Chapitre 2 Distance entre nous
Le lendemain matin :
Peu à peu, l'obscurité qui m'entourait se dissipa lentement pour faire apparaitre la lumière d'une nouvelle journée. Toujours légèrement endormie, je pouvais sentir la chaleur du soleil traversant la fenêtre de ma chambre sur mes cheveux et ma peau nue. Un à un, j'ouvris délicatement mes yeux encore remplis de sommeil pour les refermer aussitôt dus au reflet du soleil dans ma chambre et la lumière éblouissante qui m'aveuglèrent momentanément.
Une fois habitué à la lumière, je me relevai tout doucement. J'étais désorienté quand je sentis un corps chaud en dessous du mien. Je regardai vers le bas tout aussi vite que cette révélation me fut faite pour découvrir le corps d'un homme pressé contre moi. Ce n'était pas n'importe quel homme, non, c'était Emmett.
Merde ! Qu'est-ce que j'avais fait la nuit dernière ?
Avec précaution, je m'extirpai des bras musclés d'Emmett et démêlai mes jambes des siennes. Je me dégageai de mon lit avec prudence ne voulant pas réveiller la bête à côté de moi profondément endormie. Quand cela fut fait, je me dirigeai vers la porte de ma chambre et sortis par celle-ci afin de me glisser dans le couloir. Je fis plusieurs mètres sur la pointe des pieds avant de m'engouffrer rapidement dans la salle de bain. Assurer que j'étais en toute sécurité dans mon sanctuaire et qu'à présent je pouvais faire du bruit pour ne pas causer à Emmett de se réveiller, j'allai vers le miroir et m'observai. Je ressemblais à de la merde.
Mes cheveux étaient un gâchis complet, ils étaient dans tous les sens et emmêlés. Je pouvais également voir des ecchymoses en forme de doigts sur mes hanches, mais aussi sur mes cuisses. Il fallait que je les cache d'Emmett, car le connaissant il allait s'en vouloir et se sentir coupable pour ces traces laissées. Bon… Je l'admettais, c'est vrai que pendant la nuit nous n'y étions pas allés de main morte. C'était plutôt rugueux et bestial voir à la limite animale. Je sortis quand même de mes pensées et allai vers la baignoire pour faire couler l'eau. La baignoire remplie d'eau bien chaude, je me glissai dans la baignoire et soupirai de bonheur et de bien-être au contact de la chaleur de l'eau. Je fermai les yeux et me relaxai tout en me délectant et en pensant à ce qui s'était passé avec Emmett la nuit dernière.
Cette nuit n'était surement pas une erreur en tout cas pour moi. Nous avions fait l'amour tendrement et amoureusement nous montrant ainsi nos vrais sentiments pour l'autre, je l'avais ressenti au plus profond de moi, nous l'avions fait à plusieurs reprises. Donc, non… ce n'était certainement pas une stupide erreur. Nous étions arrivés à un point dans notre relation où nous ne pouvions plus faire marche arrière, ni retourner dans le passé. De toute façon, c'était impossible et je ne le voulais pas. Malgré mon état d'esprit stressé, j'étais tout de même contente et heureuse au sujet du fait qu'au moins mon attirance et mon amour pour Emmett n'étaient pas à sens unique. Je soupirai une nouvelle fois de contentement et me laissai profiter de mon bain apaisant…
Je ne savais pas combien de temps s'était écoulé depuis que j'étais en train de tremper dans l'eau de la baignoire, cela aurait pu être des heures, je n'en savais rien. Je sursautai de surprise et de peur quand la porte de la salle de bain s'ouvrit pour faire ensuite apparaitre un Emmett échevelé et encore endormi avec une main dans sa tignasse en la frottant sauvagement. Il était complètement nu comme le jour qu'il était né. Emmett avait ses beaux yeux bleus pétillants et un large sourire à fossettes quand il me vit.
« Hé là… » Me salua-t-il en se frottant les yeux avec une main.
« Hé… » Répondis-je à mon tour en me redressant très légèrement dans la baignoire pour que mon dos soit un peu plus droit.
C'était quand même bizarre comme situation, car tout à coup je me sentis mal à l'aise en sa présence, je ne savais pas quoi dire ou faire. J'avais peur de sa réaction ou de ce qu'il pourrait dire sur ce qui s'était produit entre nous. Il dut probablement voir le dilemme que j'avais à travers mes yeux parce que presque aussitôt il vint se placer à côté de la baignoire sur mon côté puis il s'agenouilla pour être à son niveau. Je me redressai légèrement en mettant l'une de mes mains sur le rebord de la baignoire. Emmett prit ma main dans la sienne en entrelaçant nos doigts et caressa ma main avec le pouce de son autre main dans l'assurance. Je souris vers lui dans le soulagement, je n'avais pas à avoir d'inquiétude… Tout était normal entre nous.
