Disclaimer complet dans le chapitre 1.
Note de la traductrice : Voici le dernier chapitre de cette fic. Désolée pour la lenteur de traduction, j'avais pas mal de fics en cours en même temps ! J'espère que vous l'avez appréciée, n'hésitez pas à me dire si vous aimeriez d'autres fics de ce genre. Bonne lecture ! ^^
Hermione était en plein rêve. Dans un très beau rêve.
Le doux cuir de ses liens caressait et échauffait agréablement ses poignets, tandis qu'elle étirait son corps sensible. Ses pieds touchaient à peine le sol dans la position où elle était attachée. Elle ne luttait pas contre la légère douleur qui emplissait ses épaules, mais l'acceptait, ce qui excitait d'autant plus son bas ventre, et rendait ses cuisses humides d'anticipation.
« Magnifique, » murmura une voix dans son cou, et elle essaya de ne pas s'arque-bouter vers lui, vers la chaleur de l'homme qui nourrissait tous ses fantasmes et qui s'amusait avec elle dans cette pièce.
Elle aurait aimé lui dire à quel point elle avait besoin de lui, comme elle se sentait belle et nue sous son regard. Elle savait qu'il lui suffisait de voir ses yeux pour lire en elle comme dans un livre ouvert. Mais elle ne le fit pas, elle ne pouvait pas. Elle n'avait pas sa permission.
La chaleur disparut et son dos devint froid mais tremblant d'anticipation. Il n'y avaient que deux raisons pour lesquelles Severus l'attachait de cette façon. L'une impliquait un fouet, l'autre du sexe qui laisserait ses jambes flageolantes pendant quelques heures, si elle songeait à se lever. Le meilleur scénario, ce serait qu'il combine les deux, et Hermione était impatiente de voir ce qu'il ferait.
CLAC.
Le fouet lécha doucement sa cuisse, et elle hoqueta sous cette caresse.
CLAC.
Cette fois il claqua avec plus de force sur son autre cuisse, laissant une marque rouge qui fit trembler sa peau sensible. Ce n'était que le début, et elle bouillait d'impatience.
CLAC.
Un autre coup sur son dos, qui la fit tressaillir et elle laissa échapper un gémissement, à mi-chemin entre le plaisir et la douleur. La douleur était son plaisir, son plaisir la faisait souffrir, encore insatisfait.
CLAC.
CLAC.
CLAC.
CLAC.
CLAC.
CLAC.
CLAC.
CLAC.
CLAC.
CLAC.
CLAC.
CLAC.
Quinze coups de fouet, quinze longues marques sur sa peau pâle, quinze marques douloureuses qui se répandaient dans tout son corps. Elle soupira de soulagement en ne sentant plus la morsure du fouet, car certains coups avaient été assénés avec force. Severus repoussait ses limites ce soir. Il savait qu'elle acceptait rarement plus de dix coups de fouet. La cane, elle l'acceptait jusqu'à ce que sa peau la brûle, et qu'elle soit incapable de s'asseoir sans baumes apaisants. Mais le fouet, c'était différent. Il lui rappelait la guerre par certains aspects. La longue langue venimeuse de Nagini. La précision et la puissance des sortilèges impardonnables, qui vous frappaient et vous marquaient de manière indélébile. Ses blessures pouvaient la réduire à une masse sanglante, et l'étrangler tout aussi aisément.
Elle avait abandonné tout contrôle à Severus, elle l'avait accepté en lui ouvrant son cœur et son esprit. Son corps était à lui et elle chérissait leurs moments. Mais quand il la fouettait, tout disparaissait. Ils en étaient arrivé bien trop souvent au mot d'urgence. Mais il s'était arrêté, assez vite pour voir ses larmes, ses sanglots de soulagement, et la confiance qu'elle plaçait en lui toujours intacte. Elle lui faisait confiance pour s'arrêter.
Elle sentit des mains chaudes caresser son dos, et se retint de s'écarter à ce contact douloureux, elle se laissa aller. Elle le vit la contourner et il déposa un long baiser sur ses lèvres, pour la récompenser de sa patience. Il se pencha pour caresser l'intérieur de sa cuisse, et suivi le chemin humide, jusqu'à ce qu'il la touche à l'endroit où elle en avait le plus besoin.
