/!\ YAOI soit relations entre hommes On n'aime pas, on ne lit pas.

Titre : Ce que je n'ai jamais su te dire

Pairing : Hyuga x Tepei

PDV : Hyuga

Résumé : Il n'y a pas que la promesse qu'on s'est faite. Il y a quelque chose en plus. Je comptais le dire depuis l'an passé. Mais c'est vraiment difficile à dire, surtout maintenant... Quand j'y pense, même se taper dans la main... Hein ? Je crois que je ne l'ai jamais fait. Je ferais bien de commencer maintenant. Quand on aura gagné ce match, je le ferais.

Rating : K

Note : Certains auront peut-être reconnu une partie de l'épisode 36 dans le résumé. Tout simplement parce que ces mots d'Hyuga ont développé mon esprit yaoiste, déjà en marche pour ce couple. En effet, depuis le début du matche contre Kirisaki Daichi (ou plutôt la fin de celui contre Shutoku) j'avais envie d'écrire quelque chose sur eux... Bah voilà. En plus, de ce que j'ai constaté, il n'existe rien sur eux deux en français (mais un triangle amoureux avec Hanamiya bien angst que je vous conseille de lire si vous aimez le genre [Le titre c'est"Là où tendent les êtres humains]). Dommage. Je précise aussi que je ne suis que les épisodes et que celui-ci a été réalisé juste après le 36è donc évidemment, ce qu'il se passe après n'a pas de rapport avec la véritable suite dans le manga. Bref. Bonne lecture.

Note 2 : Je me suis relue. Plein de fois. Mais mon clavier bugue vachement alors il se peut qu'il manque des lettres/y ait des lettres ou des espaces en trop. Désolée.


Cela fait longtemps que j'y pense. Depuis l'année dernière. Depuis ce "match" où tu as tenté de me prouver ce que je savais déjà. Que je ne pouvais vivre sans le basket. Tu m'intriguais, honnêtement. A t'acharner ainsi sur moi sans que je comprenne vraiment pourquoi. Je n'étais qu'un joueur lambda, sans les capacités incroyables dont ces monstres de Teiko et autres généraux sans couronnes étaient dotées. Et je te tenais tête, je ne voulais vraiment pas rejoindre ton équipe. Parce que je n'avais pas la force de renoncer une fois de plus au basket et de me faire écraser. Alors je t'ai détesté, quand j'ai vu que tu ne me lâcherai pas et que tu continuerais de me harceler. Tu m'as forcé à admettre ce que je n'aurais avoué à personne, surtout pas à toi. Et finalement, alors que tu me tapais sur les nerfs, je me suis retrouvé dans l'équipe de basket, au poste de capitaine. Et j'ai senti que je changerais d'opinion. Sur toi. Sur le basket. Et sur moi-même.

Je te dois beaucoup, même si je ne l'avouerais jamais. Alors quand ce mec t'as brisé, Hanamiya, je l'ai haï. Sans savoir pourquoi. Je me sentais complètement désespéré. Parce que tu quittais le terrain et nous...En m'abandonnant. Je me demandais comment je pourrais jouer sans toi. Et je me demandais pourquoi je me posais cette question aussi. Et quand je t'ai vu sur ce lit d'hôpital, j'ai compris. J'ai compris que, sans m'en rendre compte, je m'étais mis à t'aimer plus que je ne l'aurais voulu. Et j'avais beau me maudire pour ça, cela n'aurait rien changé. Parce que quand je suis venu dans cette chambre d'hôpital, je savais déjà que je ne voulais pas te perdre. Alors il ne m'a plus resté qu'à accepter l'évidence. Et à te balancer tes quatre vérités pour t'empêcher d'abandonner. Tu ne croyais pas en nous mais moi, je croyais en toi.