« Je ne regrette rien du tout… Je voulais cela depuis très longtemps… » Me dit-il avec un sourire en coin et des yeux rêveurs.
« Longtemps ? Ça fait combien de temps ça ? » Demandais-je très curieuse tout d'un coup.
Emmett me regarda de façon timide et je le vis bouger de façon mal à l'aise, ce qui je devais le dire était une première en soit pour moi de voir cette réaction chez lui. Finalement, il me fit un sourire penaud.
« Eh bien… Disons depuis le jour où je t'ai rencontré. Je n'ai rien tenté parce qu'à ce moment-là j'étais avec Rosalie et puis ensuite disons que tu as eu aussi une relation avec le trou du cul… » M'expliqua-t-il avec une pointe de colère à la fin.
« Oh mon dieu ! » m'exclamais-je en me jetant à son cou par-dessus le rebord de la baignoire, j'avais des larmes étant à la limite de déborder de mes yeux. Tout ce temps perdu… Depuis le début, nous avions les mêmes sentiments…
Finalement, après ce qui sembla une dizaine de minutes, Emmett vint se mettre derrière moi dans l'eau et il me prit dans ses bras gigantesques. Dedans, je me sentis aimé et en sécurité, mais cela ne m'empêcha pas d'être inquiète de la réaction que pourra avoir Rosalie quand elle apprendra la nouvelle et notre petit secret. Cependant, malgré tout cela, j'étais sûr d'une chose, c'était qu'elle devait connaitre la vérité sur tous cela et cela je devais le faire moi-même. Je n'avais pas envie de perdre ma meilleure amie, mais j'étais prête à prendre le risque pour l'homme que j'aimais plus que tout…
Peu de temps après qu'il m'eut rejoint dans la baignoire, Emmett et moi sortîmes de l'eau. Après cela, nous fîmes l'amour plusieurs fois, c'était si tendre.
En ce moment même, nous étions occupés à nous câliner dans mon lit entremêlé l'un à l'autre. Je n'avais pas envie de bouger de là, mais je savais que je devais faire face à mon choix d'être avec Emmett et faire face aux conséquences. Il fallait absolument que je parle avec Rosalie. Soupirant, je me retirai de l'étreinte osseuse d'Emmett et me levai du lit. Avec un dernier regard sur l'homme qui occupait mon cœur, je me dirigeai vers mon dressing et entrepris de m'habiller de façon confortable et décontracter dans un jeans noir, un dos nu rouge et mes célèbres Converses montantes de couleur noire. Je sortis du dressing et quittai la chambre pour m'apercevoir qu'Emmett n'était plus dans le lit.
En entrant dans la cuisine, je vis qu'Emmett était appuyé de manière nonchalante contre le comptoir de la cuisine face à l'entrée de celle-ci en sirotait une tasse de café bien chaude. Quand il me vit arrivé, il me tendit une tasse de café, je lui souris en remerciement. Finissant sa tasse, il vint vers moi à pas lent et m'encercla de ses bras, je me moulai dans son corps. Je savais très bien ce qu'il essayait de faire, il tentait à sa manière de me réconforter et de me rassurer comme il le pouvait pour ce je savais allait venir bientôt. Je ne craignais pas de le dire à Rose, c'était plutôt sa réaction pour laquelle je m'inquiétais, car Rosalie pouvait vraiment être une vraie chienne des fois et elle pouvait également être très blessante dans ses paroles quand elle était en colère. Elle s'attaquait toujours aux faiblesses des gens.
« Quand tout est clair pour toi, tu sais où me trouver… » M'indiqua-t-il avant de m'embrasser fougueusement et passionnément avant de se reculer pour ensuite prendre sa veste et sortir de la cuisine puis de mon appartement.
Je restai là un moment debout au milieu de la cuisine à regarder dans le vide dans la direction dans laquelle Emmett était parti. Finalement, au bout d'une dizaine de minutes, je sortis de la transe dans laquelle je m'étais plongée. Je secouai la tête pour faire disparaitre mes inquiétudes et mes craintes puis repris contenance et me retournai pour aller plus profondément dans la cuisine. N'ayant pas le cœur à manger quoi que ce soit, car j'étais trop préoccupé par la réaction de Rosalie, je me servis une deuxième tasse de café. Je bus cette dernière tout en lisant un magazine qui n'était pas très grande importance et qui trainait dans mon salon.
Ma tasse de café vide, je la rinçai et pris mes clés ainsi qu'une veste pour ensuite quitter mon chez-moi. Arrivé en bas de l'immeuble, je me dirigeai vers mon camion et m'y engouffrai à l'intérieur puis démarrai le moteur et je conduis vers le centre-ville. Avant d'aller voir Rose, j'avais décidé de faire un peu de shopping pour me changer les idées et me vider la tête. Une demi-heure passa quand j'arrivai au centre commercial de Seattle. Je garai mon véhicule sur le parking, sortis de la voiture et allai dans le centre commercial. Si Alice apprenait ce que je faisais en ce moment même et faire du shopping sans elle, elle me tuerait pour ne pas l'avoir invité. Habituellement, je détestais faire les magasins, mais là c'était un moment pour me changer les idées.