Hermione se réveilla en sursaut et regarda autour d'elle, désorientée, avant de comprendre où elle était. Elle n'était même pas au club. Elle était dans leur nouvel appartement, dans le Londres moldu. Le bruit qui s'échappait de la salle de bain lui indiqua que Severus devait être sous la douche.
Elle essaya de s'empêcher de pleurer, elle essaya vraiment, mais ses larmes ne s'arrêtèrent pas. Ce rêve, il semblait si réel, il était si bon. Et soudainement, l'absence de l'homme, même momentanée, était trop dure à endurer. Des larmes chaudes coulèrent sur ses joues, et elle s'assit, rouge, sensible et excitée par la chaleur qui emplissait son bas-ventre. Pourquoi n'était-ce qu'un rêve ? Ils étaient trop fatigués, la veille, et Hermione avait travaillé une bonne partie de la nuit. Cela faisait trois jours qu'ils n'avaient rien fait d'intime, et elle se retrouvait là, à pleurer.
Severus sortit de la salle de bain, remarqua immédiatement l'état de son amante et se précipita à ses côtés pour la prendre dans ses bras. « Hermione, qu'est-ce qui ne va pas ? » demanda-t-il gentiment en caressant ses cheveux.
Elle s'appuya sur lui et sanglota jusqu'à ce que les larmes s'arrêtent. Elle ne trouvait pas ses mots, et se releva pour presser leurs deux front l'un contre l'autre. Severus sentit une pression contre son esprit, et s'ouvrit à elle pour qu'elle lui partage le souvenir de ce rêve.
Cela faisait deux mois qu'ils étaient amants, et, contrairement à Lucius, Severus considérait qu'Hermione pouvait l'appeler son Maître ou son amant sans avoir recours à une cérémonie. Ils étaient fidèles quand il s'agissait du plaisir, et il avait passé la plupart de son temps dans son appartement. Ils étaient devenus très intimes, peut-être parce qu'ils se connaissaient depuis des années, même si ça n'avait pas toujours été dans les meilleures circonstances. Mais elle était devenue une compagne et une soumise précieuse à ses yeux. Et il la traitait comme si elle méritait ces deux titres.
« Chhhut, calme toi. Est-ce que tu pleures parce que le rêve t'a rappelé trop de souvenirs ? » demanda-t-il gentiment, mais elle secoua la tête en essuyant ses larmes.
« Pourquoi pleures-tu alors ? Explique moi. » dit-il gentiment en caressant son dos et ses épaules.
Hermione rassembla ses pensées et accepta le verre d'eau qu'il pressait contre ses lèvres, prenant une petite gorgée qui rafraîchit sa gorge. « Ce... c'était si bon... trop bon, c'était juste un rêve. Et tu t'es arrêté, je savais que tu t'arrêterais... comme à chaque fois... » murmura-t-elle, maintenant que l'homme la tenait fermement dans ses bras. « Et tu me manquais, ton toucher comme ta présence... ça me manque d'être soumise... » ajouta-t-elle. Faire l'amour était une chose, être soumise à cette homme en était une autre, et elle s'attachait toujours à lui faire part de ce que son corps et son esprit désiraient.
Severus l'écouta et hocha la tête. « Ne t'inquiète pas, je te promets que je t'emmènerai au club ce soir, et nous pourrons nous amuser comme dans ton rêve. Ça te plairait ? » demanda-t-il.
Hermione acquiesça. « Bien sûr. Je suis désolée, je ne voulais pas te forcer la main, c'est toi qui décide si... »
« Non, pas du tout. Je respecte ce dont tu as besoin, et je ferai ce dont tu as envie. Peut-être qu'il est temps de repousser tes limites, que tu y sois préparée ou non. Mais il faut que tu me fasses partager tes peurs et tes souhaits avant que nous allions aussi loin, » dit-il, car il ne voulait pas la voir pleurer de nouveau.
Hermione hocha la tête. « Merci, » soupira-t-elle, se sentant apaisée maintenant qu'il savait tout. « Il nous reste combien de temps ? »
« Une heure. Je prépare le café, et la salle de bain est libre, si tu veux te rafraîchir. J'aurais bien satisfait tes désirs maintenant, mais nous allons être en retard à la cérémonie. Je ne voudrais pas provoquer la colère du Survivant et de Lucius, » rit-il.
Hermione hocha la tête et croisa les jambes pour atténuer son désir en baissant la tête. Ses sous-vêtements gris étaient mouillés, et une large tâche sombre montrait à quel point elle avait été excitée par ce rêve. Severus suivit son regard et haussa un sourcil.