Maintenant, je ne sais plus quoi faire. Parce que je ne m'attendais pas à ce que sentiment grandisse au fur et à mesure jusqu'à m'étouffer. Je m'attendais même au contraire, à ce que cela se calme avec le temps, que cette attirance disparaisse. Mais plus je te vois, plus je sens que je ne pourrais pas t'oublier. Tu vois, ça me tue à petit feu. Parce que je ne sais pas ce qu'il en est pour toi. Parce que tu es le premier mec que j'aime. Et parce que... Je ne sais pas comment réagir. Quand je te vois. Te côtoyer chaque jour, aux entraînements, dans les douches, lors des matches, au lycée. Ma vie se résume au basket et à toi. Et je ne peux pas vous dissocier. Alors que c'est ta dernière année. Et je désespère chaque fois que je te vois refouler la douleur dans tes muscles, dans ton genou, je me demande ce que je ferais quand tu ne joueras plus.

Ce matche contre Kirisaki Daiichi, ça a été celui de trop. Te voir souffrir pour nous protéger tous, pour me protéger moi. J'ai eu envie de t'en coller un, pour encaisser les coups sans rien dire, en continuant à sourire bêtement. N'avais-tu pas mal ? Ne te sentais-tu pas démuni ? Moi, je l'étais. Complètement. Anéanti par la crainte sourde de te voir t'effondrer devant ce salaud. Et le voir pester quand nous marquions, quand tu continuais d'avancer et de lui résister. Son sourire malsain qui me glaçait le sang et me mettait hors de moi à chaque fois que tu grimaçais. Il attendait que tu lâches pour nous briser à notre tour. Est-ce pour cela que tu restais là ? Tu n'es qu'un abruti, un crétin. Et savoir que tu ne sortirais jamais, même pas pour te protéger, cela m'empêchait de jouer. Et même quand Riko t'as obligé à changer, je me demandais comment cela irait après. Et puis je dois l'avouer, j'avais une féroce envie de le lui faire payer, à cet enfoiré. Cette année perdue, ta douleur. Et tout ce que cela nous a coûté à tous les deux. Et comme d'habitude, c'est toi qui m'a sauvé, qui m'a remis dans la bonne voie. Avec un simple regard. Je me suis souvenu de notre promesse, Et de ce que je n'ai jamais su te dire. Et je me suis juré que si on gagnait ce matche, je te dirais tout. Alors il fallait gagner. A tout prix. Et je me suis enfin senti capable de résister à cette pression qui m'enserrait et qui me rendait dingue. A la haine que j'avais envers Hanamiya. Et on a gagné. Grâce à toi et à Kuroko. Alors j'ai fait ce que je m'étais promis de faire...Du moins en partie. J'ai commencé par ce que je n'avais jamais osé faire. Sentir ta main dans la mienne...C'est étrange comme un simple contact change la donne. Sentir mon coeur battre imperceptiblement plus vite...Pour avoir simplement senti ta paume claquer dans la mienne. Toutes ces résolutions qu'il m'avait fallu tant de temps pour accepter, remises en questions par le doute qui m'a assailli à ce moment là. J'ai eu peur de te le dire. Peur de te perdre. Et puis, comment fonctionnerait notre équipe si je te le disais ? Si tu me rejetais, serais-je capable de continuer de jouer avec toi ? Et toi ? Continuerais-tu de me voir de la même façon ? J'ai eu la trouille. Il m'a fallu une douche glacée pour me remettre les idées en place. Pour comprendre que si je ne disais rien, je ne serais pas plus capable de jouer que si tu refusais de m'accepter. Alors j'ai choisi de te le dire. Mais c'est si dur... De formuler trois petits mots que je me suis acharné à nier pendant si longtemps.


Trois jours. Trois jours que je me dis que je vais tout t'avouer aujourd'hui. Et trois jours que je me tais.

"Hyuuga ? Tu es sûr que tout va bien ?"

Je sursaute. Tu es juste là. Et ta présence me trouble un peu plus que d'habitude. La faute aux nombreuses fois où j'ai tenté de te le dire.

"O-Oui..."