Plusieurs heures avaient passé depuis que j'étais dans ce complexe commercial, je n'avais pas vraiment le cœur à faire tous les magasins du centre commercial. Je m'étais arrêté à Victoria Secret, un magasin de bougies et d'huiles essentielles, une librairie et quelques autres magasins que j'aimais trainer dedans. Au bout de ce qui semblait une éternité, je sortis de ce gigantesque complexe commercial soulagé que je pouvais enfin quitter ce lieu énorme. Une fois dans la voiture et mes achats rangés dans le coffre, je m'appuyai contre l'appui-tête de mon siège, soupirai et mis ma tête dans mes mains. Comment allais-je expliquer tout cela à Rosalie ? Je ne savais pas comment j'allais m'y prendre.
Malheureusement pour moi, je n'avais pas vraiment le temps pour m'y attarder ou y réfléchir plus longtemps, car aujourd'hui était le jour où j'avais mon rendez-vous hebdomadaire avec elle.
Soupirant une nouvelle fois, je démarrai la voiture et me rendis dans un restaurant local dans lequel nous avions rendez-vous. Arrivé sur place, je rentrai dans le bâtiment où Rosalie m'attendait. Je marchai vers elle d'une démarche hésitante, je n'avais qu'une envie, faire demi-tour et courir aussi loin que possible. Quand Rosalie me vit, elle se leva et vint à ma rencontre avec un grand sourire sur son visage de déesse. Eh bien voilà pour m'enfuir sans être vu…
« Hé belle… » Me salua-t-elle joyeusement.
« Hé… » Dis-je simplement avec un faux sourire planté sur mon visage en évitant ses yeux.
Après nos salutations assez courtes, nous allâmes toutes les deux vers notre table afin de discuter et de consommer notre repas. Le serveur arriva et nous commandâmes. Rosalie demanda une salade César avec un verre de vin blanc tandis que moi je choisis une assiette de tagliatelles au saumon accompagné d'un verre de rosé. Tout au long de notre repas, nous parlâmes de tout et de rien, mais je n'abordai pas le sujet de ma relation naissante que j'avais avec Emmett, je mangeais et écoutai ce qu'elle racontait d'un air absent. Finalement, à la fin du repas Rosalie lâcha la bombe à ma place.
« Alors… Comment ça va avec Emmett ? » Demanda-t-elle de façon nonchalante en buvant une gorgée de vin.
Je stoppai de manger tout en évitant de m'étouffer en entendant sa question et la regardai avec des yeux écarquillés. Merde ! Je ne m'attendais pas à ce que ce soit elle qui aborde le sujet en premier lieu.
« Qu'est – qu'est-ce que tu veux dire par là ? » balbutiai-je en mettant une mèche de cheveux derrière mon oreille, un geste nerveux que j'avais acquis de ma mère.
« Emmett et toi vous vous tournez autour depuis ce qui semble des mois voir des siècles. Ne me dis pas qu'il ne s'est rien passé entre vous, car je ne te croirais pas. En plus, quand j'étais avec lui, je connaissais son attirance pour toi-même s'il essayait de la cacher, ça se voyait, la façon qu'il te regardait, qu'il te parlait ou qu'il te taquinait sur un suet ou sur un autre. C'était flagrant, crois-moi… » Déclara-t-elle avec des yeux malicieux et un sourire narquois.
Je soupirai et concentrai mon attention sur mes pâtes devenues très intéressantes tout d'un coup. M'armant de courage, je relevai la tête vers Rose et l'observai attentivement durant quelques instants afin de déceler le moindre piège. Cependant, je ne vis aucune ruse dans ses yeux ni de colère, ils étaient sincères tout comme son large sourire aveuglant. Oui, en effet, Emmett était bel et bien de l'histoire ancienne pour elle et j'en fus très soulagé. Un petit sourire timide apparut alors sur mon visage quand je réalisai cela et je sentis mes joues se réchauffer, je rougissais. Putain… Il y avait bien des années que cela ne s'était pas produit ou que j'avais fait ça.
En voyant ma réaction, Rosalie eut un sourire diabolique et je savais à cet instant que j'étais dans la merde, car j'allais passer à la casserole avec un interrogatoire digne à la Rosalie Hale.
« Très bien… Que veux-tu savoir exactement ? » Soupirais-je en résignation tout en continuant à manger mes pâtes.
« Eh bien… Tout bien entendu… » Me répondit-elle en me fixant comme si j'étais folle et que c'était la pire chose que je pouvais demander.
