits moldus, Draco n'en porterait jamais vu qu'il méprise les moldus… Honte à moi, je me suis laissé embrouiller par les films x) ! Bref, j'espère que ça ne vous dérange pas, parce que je vais continuer à les imaginer avec les uniformes des films… C'est très dur (en tout cas pour moi) de les imaginer avec des robes après avoir vu les merveilleux uniformes des films !
Voilà ! J'espère que ça vous a plu :D !