"Tu sais, si tu as un problème, tu peux m'en parler..."

C'est ce que j'essaye de faire... Sans jamais réussir.

"Je...Je ne sais pas comment dire quelque chose à quelqu'un..."

Quel crétin. Je bafouille comme une gamine d'école primaire.

"Dis-le lui simplement."

"J'ai peur de sa réaction" je continue.

"Parce que c'est quelqu'un a qui je tiens..."

"Si c'est ton ami, il comprendra. Il ne t'en voudra pas pour quelque chose que tu lui diras." affirmes-tu avec ton immense sourire.

Même moi je peux me sentir rougir comme un abruti. Si seulement tu savais. J'ai peur de te faire comprendre à quel point tu comptes pour moi.

Le temps passe. Une nouvelle journée sans rien te dire. Est-ce donc si dur ? De dire à quelqu'un qu'on l'aime ? En plus, tu insiste, tu es tellement naïf parfois, qu'on croirait avoir un enfant en face de soi.

"Alors, tu as parlé à cette fameuse personne ?"

"Pas encore..."

"Tu veux lui dire quoi, je peux peut-être t'aider ?"

Je dois saisir cette occasion, sinon je me tairais encore.

"Que je l'aime."

Je regrette aussitôt d'avoir dit ça, tu ne me lâcheras plus maintenant. D'un autre côté, je l'ai voulu. Et je dois au moins tenir les promesses que je me suis fait à moi même, sinon comment pourrais-je honorer les autres ?

"Bah, c'est pas si compliqué que ça...Non ?"

Bien sûr, c'est tellement simple...

"Suffit de la regarder droit dans les yeux et de dire 'Je t'aime'..."

A croire que toi, tu ferais ça les doigts dans le nez. Mais je ne sais pas ce qu'il me prend, je me sens envahi par une certaine chaleur. L'excitation ? Ou bien la crainte ? Je tremble un peu. Je me décide finalement à lâcher en te fixant :

"Je t'aime".

Et à nouveau, je regrette d'avoir dit ça. Surtout d'une façon si niaise. Et voilà que tu te met à pleurer... C'est si terrible que ça, que je sois amoureux de toi ? Pourtant, tes larmes me semblent un peu excessive. A moins que je ne te déçoive.

Je n'ai pas eu le temps de le voir venir, ça. Ta bouche contre la mienne. Mon coeur s'affole. J'ai l'impression que tout ça n'est qu'une illusion et que si je ferme les yeux, cela ne disparaisse.

"Oï ! Vous foutez quoi tous les deux au milieu du passage ?" grogne une voix dans notre dos.

Je me retourne pour apercevoir Kagami et le reste de l'équipe nous dévisager, l'air à peine surpris.

"Il m'aime !" tu dis, comme si c'était la chose la plus évidente au monde.

Je ne peux retenir un petit cri agacé qui te fait sourire.

"Kagami-kun, tu me dois 2000 yens*" déclare simplement Kuroko.

"Ouais, je sais..."

Je suis un peu perdu là...

"Pourquoi ?"

"J'ai parié 1000 yens avec Kagami que tu aimais Kiyoshi-senpai." m'apprend le passeur, l'air tout à fait impassible.

"Et 1000 yens qu'il t'aimait aussi." continue-t-il.

Je me sens un peu énervé... Mais ta main dans la mienne me rapidement oublier leur stupidité. Tu me décroche le plus grand sourire que je t'ai jamais vu afficher. Et ça me suffit, amplement.


* 2000 yens = approximativement 14 euros.

Voilà...C'est tout con. Vraiment tout con. Et un poil fluff quand même (pourquoi ne suis-je capable que de faire du fluff ? faudra m'expliquer un jour).

Bref, qu'en pensez vous ? Je me demandais aussi si je n'allais pas faire un autre chapitre avec le point de vue de Kiyoshi. Des avis sur cette idée ?

Bref, review (si vous voulez) ?