« Bien… » Maugréais-je en tournant ma fourchette dans mes tagliatelles. « Le changement de notre relation a vraiment commencé à changer un peu après le mariage d'Alice et de Jasper. Au début, ce n'était rien de vraiment trop important, mais plus le temps passait, plus il y avait l'apparition de touches et de câlins plus qu'amicaux et pas si innocents de la part d'Emmett. Au premier abord, je ne mis pas ce fait en question, mais ensuite des sentiments que je n'avais pas conscience et que je n'avais pas ressentis depuis des années ont commencé à surgir du plus profond de moi, j'étais très confuse à ce sujet. Ce n'était pas seulement une attirance physique vis-à-vis d'Emmett, mais des sentiments plus que de l'amitié qui commençaient à se développer… » Lui racontais-je.
« Et ensuite… » M'invita-t-elle à continuer avec un signe de sa main en hochant la tête toujours à l'écoute.
« Disons simplement que depuis environ une bonne semaine, je l'ai évité comme la peste… » Lui répondis-je rapidement avec un visage penaud, car elle savait que je n'étais pas du genre à me défiler sauf si ça concernait mon cœur.
À ma petite révélation, Rosalie secoua la tête dans l'incrédulité et elle ria légèrement à mes dépens.
« Donc… Si je devine bien… Il s'est passé quelque chose. Comme je connais Emmett, je dirais qu'il ne t'a pas laissé faire ça très longtemps et qu'il a voulu des explications… » Réfléchit-elle pour ensuite boire une gorgée de son vin tout en me fixant de ses yeux bleus.
« Effectivement, tu as visé dans le mile comme d'hab. Hier, en fin de soirée, Emmett s'est présenté à mon appartement complètement ivre. Enfin, je pensais qu'il était ivre… » Maugréais-je en secouant la tête ne croyant toujours pas comment j'avais pu tomber si facilement dans le panneau pour que je le laisse entrer chez moi.
« Et quand il était bien à l'intérieur de chez toi, tu as finalement réalisé qu'il était tout à fait sobre… » Rétorqua Rosalie d'une voix trainante et une mine amusée.
« Yep. Enfin bref, nous avons fini par coucher ensemble à plusieurs reprises… » Lâchais-je précipitamment sous mon souffle.
« Oh merde ! » s'exclama-t-elle vivement avec des yeux écarquillés de surprise, mais très vite un grand sourire fit son apparition.
« Bon sang, il était temps… » Murmura-t-elle
« Comment ça il était temps ? » demandais-je complètement choqué et ahurie de sa réaction.
« Je me suis toujours demandé quand il allait enfin tenter quelque chose sur toi, surtout après notre divorce… » Répondit-elle avec des yeux pétillants.
Un silence s'installa dès lors entre nous, nous profitâmes de cette ambiance paisible pour terminer notre repas.
« Tu ne m'en veux pas alors ? » demandais-je timidement appréhendant la réponse.
« Pourquoi t'en voudrais-je, ma belle ? Ce qui compte le plus pour moi c'est ton bonheur et s'il l'est avec mon ex-mari et bien ainsi soit-il… » Répondit-elle de façon rassurante avec une voix douce en me prenant la main et en me donnant une pression réconfortante sur celle-ci.
« Merci. Je ne voulais pas te perdre et notre amitié… » Dis-je avec des larmes aux yeux et un sourire magnifique pour ma meilleure amie qui était pratiquement une sœur pour moi.
« Alors… Dis-moi comment ça se passe avec ton homme ? » Demandais-je au bout de plusieurs minutes pour changer de sujet.
Quand je mentionnai l'homme de sa vie, ses yeux s'illuminèrent de bonheur et elle un regard rêveur perdu dans le vide.
« Nous avons décidé d'adopter… » Dit-elle heureuse à cette idée merveilleuse.
« C'est génial Rosie… » Dis-je avec bonheur pour ma meilleure amie, j'étais franchement heureuse qu'elle puisse faire de son rêve une réalité.
À la fin de notre rendez-vous, nous nous séparâmes et partîmes chacune de notre côté. Je décidai de rentrer chez moi avant de faire face à Emmett comme il l'avait si bien dit ce matin avant de partir. Une fois à l'intérieur de mon appartement, je me dirigeai très rapidement vers ma chambre et laissai tomber mes divers sacs de shopping au sol près de la porte. Cela fait, j'allai dans mon placard afin de choisir une tenue qui plaira certainement à Emmett quand je le verrais plus tard.
En effet, j'avais un plan en tête. Vu qu'Emmett m'avait dit de le trouver quand j'étais prête, j'allais aller lui rendre une petite visite en lui faisant une surprise, mais pour ce faire, il fallait que je me prépare à la perfection.
