Ce chapitre est le dernier de celle-ci mais si vous voulez continuer de lire du DaPlok, ma dernière fic "Après Nagini" est en cours de publication... vous la trouverez dans mon profil ^^


Epilogue.

Les semaines passèrent. Si au début, le nouveau directeur de l'école s'était arrangé pour rentrer retrouver sa compagne et leur enfant le soir, la surveillance étroite des Carrow dont il faisait l'objet l'obligea ensuite à espacer ses sorties de Poudlard. De son côté, Hermione rejoignit plusieurs fois Harry et Ron, laissant à Dobby le soin de s'occuper de Godric pendant ses absences. Lorsque ses deux amis se firent capturer par des mangemorts, elle parvint à échapper à ces derniers et envoya l'elfe de maison leur porter secours à son retour chez elle. Sa mésaventure étant venue aux oreilles de son compagnon, celui-ci lui intima fermement l'ordre de ne plus sortir, arguant qu'il avait assez à faire avec le suivi des instructions de Dumbledore pour en plus devoir se soucier de sa sécurité.

La Gryffondor s'exécuta dès lors, quoique de mauvaise grâce. Néanmoins, lorsque le jour de la grande bataille vint finalement, la jeune femme ne put se résoudre à rester à l'écart malgré la promesse qu'elle avait faite de ne plus prendre de risques inconsidérés. N'ayant pas effacé la mémoire de ses parents dans le but de pouvoir le leur confier en cas de besoin, elle leur amena Godric avant de retourner au château en compagnie de ses deux meilleurs amis.

Quand Harry se dévoila au regard de Snape dans la grande salle, le directeur s'aperçut de la présence de sa compagne aux côtés de son ancien élève. Une lueur de pure terreur - que tout le monde sembla prendre comme un aveu d'impuissance face au retournement de situation - brilla alors dans ses yeux. Sachant que celle-ci trahissait en réalité son inquiétude pour elle, Hermione baissa les siens. Au moment où elle les releva, McGonagall lançait une série de sorts à son collègue qui disparut après quelques esquives. Non sans avoir adressé auparavant un discret hochement de tête désapprobateur à l'intention de sa compagne.

Alors que les mangemorts encerclaient l'école, Harry partit chercher le diadème de Rowena Serdaigle et la jeune femme se rendit avec Ron dans la chambre des secrets pour détruire la coupe de Poufsouffle grâce à un crochet encore envenimé du Basilic. Les trois se retrouvèrent plus tard dans la cabane hurlante. Dissimulés dans une pièce attenante, ils entendirent un échange entre Voldemort et Snape, qui s'acheva sur l'attaque du dernier par le serpent du premier. Impuissante et horrifiée, Hermione se mordit férocement le poing pour ne pas hurler sa douleur quand le corps de son amant heurta le mur qui les séparait dans un grand fracas. Elle imagina Godric orphelin de père avant de se ressaisir, secouée par Ron qui lui disait de venir rejoindre Harry, déjà de l'autre côté.

Le survivant accroupi à la droite de l'ancien professeur, elle s'agenouilla à sa gauche. Dès qu'elle passa un bras autour de sa taille pour le serrer contre elle, oubliant jusqu'à la présence des deux autres Gryffondor, il appuya sa tête contre sa poitrine. Puis demanda à Harry de récupérer les souvenirs coulant de ses yeux comme des larmes, ce qu'il fit en les récolant dans un flacon.

— Je reste avec lui, fit Hermione d'un ton ne laissant aucune place à la protestation. Allez-y !

Les deux garçons échangèrent un regard d'incompréhension mais quittèrent la cabane, n'ayant pas de temps à perdre en questions puisque la voix de Voldemort s'élevait au dehors.

— Je voudrais… que tu fasses… en sorte… que Rick… ne m'oublie pas… promets-le, Hermione.

La jeune femme roula des yeux en réaction à son sens du tragique, déterminée qu'elle était à ne pas le laisser mourir aussi facilement. Sans toutefois savoir comment. Elle passa mentalement en revue toutes les informations qu'elle avait accumulé au fil des années à la recherche d'une qui serait utile et s'arrêta sur l'une d'elles.

— Je vais te faire transplaner à Sainte-Mangouste.

— Il n'y a pas… d'antidote… j'en aurais fait un… sinon…

— Si, il y en a un. Mais tu ne pouvais pas prévoir que tu aurais l'ingrédient nécessaire.

Elle décida qu'ils avaient suffisamment participé à la lutte contre Voldemort et, estimant que la suite était entre les mains d'Harry, les conduisit à l'hôpital. Où des urgentistes se précipitèrent vers eux, l'interrogeant sur l'état de son compagnon alors inconscient tout en le hissant sur un brancard.

— Gardez-le en vie jusqu'à ce que je revienne, lâcha-t-elle avant de partir chercher Godric.

Revenant quelques minutes plus tard avec leur fils, elle interpella une infirmière à laquelle elle demanda de faire une prise de sang au petit puis de le garder avec elle. La jeune femme courut ensuite dans les couloirs, le flacon d'hémoglobine entre les mains, et reconnut bientôt un infirmier.