« Eh bien, nous n'avons peut-être pas le temps de t'attacher, mais je ne peux pas refuser de satisfaire une si belle jeune femme... » il lui fit un clin d'oeil, et Hermione se retrouva plaquée contre son matelas, tandis que Severus explorait l'intérieur de ses cuisses du bout de la langue.
ooooooooooooooooooo
Harry tremblait un peu, ce qui faisait rire Hermione. « Calme toi, tout va être parfait, je te le promets, » lui sourit-elle.
La cérémonie allait bientôt commencer, ce serait privé, juste entre eux quatre. Lucius avait refusé que quiconque assiste à leurs vœux intimes, et avait seulement permis à Severus et Hermione de venir, à la demande d'Harry. Ils avaient tout préparé, et Harry avait donné son avis, mais Lucius s'était entièrement occupé de la seconde partie de la cérémonie.
« Et s'il me met ce collier, et qu'ensuite je le déçois ? Et s'il s'attend à quelque chose de nouveau, quelque chose que nous n'avons jamais fait, comme preuve de mes vœux ? Hermione, et si je ne peux pas le faire, et qu'il m'enlève le collier ? » stressait Harry en se frottant le bras.
Ils étaient nus tous les deux, comme prévu, pour diverses raisons. Hermione aimait à penser que c'était surtout pour qu'Harry ne se sente pas trop seul, pour le mettre plus à l'aise, car il ne serait pas le seul à être nu. Mais ils étaient tous les deux si habitués à leur nudité que ce ne pouvait pas être uniquement ça. Le but principal était sûrement leur soumission bien établie. Les soumis nus et offerts au regard du maître, totalement habillé. Severus porterait sa plus belle robe noire, et Lucius porterait plutôt une lourde veste grise avec énormément de boutons, si elle analysait bien son esprit sadique.
Mais elle savait que tout se passerait bien. Elle s'approcha de l'homme et le serra dans ses bras. « Calme toi, Harry. Lucius ne ferait jamais ça. Il t'adore, te respecte, et ne te ferait jamais rien d'humiliant sans ta permission. Il connaît les règles qui vous lient. Et c'est pour ça que nous sommes là. Severus est là pour témoigner. Pour s'assurer qu'il est un bon maître avec toi, qu'il ne te ferait jamais de mal sans ta permission. Et je suis là pour toi, pour que tu me dises tout ce dont tu as besoin, et pour te faire part de mes inquiétudes. Crois moi, s'il te fait du mal, je lui botterai le cul, Maître ou pas, » promit-elle, en réussissant finalement à le faire rire.
Elle le relâcha et l'embrassa sur la joue. « Maintenant, laisse moi voir ça, » dit-elle en se reculant.
La peau d'Harry brillait légèrement, grâce à l'huile parfumée dont elle l'avait aidé à s'enduire. Ses cheveux étaient parfaitement soyeux, et il ne portait rien, mis à part le premier collier que Lucius lui avait donné. Il lui serait retiré pendant la cérémonie, et remplacé par celui que Severus avait apporté, en tant que témoin de Lucius.
Hermione partageait sa nudité, mais ne portait aucun collier. Seulement des bracelets sur ses poignets, signes de sa soumission et de la possession de Severus, comme l'homme le souhaitait. « Maintenant, respire un bon coup, et on y va, » dit-elle en lui prenant la main.
Harry se calma et ils commencèrent à descendre le grand escalier de marbre. La pierre était froide sous leurs pieds, mais ils n'y portaient pas attention, tandis qu'ils se rapprochaient du petit salon privé où aurait lieu la cérémonie. Tout y avait été débarrassé, pour n'y laisser qu'eux, et les mots qu'ils prononceraient aujourd'hui. La porte s'ouvrit pour eux, et ils baissèrent instinctivement les yeux en serrant leurs mains plus fort, ils firent les 14 pas nécessaires pour se retrouver au centre de la pièce. Ils levèrent finalement la tête pour voir les deux hommes qui les attendaient silencieusement, habillés, comme Hermione le savait.
Harry retint un frémissement sous le regard intense de Lucius, mais ne rebaissa pas les yeux. Il ne se soumettait pas, mais montrait qu'il était fier d'entrer dans cette pièce en connaissance de cause. Severus se tenait un peu en retrait, portant un petit coussin vert foncé sur lequel était posé le collier. Il était magnifique, fait d'un doux cuir noir et élégant, d'une forme simple, mais luxueux. En son centre, deux pierres encadraient la boucle d'argent. Un rubis pour le soumis, et une émeraude pour son maître.