Comme tenue, je choisis une mini-jupe en jeans de couleur foncé et une blouse avec un décolleté. Cette blouse était assez moulante en soi et elle était d'une teinte corail. Parfait. Je me retournai avec les vêtements dans mes mains et les déposai sur mon lit puis je pris le sac de victoria secret et en sortis un ensemble de sous-vêtements sexy de couleur noire en dentelle, je savais à l'avance qu'Emmett ne saurait pas résister très longtemps à ces derniers. J'allai les déposer à côté de ma tenue. Voilà tout était fait et préparé comme je le voulais, il manquait plus qu'une paire de chaussures et tout cela sera comme je le voulais. Alice serait fière de moi.
Tout cela prêt, je sortis de ma chambre et entrai dans la salle de bain en allumant la lumière au passage. Ensuite, je préparai une serviette et me débarrassai de mes vêtements pour les mettre dans le panier à linge pour une future machine. Quand je fus complètement nue, je mis en route l'eau de la douche et la laissai se réchauffer suffisamment pour mon corps avant de m'engouffrer dans la cabine. Au contact de l'eau sur ma peau, je me détendis. Après quelques minutes à profiter de la sensation des jets d'eau coulant sur mon corps, je commençai à laver mes cheveux avec mon shampoing et continuai avec le reste de mon corps à l'aide de mon gel douche à la noix de coco. Cependant, je ne trainai pas longtemps sous l'eau, je sortis de la douche au bout d'un bon quart d'heure.
Une fois sorti, je pris la serviette et me séchai pour ensuite la mettre autour de mon corps. Je pris une autre serviette dans l'armoire et l'installa dans ma longue chevelure pour ensuite sortir de la salle de bain et aller dans ma chambre à coucher. Dans la pièce, je m'habillai avec les vêtements que j'avais préparés plus tôt sans trainer puis me maquillai légèrement et me fis quelques boucles anglaises dans mes cheveux. Satisfaite du résultat, je choisis ma paire de chaussures c'est-à-dire une paire d'escarpins de couleur noire, elles étaient à talons aiguilles qui faisaient de mes jambes encore plus longues de ce qu'elles étaient initialement. Mes jambes étaient le point faible de mon homme, c'était en général la première chose qu'il regardait avec mes yeux quand il me voyait.
Décidé que j'étais suffisamment prête pour y aller, je pris mes clés de voiture, sortis de mon appartement, le referma et quittai les lieux pour me diriger vers ma voiture. À l'intérieur, je démarrai le moteur et commençai à conduire vers la salle de sport qui appartenait à Emmett. À vrai dire, elle ne se situait pas très loin de mon appart, seulement à environ une quinzaine de minutes en voiture.
Finalement, j'arrivai très rapidement sur les lieux et me garai sur le parking adapté pour les clients et employés de la salle. Ma voiture à l'arrêt, j'en sortis en sautillant légèrement, car j'étais excité et enthousiaste comme un jeune enfant et pénétrai dans la salle de sport.
« Bonjour Bella… » Me salua poliment et gentiment la réceptionniste.
« Bonjour Chelsea, est-ce qu'Emmett est toujours là ? » demandais-je à la jeune femme d'un ton très doux avec un sourire amical.
« Il doit être quelque part dans le coin ou dans son bureau… » Ria-t-elle parce que nous savions qu'Emmett était très rarement dans son bureau et qu'il ne savait rester sur place sans bouger pendant trop longtemps, il avait besoin de s'occuper et de faire quelque chose.
En effet, Emmett était le genre de personne qui ne savait pas rester en place plus de cinq minutes, il était toujours occupé quelque part hors de son bureau. Tandis qu'Alice, sa sœur était une véritable boule d'énergie, Emmett, lui était une boule de nerf.
« OK. Je vais aller le trouver où qu'il soit… » L'informais-je avec un petit rire en roulant des yeux.
« Très bien… Plus personne n'est ici de toute façon, c'est la fermeture. Je pars. Bonne soirée… » Dit-elle avec un sourire complice en sachant certainement pourquoi j'étais à la recherche d'Emmett si hâtivement.
Chelsea quitta son siège de derrière le comptoir d'accueil et sortit du bâtiment en refermant la porte derrière elle me laissant donc seule dans ce hall d'entrée. Cependant, je ne restai pas là bien longtemps puisqu'après plusieurs minutes de réflexion, je commençai mon chemin dans la direction où se trouvait le bureau d'Emmett.
Pour atteindre le bureau du patron, il fallait que je passe par la grande salle de sport principale où étaient toutes les machines de musculation puis il y avait des doubles portes menant dans un long couloir. Le long de celui-ci se trouvaient plusieurs portes menant à différentes pièces. Il y en avait une pour les vestiaires et douches. Une pour la salle de danse où avait lieu aussi le cours de yoga. Une autre salle était consacrée à tout ce qui avait à voir avec la boxe, dedans se trouvait un énorme ring de boxe, plusieurs sacs de frappe et divers équipements pour cette discipline. La dernière porte sur le mur latéral donnait sur une salle réservée pour le karaté, judo et les arts martiaux. En fin de compte quand j'arrivai au bout du couloir se tenait une porte pour le personnel.