— Où avez-vous emmené mon compagnon ?

— Dans la chambre derrière vous, mais je préfère vous prévenir, on ne peut rien faire pour lui.

A l'intérieur de la pièce, la sorcière fouilla les tiroirs et finit par trouver une seringue. Elle la déballa d'une main tremblante, remplit le tube avec le sang de son fils et alla planter l'aiguille dans le cou de Snape, à l'emplacement de la morsure de Nagini.

— Qu'est-ce que vous faites ?! l'interrompit l'infirmière à laquelle elle avait laissée Godric et qui, venant d'entrer, s'avançait maintenant vers elle d'un pas vif en tenant toujours la main de l'enfant.

— Je tente quelque chose, répondit Hermione qui termina son injection juste à temps pour que la femme ne puisse pas l'en empêcher.

La blouse blanche la bouscula pour avoir accès au patient dont elle contrôla les constantes. La Gryffondor alla hisser Godric dans ses bras et, le maintenant contre elle d'un bras, se rongea les ongles de sa main libre dans l'attente du verdict. Tout à coup, Snape ouvrit grand les yeux et prit une profonde inspiration, cherchant manifestement à faire entrer un maximum d'air dans ses poumons.

— Comment ? gémit-il en tournant sa tête sur l'oreiller pour regarder sa compagne.

— J'ai lu quelque part qu'entre un et deux ans, le sang des enfants sorciers pouvait purifier celui de leurs parents de certaines contaminations, souffla-t-elle après avoir soupiré de soulagement.

— Bien joué, mademoiselle, admit l'infirmière avant de quitter la chambre, non sans avoir prévenu qu'elle reviendrait bientôt vérifier que tout allait bien et qu'un médecin passerait également.

Hermione observa longuement son compagnon comme pour s'assurer qu'elle ne rêvait pas et qu'il était bien vivant. Lorsqu'il lui fit faiblement signe de s'approcher, elle s'exécuta lentement en éclatant en sanglots du fait du contrecoup.

— Papa, va pas ? marmonna Godric d'une voix inquiète.

Souriant à travers ses larmes, sa mère le guida jusqu'entre les bras de son père, péniblement tendus dans une invitation. Elle grimaça de compassion quand le petit s'allongea à plat-ventre sur lui et qu'il hoqueta de douleur sous son poids. Puis, se souvenant que c'était dans cette position qu'elle les avait trouvés la première fois qu'elle les avait vus ensemble, elle songea que la boucle était bouclée et se pencha sur son compagnon pour l'embrasser aussi délicatement que possible.

— Je t'aime, souffla-t-elle contre ses lèvres.

— Je t'ai… entreprit-il de répondre avant de s'assoupir.

Par la fenêtre de la chambre, elle vit des éclairs de toutes les couleurs éclater dans le ciel, annonçant la défaite de Voldemort.


Note de Sevy4ever : Et voilà... c'est fini...*snif-snif* C'est dommage, j'aimais bien cette histoire, mais bon, comme on dit : toutes les bonnes choses (et même les meilleures ^^) ont une fin !En tout cas, je suis ravie de voir qu'elle fini bien. Pendant un moment, j'ai eu de sérieux doutes, hein... mais au final, tout est bien qui finit bien ( et j'adore ça ! ^^)

Il ne me reste plus qu'à te remercier d'avoir écrit cette super histoire qui nous a tenu en haleine toutes ces semaines et à saluer ton admirable travail.

Merci !

Note de DaPlok : Eh oui, fallait bien que ça finisse par finir, justement. Il est temps de tous vous remercier, que vous ayez reviewé, followé ou simplement lu cette fiction. Avec mention spéciale pour ma bêta préférée ^^ pour son travail, son enthousiasme et ses compliments.

*** Sevy4eveR Touch ***

- Dissimulés dans une pièce attenante, ils entendirent un échange entre Voldemort et Snape, qui s'acheva sur l'attaque du dernier par le serpent du premier. (Argh, merde, j'espère que ça fini mieux que l'original... *mange son clavier de frustration*)

- La jeune femme roula des yeux en réaction à son sens du tragique, déterminée qu'elle était à ne pas le laisser mourir aussi facilement. (T'as plutôt intérêt, hein … XD)

- Tout à coup, Snape ouvrit grand les yeux et prit une profonde inspiration, cherchant manifestement à faire entrer un maximum d'air dans ses poumons. (Oh, mais que je t'aime ... Encore une qui fini bien... ou en tout cas, ça en prend le chemin ^^)

- J'ai lu quelque part qu'entre un et deux ans, le sang des enfants sorciers pouvait purifier celui de leurs parents de certaines contaminations, souffla-t-elle après avoir soupiré de soulagement. (Encore heureux qu'elle lise tout ce qui lui passe entre les mains ^^)

- Bien joué, mademoiselle (Hein, dis XD), admit l'infirmière avant de quitter la chambre, non sans avoir prévenu qu'elle reviendrait bientôt vérifier que tout allait bien et qu'un médecin passerait également.