« Qui vient ici témoigner du lien dans lequel s'engage Harry Potter ? » demanda Severus, commençant ainsi la cérémonie.
« Moi, » dit clairement Hermione. « Moi, Hermione Jean Granger, témoigne aujourd'hui pour cet homme, surveille ce lien, et assure son bien-être sous la coupe de Lucius Abraxas Malfoy, » dit-elle en serrant la main d'Harry.
Severus hocha la tête. « Harry James Potter, vous engagez vous dans ce lien de plein gré, le cœur honnête et fier d'être possédé par Lucius Abraxas Malfoy ? » demanda-t-il au jeune homme.
« Oui, qu'il en soit ainsi, » répondit Harry en s'agenouillant, tandis qu'Hermione allait prendre place à genoux à côté de Severus.
Severus se tourna vers son ami. « Lucius Abraxas Malfoy, souhaitez vous vous lier à Harry James Potter durant cette cérémonie, selon les termes de votre contrat ? » demanda-t-il.
Lucius acquiesça solennellement. « Je le veux, et promets d'honorer le contrat, qu'il en soit ainsi. »
Lucius baissa les yeux vers le jeune homme et releva doucement sa joue, pour observer les yeux verts en parlant, comme c'était son droit en tant que dominant. « Je te lie à moi, Harry James Potter, jusqu'à ce que nous décidions du contraire. Je te promets de te posséder d'une main de fer mais d'un cœur doux. Je te promets ma protection si besoin, et de prendre soin de toi à chaque fois que tu m'offriras ta soumission. Je te fais mien en ce jour, accepte ce collier, » finit-il en retirant le collier d'Harry, avant de le donner à Hermione.
Lucius prit le nouveau collier, et attendit qu'Harry prononce ses vœux. Harry essayait de retenir des larmes de joie. Il n'aurait jamais pensé en arriver là la première fois qu'ils s'étaient amusés ensemble. Maintenant, il lui offrait sa protection, et lui disait qu'il l'aimait, même si ce n'était pas de la manière la plus conventionnelle. Et il le voulait de tout son être.
« Je vous offre, Lucius Abraxas Malfoy, ma soumission. De cœur, d'esprit et de corps, à tous les instants où vous l'acceptez. Je promets de ne pas me rendre, mais de me soumettre par tous les moyens. J'accepte votre marque de possession, et votre protection, et je ne souhaite rien de plus en ce monde. Je promets de suivre vos mots, vos gestes, et d'abandonner tout contrôle pendant ma soumission, » dit-il clairement, même si quelques larmes coulaient sur ses joues. Ses yeux brillaient de joie, et lorsque le collier fut placé autour de son cou, il était content d'être déjà à genoux.
Hermione se leva à côté de Severus, et ils dirent en cœur. « Nous témoignons de votre lien en ce jour, et bénissons cette union à jamais. Qu'il en soit ainsi. »
Un hoquet de joie s'échappa des lèvres d'Harry, et Lucius le prit dans ses bras. Il était officiellement son maître. Il le posséderait et prendrait soin de lui, lui promettant douleur, plaisir, et sécurité pendant sa soumission, en écoutant ses propres souhaits. Il ne se souvenait pas avoir déjà été aussi heureux. Il ne se souvenait pas avoir déjà pensé que la vie pouvait être ainsi.
Severus sourit à Hermione qui frissonnait près de lui. Il détacha sa cape et la plaça sur ses épaules pour la garder au chaud, maintenant que la cérémonie était terminée. Il rit lorsque le Griffondor la prit dans ses bras et serra la main de Lucius. Il était heureux pour son ami, et prenait son rôle de témoin au sérieux. Même s'il était bon avec le fils de Lily, s'il était un maître expérimenté, il serait surveillé, et ils le savaient.
Hermione embrassa Harry sur la joue. « Allez, va avec ton maître. Tu le peux enfin, » murmura-t-elle à son oreille, partageant sa joie.
C'était l'heure. Ils avaient leurs nouvelles vies, leur nouveau bonheur et offraient à deux hommes qui avaient vus la guerre comme eux leur cadeau le plus précieux. Leur soumission...
FIN.