À l'intérieur de la pièce se trouvait une grande salle de sport réservé uniquement pour les membres du personnel. Sur la gauche du mur se trouvait une autre porte menant au bureau du big boss tandis que sur la droite était une porte qui donnait accès aux vestiaires et aux douches du personnel.
Me tenant devant la porte donnant accès à la salle de sport du personnel, je l'ouvris avec assurance. En entrant, j'eus droit à un beau spectacle. Emmett était en train de frapper sur un sac de boxe, il n'avait pas entendu mon entrée à cause des écouteurs qu'il portait dans ses oreilles. Emmett était torse nu avec un pantalon de sport dégoulinant de sueur. J'avais tout d'un coup très chaud.
Décidant de le laisser tranquille, je me fis inaperçue et me glissai le long de salle en silence pour ensuite m'éclipser par la porte du côté gauche de la salle me donnant accès à son bureau. En entrant dans la pièce, j'observai son bureau et secouai la tête dans l'incrédulité. Emmett restera Emmett. Son bureau était un désordre total, des livres parsemaient le sol ainsi que trainaient ici et là sur la table lui servant de bureau, sur ce dernier était éparpillé de la paperasse diverse. Je m'avançai vers la table et mis les documents dans une pile pour ensuite la mettre sur le côté afin de me faire une petite place sur le milieu du bureau. Une fois cela fait, je me soulevai et me mis dans une position assise sur la table en bois noir et attendis patiemment qu'Emmett se présente, mes jambes étaient pendantes et croisées.
Une demi-heure passa quand je vis la porte s'ouvrir lentement pour révéler un Emmett humide avec une serviette autour de la taille et une autre autour de son cou. Emmett parut surpris de ma présence, mais bien vite un grand sourire se dessina sur ses lèvres magnifiques. En le détaillant de plus près, je devinai facilement qu'il venait de prendre une douche. Des gouttes d'eau dégoulinaient encore le long de son corps humide pour atterrir sue le haut de sa serviette autour de sa taille sculptée.
« Que fais-tu ici ? » demanda-t-il en s'avançant un peu et en fermant la porte derrière lui pour s'appuyer enfin contre cette dernière avec ses bras croisés sur sa large poitrine faite de muscles.
« Tu m'as dit que quand j'avais ait face à mes affaires, je pouvais te contacter… Eh bien, j'ai préféré venir ici à la place… Donc… Me voilà dans la chair… Tu n'es pas content que je sois là ? » dis-je en décroisant mes jambes pour ensuite les recroiser tout en faisant la moue pour la dernière partie.
Pour taquiner encore plus Emmett comme j'avais commencé à le faire, je me penchai vers l'arrière et m'appuyai sur mes mains. Il n'en fallut pas plus pour Emmett, car il se dégagea de la porte et m'approcha lentement. Avec ses grandes mains, il décroisa mes jambes et les écarta légèrement pour ensuite s'introduire dans l'espace de celles-ci.
« Comment es-tu entré ici sans que je m'en aperçoive ? » me demanda-t-il en me détaillant des pieds à la tête en traçant un chemin sur l'une de mes jambes avec un doigt.
« Tu étais bien trop occupé et concentré avec ton sac de boxe. En plus, tu n'aurais pas pu m'entendre avec la musique allant dans tes oreilles. À moins que tu n'aies une super ouïe, qui s'est développé depuis ce matin et durant mon absence… » Dis-je avec ironie.
Emmett ne répondit pas, à la place il me fixa dans les yeux d'un regard si intense que je crus défaillir. Lentement, il s'approcha de mon visage et déposa ses lèvres sur ma bouche pulpeuse.
« Finalement, ta vision n'est pas si brouillée que ça ! » s'exclama-t-il avec un sourire moqueur en se dégageant de quelques centimètres de mon visage.
À son commentaire, je le frappai durement dans sa poitrine avec ma main. Emmett feint d'être blessé, mais avec tous ces muscles-là, je savais bien le contraire.
« Pas ma faute i j'avais peur du rejet ou de briser notre amitié. Elle était bien plus importante pour moi… » Déclarais-je avec ironie en roulant des yeux au fait qu'il ne comprenait toujours pas mes motivations ou pourquoi je n'avais jamais rien tenté.
« De toute façon, tu peux bien parler toi. Tu n'as rien fait non plus… » Rétorquais-je avec un sourire narquois en pensant que peut être j'aurais le dernier mot, mais c'était me tromper, car Emmett était une vraie tête de mule, il n'allait pas lâcher l'affaire aussi facilement.
« Je n'ai rien fait ! Je n'ai pas arrêté depuis que mon divorce a été prononcé. J'avais raison sur toute la ligne et tu le sais très bien… Tu étais complètement aveugle de toutes mes tentatives. Quand mon divorce a été annoncé, je n'avais qu'une envie, c'était de te faire la mienne pour que tu sois qu'à moi et à personne d'autre, surtout pas les hommes comme ce crétin d'Edward avec qui tu es sorti au lycée… » S'exclama-t-il avec vigueur tout en me regardant dans les yeux avec un air très sérieux sur son visage, une expression que j'avais été témoin de voir que très rarement.
Je le jaugeai pendant plusieurs secondes, voyant qu'il était honnête, un énorme sourire se dessina sur mes lèvres et quelques larmes firent leur apparition. Cependant, je ne m'en occupai pas et me jetai dans les bras de l'homme que j'aimais plus que tout en laissant libre court à mes sentiments et émotions que je ressentais. À la fin de nos révélations à Emmett et à moi, il se pencha en avant et me poussa pour que je me retrouve couché sur son bureau. Il parsema mon visage, mes bras et mon décolleté de tendres baisers, mais aussi de plus urgent. Il était à la fois doux dans ses caresses, mais aussi plus passionné, plus sauvage répondant ainsi à la convoitise qu'il ressentait à mon égard. Je me sentais si bien en sachant que c'était moi qui provoquais tout ce désir et personne d'autre.
Avec une lenteur insupportable et presque exagérée, Emmett me sortit de ma blouse et de ma jupe pour que je me retrouve à n'être plus qu'en sous-vêtements et talons. Cet homme qui allait bientôt être ma mort s'il ne faisait pas quelque chose. À la place de faire un geste, il se contentait de me détailler de la tête aux pieds en m'admirant et en appréciant grandement ce que je portais. Ses yeux étaient devenus une nuance plus foncée, il me regardait avec envie et besoin, une nécessité croitrait petit à petit. Je voulut me relever pour retirer mes chaussures, mais il ne me laissa pas faire au contraire il m'en empêcha avec une de ses grosses mains sur mon poignet qui faisait son chemin vers mon escarpin. Je fonçai les sourcils dans la confusion et le questionnement, mais au lieu de me répondre verbalement, il me fit un clin d'œil accompagné d'un sourire séducteur puis il remua ses sourcils de façon suggestive.
« Laisse-les… Je les aime sur toi... ça prolonge tes magnifiques jambes. » Dit-il en me regardant intensément.
À cela, je lui jetai un coup d'œil septique avec un sourcil relevé en question. Emmett se contenta de me faire un sourire malicieux. Je secouai la tête dans l'amusement à ses pitreries. Les hommes… Je vous jure…
Ses mains caressèrent d'elles-mêmes mes mollets avec tendresse pour remonter vers mes cuisses et elles s'arrêtèrent sur mes hanches. Là, une de ses mains descendit vers ma féminité pour la caresser à travers ma culotte en dentelle puis il la malaxa me créant des frictions plus que bienvenue. Mon dos se cambra de contentement. Satisfait de ma réaction et un sourire niais apparut son visage concentré, Emmett remonta alors sa main pour rejoindre l'autre et s'installa sur mon autre hanche. Il s'abaissa pour que sa tête soit au niveau de mon ventre ferme, il me regarda par-dessus ses cils avant de faire le tour de mon nombril avec sa langue pour ensuite parsemer mon estomac de baisers avec la bouche ouverte et en mordillant légèrement ma peau.
Au bout de plusieurs longues minutes à me taquiner, Emmett continua son chemin vers ma poitrine recouverte de mon soutien-gorge. Il palma cette dernière avec ses grandes mains en jouant avec mes tétons à travers la dentelle à l'aide de ses pouces. Je fermai les yeux de satisfaction et aux frissons parcourant mon corps entier. Bien vite, Emmett sema de petits baisers sur le long de mon cou, sur ma mâchoire pour enfin terminer sur mes lèvres. Très rapidement, son baiser s'accentua et devint plus fougueux, plus difficile. Ma main jusque-là immobile glissa dans sa chevelure tout en tirant sur ses cheveux et en grattant avec mes ongles son crâne. Cela plut à Emmett puisqu'il grogna de bien-être et de plaisir en rejetant sa tête en arrière tout en fermant les yeux en même temps.
Mon autre main, quant à elle, glissa sur son bras musclé pour ensuite faire une bifurcation afin de se rendre sur son torse tonique puis elle descendit vers son ventre en griffant ses abdominaux. Avant que je puisse faire un tout autre mouvement avec ma main, je traçai légèrement avec mes ongles la peau de son ventre et griffai une nouvelle fois ses abdos bien dessinés et sculptés. Emmett gémi de plaisir à la sensation de mes ongles sur sa peau. Ma main rampa alors jusqu'au début de sa serviette et puis avec un dernier regard à Emmett et d'un mouvement rapide, j'arrachai la serviette en la dénouant de son corps pour qu'il se retrouve totalement nu pour plus grand plaisir.
Une fois remis de son étonnement à mon geste brusque, Emmett continua son agression sur ma peau frissonnante de plaisir avec ses dents. Ensuite, il nicha sa tête dans ma poitrine. Son souffle sur cette dernière me fit trembler de béatitude. Je rouvris les yeux pour croiser son regard intense et brulant rempli de convoitise.
« Em… » Gémis-je de frustration à ses insupportables taquineries et à sa lenteur dans ses gestes.
« Chuuut… Patience mon amour. » Dit-il « Que veux-tu ? » Demanda-t-il innocemment en me narguant.
« Em… » Pleurnichais-je avec une moue en lui faisant mes yeux de biche tout gigotant pour avoir plus de touché.
« Dis-le ! » m'ordonna-t-il d'une voix ferme.
« Je te veux… tout de toi… Si mauvais… Fais-moi tienne… » Me lamentais-je en pleurnichant péniblement dans le besoin en essayant de trouver n'importe quelle friction que je pouvais avoir.
À la place de me répondre, il grogna d'anticipation et enleva mon soutien-gorge de mon corps d'un mouvement brusque avec acharnement. Aussi vite qu'il ne l'était possible, mon soutien me fut enlevé et la bouche d'Emmett attaqua ma poitrine avec faim pour me faire ressentir des choses merveilleuses qu'aucun homme n'avait réussi à me faire sentir même pas Edward. Tout en travaillant sur ma poitrine, une des mains d'Emmett fit un allé vers le bas pour se stopper au niveau de mon antre afin de s'assurer que j'étais bien humide et prête pour lui.
Satisfait du fait que j'étais complètement trempé pour lui, Emmett se releva, me tira avec lui. Une fois debout, face à lui, je sentis ses deux mains descendre avec lenteur le long de mon corps pour s'arrêter en dessous de mes fesses. Tout en me regardant dans les yeux, Emmett me souleva vers le haut afin que mes jambes se retrouvent autour de sa taille. Emmett pencha alors sa tête et captura mes lèvres avec les siennes dans un baiser langoureux puis il fit le tour de son bureau afin de s'asseoir dans son fauteuil en cuir. Ensuite, il se laissa tomber dedans et s'installa dans une position confortable pour nous deux. De cette façon, j'éprouvai une délicieuse friction quand nos deux corps se touchèrent pus intimement. Mes yeux roulèrent dans ma tête tellement c'était bon et jouissif.
Sans avertissement, Emmett me souleva de quelques centimètres pour ensuite me laisser tomber sur son érection bien dressée. Il me pénétra d'un coup très difficilement et à grande vitesse sans me laisser le temps de m'adapter à sa taille ainsi qu'à l'intrusion. Ce n'était certainement pas doux ou tendre, d'une certaine manière c'était comme si Emmett me réclamait et me faisait la sienne pour démontrer aux autres que j'étais rien qu'à lui et à personne d'autre. Tout cela était rempli de besoin et de convoitise. Toujours en continuant à me pénétrer frénétiquement, Emmett captura un de mes seins dans sa bouche afin de le sucer et le mordiller sans le faire trop durement pour autant. Ma tête était jetée en arrière dans la délectation. Je pouvais sentir que je me rapprochais petit à petit de mon point culminant, encore un peu et j'y étais.
Au bout de plusieurs minutes intenses qui me paressèrent des heures, je jouie violement sur la longueur de mon homme, il me suivit un instant plus tard. J'étais à bout de souffle et épuisé donc je me laissai retomber sans grâce sur lui, sur sa poitrine avec ma tête nichée dans son cou tout en respirant son odeur envoutante et en essayant de calmer mon cœur battant en accéléré et précipitamment ainsi que de calmer ma respiration haletante qui était aussi laborieuse due à l'effort de nos ébats précédents.
« Je t'aime… » Me dit soudainement Emmett après quelques minutes à se calmer en resserrant la prise qu'il avait sur moi tout en déposant quelques baisers ici et là sur mon épaule nue ainsi que dans mon cou.
« Je t'aime… » Dis-je de façon essoufflée d'une petite voix, c'était à peine un murmure.
Désormais, nous pouvions être ensemble sans se cacher ou en ayant peur de faire du mal aux personnes que nous aimions ou à qui nous tenions avec tout notre cœur, mais aussi en ayant l'angoisse de les perdre à cause de notre amour et de notre dévotion pour l'autre même si je savais que cela n'était pas le cas en ce qui concerne Alice et Jasper. J'étais enfin complète et heureuse dans les bras d'un homme merveilleux, je me sentais contenu et en sécurité, toutes mes peurs avaient complètement disparu. J'avais hâte d'une chose dans tout cela, c'était de passer notre avenir ensemble l'un à côté de l'autre pour un jour fonder notre propre foyer avec des petites jambes gambadant et courant dans toutes les pièces de notre maison…
Place à notre avenir…
… Fin…